Voulons que la copie dédites Présentes qui sera imprimée au commencement ou à la fin dudit Livre, soit tenue pour dûment signifiée, et qu’aux copies collationnées par l’un de nos aimés et féaux Conseillers et Secrétaires, foi soit ajoutée comme à l’original.
On jugera par le dénombrement de l’ancien clergé de France, qui va suivre, combien la cour de Rome avait de zélés serviteurs dans le royaume, avant la révolution, et combien l’autorité de nos princes devait être entravée, lorsque le clergé formait et soutenait d’autres prétentions ; puissant par le nombre, puissant par les richesses de ses revenus, et plus puissant encore par l’influence de ses fonctions, le clergé à lui seul pouvait singulièrement contrarier la volonté du prince, lors même qu’elle se dirigeait vers le bien-être de ses sujets ; aujourd’hui à la vérité, tout est diminué dans le clergé, le nombre, les richesses, et même l’influence de l’opinion ; il faut encore ajouter que les lois constitutionnelles rendent au prince et à son gouvernement une suprématie d’autorité, qui n’en reconnaît ou n’en craint pas d’autre dans l’Etat, mais encore ce clergé s’élève actuellement à environ 50.000 individus, qui jouissent de plus de 30.000.000 fr. de revenus, et ces individus pourraient un jour, si on leur permettait de dériver de la ligne tracée par nos lois, chercher à ressaisir une autorité qu’ils n’ont perdue qu’à regret.
Mais peut-on empêcher que ces jeux soient permis par les Magistrats, qui sont les premiers à y venir, etc. » Bodin pouvait ajouter que Solon fit tout ce qu’il pût pour faire chasser Thespis, et empêcher l’établissement du théâtre ; mais que la corruption des Athéniens l’emporta sur la sagesse du Législateur ; que Licurgue, Législateur de Sparte, fut plus heureux, et qu’il empêcha les spectacles, même la lecture d’Echyle et d’Euripide ; et que la comédie ne se glissa dans la sage Lacédémone que quand la vertu affaiblie eut rendu les armes à la mollesse, qui la fit enfin succomber. […] « Puis il me dit : Madame, je crois que si le Roi le veut, vous devez y aller, et n’ajouta rien davantage » (il serait difficile en effet de rien dire de plus sans trop parler). […] Simplicius, son Commentateur, ajoute : « Celui qui s’applique à la philosophie renonce à tous les spectacles » (art. […] Simplicius ajoute : Y aller tous les jours, c’est une vie de Bateleur.