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6. (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-huitieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre III. Suite de Mêlanges. » pp. 84-120

Moliere n’avoit qu’une servante qui ne fit jamais de papillotes. […] Quoiqu’il en soit, voilà Moliere aux prises avec son valet. […] Elle s’abaisse pourtant jusqu’à Moliere. […] Tout cela est contre le caractere de Moliere. […] Est-ce bien là l’époque du dégoût de la tragédie, & de la connoissance des profondeurs de Moliere, si même on peut appeler Moliere profond ?

7. (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre douzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et litteraires, sur le théatre. — Chapitre premier.  » pp. 2-36

Année séculaire de Moliere. […] Quel autre auroit associé Moliere & Turenne ! […] Les auteurs ne sont-ils que les plagiaires de Moliere ? […] Moliere compose t-il des comédies dans l’autre monde ? […] Si les comédiens cherissent dans le grand Moliere, leur fondateur, leur bienfaiteur, leur maître.

8. (1767) Essai sur les moyens de rendre la comédie utile aux mœurs « Essai sur les moyens de rendre la comédie utile aux mœurs — SECONDE PARTIE. Si les Comédies Françoises ont atteint le vrai but que se propose la Comédie. » pp. 34-56

C’est pourquoi ce qui fera preuve par rapport à Moliere, le fera à plus forte raison, par rapport aux autres Auteurs comiques qui l’ont tous pris pour leur modele. […] Il est donc évident que Moliere à plutôt rendu l’avare ridicule, qu’il ne l’a rendu odieux. […] Il est question maintenant d’examiner comment Moliere fait parler & agir Alceste le misanthrope. […] Moliere en voulant corriger de la Misanthropie, ne s’est donc arrêté qu’à quelques effets superficiels & de peu de conséquence de ce vice, sans en dévoiler le fond. […] Je ne vois dans Moliere qu’une Comédie traitée selon les vrais principes, c’est celle de l’Imposteur.

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