Le peuple suit et applaudit, à l’ambigu comique, le Soufflet, les Dragées d’un jeune Prince, la Conspiration manquée, etc.
» Dupleix au chap. 1. de la vie de Philippe Auguste qui vivait au XII. siècle, le même dans lequel vivait aussi Saint Bernard, rapporte que ce Prince consacra les prémices de sa Royauté à la gloire de Dieu, en chassant de sa Cour les Comédiens, comme gens qui ne servent qu’à efféminer les hommes et à les exciter à la volupté par des mouvements, des discours et des actions sales et lascives. […] Il faut remarquer que Saint Thomas écrivait dès ce temps-là, et que ce Prince prenait ses avis en beaucoup de choses, comme il est marqué dans la vie de ce saint Docteur, qui est au commencement de ses ouvrages In vita S.
Eglise l’vne des premieres de France & des plus excellentes en pieté & en deuotion, où l’office diuin est aussi bien faict qu’en nulle autre, tesmoin mesmes Pedro Corneio Espaïgnol qui trouue estrange & merueilleux que ceste ville soit demeuree stable en sa fidelité enuers son Prince & que les troubles derniers n’ayent point troublé sa constance ny esbranlé sa fermeté : veu dit-il qu’elle est forte Catholique & ornee d’vne Eglise où Dieu est seruy auec beaucoup de modestie, de ceremonie, de musique & faux-bourdon, & autant reueré qu’en Eglise qu’il aye veut Où est auiourd’huy le respect, la crainte, & la reuerence qu’elle imprimoit à noz ancestres & à tous autres qui en aprochoient, comme remarque S.