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6. (1775) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-septieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre IV. Suite d’Anecdotes Ecclésiastiques. » pp. 106-132

Rome fut toujours pleine de pasquinades : ce nom même en est venu, & a passé en proverbe. […] Il y a à Rome une Congrégation appellée de l’Immunité. […] Siége, & non pas aux trois cardinaux chefs d’ordres, ni au gouverneur de Rome. […] Jérôme tourmenté dans le désert par le souvenir des femmes qu’il avoit vues autrefois à Rome. […] Les Ediles, dit-on, avoient à Rome la direction du spectacle.

7. (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Seconde partie « Causes de la décadence du goût sur le théatre. — Chapitre XVIII. Prétention des Comédiens au titre d’homme à talens, mal fondée. » pp. 19-44

Le Théatre étoit donc regardé à Rome comme indigne des gens de condition. […] Rome devoit-elle accorder tant d’estime à des gens qui poussoient l’adulation jusqu’à se prostituer publiquement pour servir ses passions ? […] Autrement Rome auroit-elle pu les justifier à ses propres yeux ? […] Rome étoit animée du même esprit à l’égard des Acteurs Dramatiques. […] Rome entretenoit dans les siens l’idée de la vraie gloire, en avilissant une profession qui pouvoit les séduire.

8. (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Première partie « Causes de la décadence du goût sur le théâtre. — Chapitre I. Du Théâtre des Anciens. » pp. 2-24

Rome eut de grands Poétes, de grands Orateurs, mais leur mérite est plus dans la régularité, dans la forme, dans les détails. […] Rome qui a emprunté des Grecs, tant de Loix sages, tant d’usages utiles, a négligé celui qui a élevé la Grèce au-dessus de toutes les autres Nations. […] Dans son plus beau siècle, sous Auguste, Rome connoissoit à peine la Tragédie. […] On m’objectera sans doute que Rome, jusqu’à Auguste, n’avoit point connu l’Epopée, & que cela n’empêcha pas que Virgile ne fît un beau Poéme épique. […] Le goût pour les ouvrages dramatiques, n’éclata à Rome, qu’après les guerres de Carthage, au milieu des délices de la paix.

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