Le corps participe-t-il charnellement à l’amour ? […] Il n’est pas en nous de concevoir un amour totalement dépouillé de sensations agréables, suivant notre maniere peu platonique de sentir. L’amour n’est autre chose que l’espoir ou la jouissance du plus grand plaisir physique. […] Ce corps pourroit ne pas participer essentiellement à l’amour ! […] Qu’on joigne ce morceau au précédent, on verra quel est l’objet de l’amour physique.
D’ailleurs les pièces comiques étant occupées des folies et des passions de la jeunesse, il y avait une raison particulière de les rejeter ; « de peur, disait-il, qu’on ne tombât dans l’amour vulgaire »De Rep. 10. […] ; c’est-à-dire, comme il l’expliquait, dans celui des corps, qu’il oppose perpétuellement à l’amour de la vérité et de la vertu. Enfin aucune représentation ne plaisait à ce philosophe, parce qu’il n’y en avait point « qui n’excitât ou la colère ou l’amour ou quelque autre passion » Ibid.
C’est un homme gonflé de l’amour de soi-même. […] Or, en excitant cette passion par les Comédies, on n’imprime pas en même temps l’amour de ce qui la règle. […] Ne peut-on s’amuser qu’avec l’amour ? […] C’est du moins un amour bien différent de celui que l’on blâme dans les autres Comédies. […] Sa modestie sur l’article de l’amour donne au P.