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200. (1759) L.-H. Dancourt, arlequin de Berlin, à M. J.-J. Rousseau, citoyen de Genève « CHAPITRE V. Des Comédiens. » pp. 156-210

Ce moyen est très propre à maintenir la tranquillité d’une constitution établie déjà, puisqu’il établissait cette tranquillité dans un nouveau Gouvernement qui se formait et dont la nouveauté était si accablante pour la principale Noblesse de Rome. […] Les Atellanes sans contredit étaient des Drames écrits avec décence, puisque la jeune Noblesse de Rome s’honorait en les représentant. […] Si les spectacles ont essuyé la même révolution à Paris que dans l’ancienne Rome, s’ils ont été sacrés dans leur origine, et s’ils font devenus impudiques dans la suite, il n’est pas étonnant qu’ils aient été autorisés, respectés et honorés lors de l’Etablissement : il est encore moins surprenant qu’ils aient été flétris lorsqu’ils sont devenus l’Ecole de l’infamie et de l’impureté : plus on prouvera que la proscription des Acteurs fut légitime alors, plus on établira les droits de ceux du temps présent à l’estime publique et à la société.

201. (1759) Apologie du théâtre « Apologie du théâtre » pp. 141-238

« Un barbare à qui l’on vantait la magnificence du cirque et des jeux établis à Rome, demanda : les Romains n’ont-ils ni femmes ni enfants ? […] Ce barbare aurait condamné les cercles de Genève comme les spectacles de Rome, et il aurait eu tort. […]  » C’est comme si je disais que la discipline de Sparte ou de Rome n’a jamais produit aucun acte de valeur. […] Que le Cid sacrifiât son père à Chimène, qu’Horace abandonnât la cause de Rome pour complaire à Sabine : je demande à M. […] A Rome les Comédiens étaient des esclaves1 ; la condition d’esclave était infâme, et par conséquent celle de Comédien ; M.

202. (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 10 « Réflexions sur le théâtre, vol 10 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE DIXIEME. —  CHAPITRE V. Tribunal des Comédiens. » pp. 128-140

C’étoient à Athènes & à Rome des juges préposés pour décider de la bonté des drames qu’on y proposoit, les rejetter ou les admettre.

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