Le Père Bouhours, jésuite que nous avons déjà cité à la page 136 du Chapitre VII, qui précède, a dit que « la comédie purgée de la turpitude des spectacles licencieux, et rectifiée sur le plan d’Aristote, est un amusement agréable, qui n’a rien de pernicieux ». — M.

L’autre, pour se distraire d’occupations sérieuses, par des objets plus agréables. […] Ces trois espéces de lecteurs tirent-elles un véritable avantage des ouvrages agréables ?

Moliere étoit un homme de génie comme Eschyle ; mais ce n’est pas parce qu’il jouoit ses Piéces à l’imitation de cet ancien, mais parcequ’il les composoit Eschyle, pour se rendre plus agréable au peuple, montoit sur le Théatre ; mais je suis sûr qu’Athènes n’eut pas vu d’un bon œil, l’un de ses Capitaines, faire le Comédien autrement que dans ses propres Piéces. […] Cette fantaisie à dû être agréable aux Anglois, dans un homme qui a bien voulu descendre de son état, pour les amuser ; mais en eussent-ils pensé aussi favorablement, s’il eût sérieusement fait choix du métier de Comédien ?