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180. (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quinzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre V. Du Faste. » pp. 154-183

L’Écriture sainte fait mention de la parure de trois femmes, Esther, Judith & la Magdelaine. […] condamne avec tous les Auteurs, comme un péché, l’usage & la vanité du fard par les raisons ordinaires & les passages de l’Écriture & des Pères que nous avons cités ; il en ajoute qui lui sont propres, que nous allons examiner.

181. (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-huitieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre I. Mêlanges Dramatiques. » pp. 8-39

David danse devant l’Arche : cette danse que l’Ecriture rapporte, ne blâme ni n’approuve, qui fut blâmée par son épouse, comme indécente, qui l’est en effet, & n’est excusable que par la bonne intention du prince ; cette danse n’étoit point une partie du culte, elle n’étoit pas prescrite par la loi ; David, qui dansa seul, n’étoit pas prêtre & danseur par état : n’eût-il pas dansé, le cérémonial n’eût pas été moins rempli. […] Les casuïstes les plus relâchés enseignent cette morale n’après l’Ecriture.

182. (1834) Discours sur les plaisirs populaires « Discours sur les plaisirs populaires, les bals et les spectacles » pp. 1-33

Un repas plus varié remplace la nourriture monotone de la semaine : un peu de vin rougit leurs verres ; ils se dédommagent aujourd’hui de la privation d’une jouissance qu’il ne leur est pas permis de goûter dans l’enceinte de la ville ; ils se soustraient à une loi plus dure que celle de Mahomet, et ils reconnaissent la vérité de ces paroles de l’Écriture : « Le bon vin réjouit le cœur de l’homme. » Au milieu de ces réunions nombreuses, mais différentes et étrangères les unes aux autres, il s’établit bientôt une communauté de gaîté : la chanson se fait entendre, non plus cette chanson grivoise d’autrefois ; mais la chanson devenue populaire de notre Béranger, et l’hymne patriotique réunit bientôt toutes les voix, qui répètent en chœur son refrain. […] Quant aux bals, je ne chercherai point à les excuser, à les défendre par des exemples puisés dans l’Ecriture sainte.

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