/ 421
295. (1590) De l’institution de la république « SIXIEME TITRE. Des Poètes, et de leurs vertus, item quels Poètes on peut lire et quels on doit rejeter des Théâtres. » pp. 117-127

Et Platon entre les quatre divines fureurs qu’il met, divination, mystère, amour, il ajoute pour la quatrième, Poésie, pour montrer que les Poètes font quelque chose outre les forces de nature. […] Le même veut que les Latins ont pris de ceux-ci le commencement de la Satire : et pourtant il ajoute : « Lucilius, homme facétieux, Rude en ses vers, mais fort ingénieux, Dépend du tout de ceux-ci : car après Il ensuivit ces Grégeois de bien près, Usant de style dissemblable et divers, Changeant les pieds et mesures des vers. » Mais M.

296. (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — QUATRIEME PARTIE. — Tragédies à corriger. » pp. 180-233

La plupart des Poètes modernes qui ont écrit pour le Théâtre, n’ont pas oublié de faire usage d’un si admirable original : il est vrai que chacun a voulu y ajouter du sien ; mais on me permettra de dire que les changements et les augmentations qu’on y a faits, n’ont servi qu’à en diminuer le mérite. […] J’ai parlé ailleurs des amours surannés de Philoctète et de Jocaste :12 étant à Londres je lus ma Dissertation à M. de Voltaire qui, s’y trouvant nommé et critiqué, ne cessa pas de convenir que j’avais raison ; et qui me pria d’annoncer, lorsque je la ferais imprimer, qu’il était d’accord avec moi de tout ce que je disais : il ajouta qu’il avait senti lui-même ce défaut dans le cours des représentations, et qu’il était dans le dessein de le corriger, en retranchant le personnage de Philoctète pour y substituer Créon frère de Jocaste, ainsi que Sophocle l’a placé dans son Œdipe.

297. (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre onzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre III. De la Dédicace de la Statue de Voltaire. » pp. 71-94

On ajoute la puérilité au galimathias, au délire ; enfin, qu’est-ce que cette Orgie dont il est confus , ce mot n’est là que pour la rime. […] Tout ce qu’il a donné depuis n’y a rien ajouté.

/ 421