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16. (1687) Avis aux RR. PP. jésuites « V. » pp. 23-26

Vous y faites paraître Jupiter élevé au milieu de l’air, déclarant que pour satisfaire les vœux des peuples, il veut leur donner un Héros, sous l’Empire duquel ils verront refleurir la Religion et la piété. […] Jésuites le véritable Dieu que nous adorons, qui descend exprès du Ciel dans l’air pour promettre un Archevêque à la Ville d’Aix.

17. (1603) La première atteinte contre ceux qui accusent les comédies « A Monseigneur de Nemours » pp. -

Puis laissant la Mathématique, Pour repos tu prends la Musique, Et redonnant la vie aux Airs, Aussitôt que tu t’y récrée, Le ton de ta voix ensucrée Met les Sirènes dans les Airs.

18. (1774) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre seizieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre I. Diversités curieuses. » pp. 5-37

Ainsi la flûte & le flageolet avoient leur langage, c’est-à-dire sans doute, qu’ils y avoient des airs, des mouvemens qui exprimoient la joie, des airs tendres & languissans, des airs tristes & lugubres, ce qui se trouve dans tous les pays, parce que la nature l’enseigne, aussi bien que les gestes, les regards, les inflexions de la voix Les filles y étoient si accoutumées, qu’elles entendoient leurs amans, & leur rendoient réponse à la premiere entrevue, & souvent se rendoient sur le champ au rendez-vous, à l’invitation de la savante musique de leur Orphée. […] Ensuite parut la vertu d’une beauté ravissante, véritable & sans fard, lumiere pure, air noble & majestueux, la modestie & la pudeur. […] Cette Princesse avance sur le théatre une idée singuliere qui a un air de paradoxe. […] (Oui, mais la tragédie a un air apprêté, un air faux dans ses personnages ; la comédie est toute naturelle, ce sont nos égaux, elle intéresse davantage.) […] quelle différence & d’air & de mérite !

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