Cet éloge est en partie une satyre de l’Abbé de Saint-Cyr, qui n’avoit pas, il est vrai, des négociations, des ambassades, des poëmes épiques, mais des mœurs, une religion, une piété, qui valent devant Dieu, juste estimateur du mérite, les qualités les plus brillantes. […] Est-il de lieu au monde où un Chrétien doive rougir de son Dieu ? […] laissons en le jugement à Dieu.
De quel œil penses-tu que ta Sainte verra D’un spectacle enchanteur la pompe harmonieuse, Ces danses, ces Héros à voix luxurieuse, Entendra ces discours sur l’amour seul roulans, Saura d’eux qu’à l’amour, comme au seul Dieu suprême, Il faut immoler tout, jusqu’à la vertu même, Qu’on ne sauroit trop tôt se laisser enflammer, Qu’on n’a reçû du ciel un cœur que pour aimer, Et tous ces lieux communs de morale lubrique Que Lulli réchauffa des sons de sa musique ? […] Le Dictionnaire de Trévoux ajoûte que barbarisme signifie encore une secte de gens qui vivent sans société, sans former de corps ni religieux ni politique, ou qui nient l’existence de Dieu, un vrai athéisme. […] Des François qui sur le gouvernement penseroient comme des Anglois, seroient-ils bien fideles à leur Roi & à leur Dieu ?
., a adopté pour principe invariable que l’autorité des rois est sur terre, inférieure à l’autorité sacerdotale, et que cette autorité ecclésiastique peut, dans l’intérêt de la religion, et pour la gloire de Dieu, disposer ici-bas des trônes et de la vie des souverains.