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26. (1825) Encore des comédiens et du clergé « NOTICE SUR LE MINISTERE FRANÇAIS EN 1825. » pp. 87-100

Je suis en effet persuadé qu’il est subjugué par l’influence jésuitique sans cesse croissante en France. […] Elle sera, enfin, obligée de laisser le champ libre à la faction jésuitique, qui aspire à être aussi puissante en France, comme elle l’est déjà dans la péninsule. […] Cette hypothèse que je viens de supposer, est celle au moyen de laquelle on serait parvenu à détruire tous les clubs des disciples de Loyola, à en disperser les membres, à les faire rentrer dans l’ordre social sans qu’ils puissent y nuire, à établir au plutôt une manufacture dans la belle maison de plaisance de Montrouge, dans cette trop fameuse jacobinière jésuitique, où résident les matadors dépositaires, en France, d’une portion de la souveraineté universelle du terrible Monarque des solipses qui pèse sur le globe terrestre. […] En considérant la position actuelle du ministère en France, et les qualités personnelles des ministres, c’est bien en vain qu’on leur saurait mauvais gré d’avoir obtenu leur existence ministérielle à des conditions qui leur répugnent à eux-mêmes. […] En politique, personne, ce me semble, n’a encore deviné le premier ministre comme étant destiné, par la force de son génie, à replacer la France au premier rang qui lui est dû, et dont elle est véritablement déchue.

27. (1825) Des comédiens et du clergé « Des comédiens et du clergé. —  résume général et comparatif du clergé de france.  » pp. 363-364

Le revenu de l’ancien clergé de France, tant séculier que régulier, se montait, avant la révolution, à la somme de 121.235.496 f. ; on pourrait, sans crainte d’erreur, le porter à 135 millions, attendu qu’on a pris pour base les tarifs des évêchés et abbayes, selon la taxe en cour de Rome, et qu’il est notoire et avéré, que pour amoindrir cette redevance au Saint-Siège, on évaluait les revenus des évêchés et abbayes au plus faible taux. […] Le personnel de l’ancien clergé de France, était, avant la révolution, de 412.419 individus des deux sexes ; il se monte aujourd’hui à environ 50.000 ecclésiastiques de tout âge ; et le nombre de religieuses existantes est d’environ 19.000, au lieu de 82.580, qu’on comptait avant 1789.

28. (1825) Encore des comédiens et du clergé « CHAPITRE IV. Du Clergé considéré comme protecteur et fondateur des Comédiens du troisième âge en France, et comme en ayant lui-même exercé la profession. » pp. 113-119

Du Clergé considéré comme protecteur et fondateur des Comédiens du troisième âge en France, et comme en ayant lui-même exercé la profession. […] D’ailleurs le pape s’est prononcé d’une manière non équivoque en faveur de ceux-là, et les prêtres rigoristes en France ne sont nullement fondés à élever des prétentions injustes contre ceux-ci. […] [NDE] Dans l’ouvrage auquel ce livre fait suite, l’auteur trace l’histoire des comédiens, en commençant par les Grecs et les Romains, avant de tracer les trois âges des comédiens sous les rois de France.

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