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11. (1768) Observations sur la nécessité de la réforme du Théatre [Des Causes du bonheur public] «  Observations sur la nécessité de la réforme du Théâtre. » pp. 367-379

Il a fait voir comment la Scene seroit l’école des mœurs. […] Cet austere & pieux Religieux soutint que le Théâtre par lui-même étoit une école de mœurs, & que s’il ne l’étoit point, c’étoit par notre faute ****. […] L’Auteur s’y montre très-bon patriote, & fait voir comment le Spectacle peut devenir une école utile à l’État & aux bonnes mœurs**. […] Il semble par quelques Piéces mises sur les différens Théâtres de la Capitale dans ces dernieres années, que des Auteurs amis de la vertu veuillent annoblir la Scene, faire tourner le goût de la Nation du côté des objets que nous avons indiqués, enfin convertir le Spectacle en une École de mœurs, d’humanité, de sensibilité, de bienfaisance.

12. (1760) Critique d’un livre contre les spectacles « JUGEMENT DE M. DE VOLTAIRE, SUR LES SPECTACLES. » pp. 78-81

Corneille, ancien Romain parmi les Français, a établi une école de grandeur d’âme, et Molière a fondé celle de la vie civile. […] La véritable Tragédie est l’école de la vertu ; et la seule différence qui soit entre les Théâtres épurés et les livres de morale, c’est que l’instruction se trouve dans la Tragédie toute en action, c’est qu’elle y est intéressante, et qu’elle se montre relevée des charmes d’un art qui ne fut inventé autrefois que pour instruire la Terre et pour bénir le Ciel, et qui par cette raison fut appelé le langage des Dieux.

13. (1765) Apologie du théâtre français pp. 1-4

***  O Théâtre du monde et l’école savante ! […] ***  C’est le temple des Grands, l’asile des Vénus, L’école des Savants, le palais des Coquettes, L’hôtel de nos Abbés parés de leurs lorgnettes ; Et tous, pour leur argent, y sont tous bienvenus.

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