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357. (1664) Traité contre les danses et les comédies « Chapitre XII. Du Dimanche et des jours des Fêtes. » pp. 54-66

Et saint Basile dit encore sur le même sujet : « C’est pour notre avantage, et pour notre utilité, que nous faisons avec solennité la mémoire des Martyrs ; car ils n’ont pas besoin de nos louanges, qui ne répondent jamais à leur mérite ; et ils ont une entière félicite, et une parfaite gloire en Dieu, dont ils jouissent ; mais c’est nous, qui avons besoin de nous représenter la conduite qu’ils ont tenue, pour parvenir à l’état bienheureux qu’ils possèdent ; afin de nous rendre dignes, par l’imitation fidèle de leur vie, de participer un jour à leur bonheur. » In serm. de Gordio mar.

358. (1733) Traité contre les spectacles « REMARQUES. SUR LE TRAITÉ. CONTRE LES SPECTACLES. » pp. 247-261

 » Tertullien fait apparemment allusion au triste état où se trouvaient les chrétiens dans le temps des persécutions : on les regardait comme des victimes dévouées à la mort.

359. (1759) L.-H. Dancourt, arlequin de Berlin, à M. J.-J. Rousseau, citoyen de Genève « CHAPITRE I. Où l’on prouve que le spectacle est bon en lui-même et par conséquent au-dessus des reproches de M. Rousseau. » pp. 13-64

Le jeune homme ne peut encore recueillir par lui-même la morale dont cette pièce abonde, son Gouverneur la lui fait apercevoir : « Voyez-vous Monsieur, dira-t-il, à quoi expose la malheureuse passion du jeu, quel est l’état de ce Valère, à quelles bassesses tout Gentilhomme qu’il est, sa passion ne le réduit-elle pas ? […] Il est vrai Monsieur qu’il y a peu d’hommes qui, connaissant les douceurs de la société, leur préfèrent les misères réelles de l’état d’un Caraïbe ou d’un Orang-Outang et qui se soucient beaucoup de courir plus vite qu’un Cheval, d’apercevoir un vaisseau en mer d’aussi loin qu’on puisse le voir avec une lunette, ou de pouvoir se battre avec les Ours à forces égales. […] Un homme reçoit un coup d’épée, il est en danger de la vie, il tombe de faiblesse, un passant charitable touché de son état vole chez un Chirurgien, l’amène et lui remet le blessé dans les mains, le Chirurgien tire cet homme d’affaire et lui sauve la vie : le passant en est-il moins la cause première du salut de cet homme ? […] Le Quiétisme Tolérant de la Pennsylvanie ne convient point du tout à la France : on applaudit cependant moins à la bravoure du Cid qu’à la justice du coup qui punit un insolent, vu que l’insulte est faite à un vieillard hors d’état de se venger lui-même.

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