: car la crainte des jugements de Dieu, qui est le commencement de la sagesse, ayant fait naître dans son cœur une bonne volonté, et un ardent désir de vivre selon les règles de l’Evangile, il n’eut point de peine à se soumettre à la conduite de ceux que la Providence lui avait choisis. […] Quant aux obligations qui regardaient sa personne en particulier, voici quelques-unes de ses maximes : Qu’il n’y a qu’un même Evangile pour les Princes, et pour les autres Chrétiens, parce que nous avons les uns, et les autres un maître commun dans le Ciel « Quia et illorum, et vester Dominus est in cœlis : et personarum acceptio non est apud eum. » Ephésiens 6, v. 9. […] : Il ne respectera point la grandeur de qui que ce soit, parce qu’il a fait les petits, et les Grands ; et sa providence s’étend sur les uns, aussi bien que sur les autres : de sorte, disait-il, que la considération de la qualité de Prince, bien loin de me dispenser de suivre les règles de l’Evangile, m’y oblige davantage par l’exemple que je dois donner aux autres, et par la reconnaissance que je dois avoir de la grandeur que j’ai reçue de Dieu. […] Et un Chrétien doit-il ignorer qu’encore que les Spectacles soient exempts de la superstition, et de l’Idolâtrie ; ils ne laissent pas néanmoins d’être indignes des Chrétiens, parce qu’ils corrompent les bonnes mœurs, et qu’ils blessent la pureté de l’Evangile ?
L’Evangile ne dit point que la Mere de celui qui souffroit, les deux Maries, & S.
On le serait donc à proscrire l’Evangile, parce que depuis le temps qu’on le prêche aux hommes on ne les a pas encore rendus tous sages, vertueux et bons Chrétiens.