Ils inspirent la confiance en soi-même, comme si l’homme tirait la vertu de son propre fond, et l’âme enchantée par leurs vains discours se repaît de vaines idées, et prend un esprit tout Païen. […] Nous avons assez vu, ce me semble, que cela ne peut être autrement, à cause des traces qui se font là sur leur cerveau ; et que selon les lois de la nature, leur âme doit toujours ensuite contempler les idées qui répondent à ces traces. […] Car il est certain que tout le secret de la Rhétorique consiste à réveiller de manière les traces principales du cerveau de l’auditeur, que plusieurs autre qu’on appelle accessoires se réveillent en même temps ; et qu’ainsi l’âme agréablement ébranlée par les idées qui en résultent, reconnaisse par un jugement favorable le plaisir qu’elle reçoit par le moyen du corps.
« Les écrits des femmes sont tous froids et jolis comme elles ; ils auront tant d’esprit que vous voudrez, jamais d’âme ; ils seraient cent fois plutôt sensés que passionnés. […] un Spectacle vertueux est la nourriture des âmes, il en est l’exercice, non l’oisiveté. […] Le grossier sans doute nous déplairait ; partout il nous paraît un défaut ; mais la droiture et la franchise, qui ne seraient pas traitées d’une façon burlesque, nous intéresseraient sans autre secours ; elles crient sans cesse au fond de notre âme.
met en doute, s’il faut laisser dans les églises un chant harmonieux, ou s’il vaut mieux s’attacher à la sévère discipline de Saint Athanase et de l’Eglise d’Alexandrie, dont la gravité souffrait à peine dans le chant ou plutôt dans la récitation des psaumes, de faibles inflexions : tant on craignait dans l’Eglise, de laisser affaiblir la vigueur de l’âme par la douceur du chant.