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48. (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Première partie « Causes de la décadence du goût sur le théâtre. — Chapitre II. Du Théâtre Moderne, & de celui des François. Celui-ci comparé au Théâtre Grec. » pp. 25-38

Le Christianisme qui avoit inspiré une juste horreur des combats des gladiateurs, & des bêtes féroces, a en vain proscrit les Spectacles modernes, comme une école d’indécence, & un aliment trop dangereux des passions. […] La Comédie eut part à de si glorieux triomphes ; Moliere enrichi des dépouilles des Grecs, des Romains, des Italiens, & sur-tout des ridicules de son tems, & doué de tous les dons qui font le grand Poéte, mit sur la Scène le Misantrope, le Tartufe, les Femmes Savantes, les Précieuses Ridicules, l’Ecole des Femmes, &c.

49. (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-huitieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — [Introduction] » pp. 2-7

L’un étoit une leçon hideuse, mais utile ; l’autre une école agréable, mais funeste. […] Il a été comme la rubrique & l’école de leur culte profâne, si l’on peut employer ce terme : sur-tout il l’a été de cette de cette partie de leur liturgie, qui consiste en débauche & en excès.

50. (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre quatriéme. — Chapitre VII. De la Vraisemblance. » pp. 277-286

Et pourtant l’Auteur place des Ecoles jusques dans les Hameaux, puisque le Bucheron balance s’il ne désirera point d’être Maître d’Ecole : même sous la seconde race de nos Rois, l’ignorance était générale, le Gentilhomme se fesait gloire de ne rien savoir ; les Prêtres mêmes savaient à peine écrire leurs noms : or, comment y aurait-il eû des Ecoles dans les Villages ?

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