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36. (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quatorzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littérairesn sur le théatre. — Le Comte de Chavagnac & le Marquis de… » pp. 188-216

Le Prince ne manqua pas au rendez-vous. […] Elle me fit confidence des amours du Prince, dont elle avoit la clef. […] Quoique la Danseuse affectât de ne voir que le Prince, on en venoit aisément à bout par des présens. […] Il est aujourd’hui oublié, on n’en sait que la nomination de ce Prince. […] Trouve-t-on quelque ressemblance entre le Prince le plus aimable & le Forgeron le plus hydeux ?

37. (1738) Sentimens de Monseigneur Jean Joseph Languet Evéque de Soissons, et de quelques autres Savans et Pieux Ecrivains de la Compagnie de Jesus, sur le faux bonheur et la vanité des plaisirs mondains. Premiere partie « Sentimens de quelques ecrivains De la Compagnie de Jesus, Touchant les Bals & Comedies. Premiere Partie. — Entretien second. De la vanité des Bals & Comedies en general tiré des Sermons du R. Pere Claude la Colombiere de la Compagnie de Jesus. » pp. 17-25

Que diroit-on d’un Prince, ou d’un grand Seigneur, qui n’auroit de commerce qu’avec la lie du Peuple, qu’on verroit aller de bouchon en bouchon, & chanter au milieu des ruës avec des porteurs de chaizes & de laquais ? […] Qu’il se divertisse à la bonne-heure, mais qu’il se divertisse en homme de qualité, qu’il se divertisse en Prince. […] Un Prince n’oseroit faire le Comedien, un simple Bourgeois croit qu’il y a des divertissemens indignes de sa condition, un Religieux se rendroit infame en se divertissant comme la plus grande partie des Chrêtiens ; & un Chrêtien se persuade qu’il n’y a rien de meseant à un si grand Nom, il n’a point de honte de se divertir en Païen.

38. (1774) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre seizieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre VI. Suites des diversites curieuses. » pp. 138-172

La femme d’un Bojar, mécontente de son mari, déclare au Prince que son mari avoit un remede souverain, mais qu’il n’aimoit pas assez le Czar pour le lui donner. […] Chaque jour c’étoit quelque nouveauté qu’on donnoit au Prince pour qui on réservoit les prémices. […] Le Prince aimoit qu’on parût interdit & tremblant en lui parlant ; il le prenoit pour une marque de respect. […] Les Comédiens Mexiquains faisoient succéder les bouffonneries, les danses, les chansons licencieuses qui amusoient bien davantage ce Prince voluptueux ; c’étoit la farce, la petite piece après la tragédie. […] Montezuma, Prince d’un caractere sérieux, & meme sévere, sentoit parfaitement la frivolité, l’indécence, le danger de ces jeux, dont il laissoit la liberté.

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