Ceux qui ont écrit les premiers, se sont d’abord occupés de réclamer pour les comédiens l’état civil, dont ils étoient privés par un injuste préjugé11. […] Dans son traité de la Liberté du Théâtre, ouvrage fortement écrit et profondément pensé, M. de Chénier n’a examiné qu’une partie du sujet, l’abolition de la censure. […] Le lord Chesterfield prononça dans la chambre des pairs un discours sur le bill des théâtres, qui est parfaitement écrit, et plein d’excellentes idées. […] MM. de Chénier et Laya ont écrit sur ce sujet. […] Et ce qui fait aujourd’hui trembler l’aristocratie, c’est qu’on discute, on écrit, on s’arme, et l’on ne chante pas.
Du moins, il a avoué avoir vû & retouché les Mémoires à consulter, & autres Piéces, avoir écrit le tout de sa main, avoir corrigé les épreuves. […] Et le vingt-trois Avril audit en mil sept cent soixante-un, à la levée de la Cour, l’Ecrit mentionné en l’Arrêt ci-dessus, a été lacéré & brûlé dans la Cour du Palais, au pied du grand Escalier d’icelui, par l’Exécuteur de la Haute Justice, en présence de moi Dagobert-Etienne Ysabeau, l’un des trois premiers & principaux Commis servant à la Grand’Chambre, assisté de deux Huissiers de la Cour.
Agathe, le sait de l’Actrice elle-même, à laquelle on a écrit deux fois d’ici ! […] Je trouverais bien un autre inconvénient dans ce goût des Spectacles devenu trop commun : c’est que les Grands dédaigneront peut-être de le partager avec le Peuple : alors plus de chef-d’œuvres à espérer dans le Dramatisme ; plus de grands Acteurs, dans le Mimisme ; la Comédie retournerait sur les tréteaux : car, qui voudrait écrire pour le peuple ?