Saint Augustin se reproche les larmes trop agréables qu’il avoit versées au Théatre, ou en lisant dans Virgile la fin tragique de Didon ; & il n’y a personne qui n’ait fait l’expérience de la douceur que l’on goûte à s’attendrir sur des malheurs qu’on pleure sans y être véritablement intéressé. […] Il n’est point de vertus sur le Théatre qui ne soient animées & soutenues par quelque passion ; elles en empruntent le dehors, & pour ainsi dire, le masque, afin de frapper plus fortement notre esprit.
Fêtes de Théatre.
Il faudroit des volumes pour en épuiser le détail : la vie de Moliere, l’histoire du Théatre, en rapportent mille anecdotes.