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516. (1658) L’agent de Dieu dans le monde « Des théâtres et des Romans. CHAPITRE XVIIII. » pp. 486-494

Quand les peuples considèrent ces célèbres iniquités qui ont violé la foi divine et humaine pour l’accomplissement d’un dessein, les péchés de la vie commune en comparaison de cela ne leur paraissent plus que des atomes, leur conscience s’y tient assurée, et sans en concevoir des remords, elle se croit assez juste de n’être point si méchante.

517. (1754) Considerations sur l’art du théâtre. D*** à M. Jean-Jacques Rousseau, citoyen de Geneve « Considérations sur l’art du Théâtre. » pp. 5-82

Dès-lors on commence à être injuste ; c’est-à-dire, à ressembler à ces hommes contre lesquels on s’éleve avec trop de violence : on s’imagine être raisonnable, on paroît absurde : ce n’est point par excès de vertu ni de raison ; car la raison & la vertu ne sont pas susceptibles d’excès, c’est erreur de l’esprit, c’est vice d’imagination. […] Leur avidité paroît d’autant plus ridicule aux spectateurs, que leurs prétentions sont le moins fondées. […] Il faut, je pense, ranger cette opinion au nombre de vos suppositions, dont le fréquent usage vous paroît si commode. […] Sur quoi fondez-vous le mépris que vous prodiguez à des gens dont les procédés à votre égard vous ont paru louables ?

518. (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme. — Chapitre V. Autres Mêlanges. » pp. 121-140

Jamais aucun Théatre où Didon a tant de fois paru, n’a porté si loin la licence. […] ou a-t-il rougi de paroître avoir des liaisons avec un homme si décrié ?

519. (1666) Réponse à la lettre adressée à l'auteur des Hérésies Imaginaires « Ce I. avril 1666. » pp. 1-12

Et sur le témoignage qu’il a rendu de lui-même, qu’il était envoyé pour donner aux hommes l’intelligence des mystères, il a commencé à se mettre en possession du titre et du ministère de prophète ; à établir le nouvel ordre des victimes ; à leur donner les règles de sa nouvelle théologie mystique ; enfin à débiter cet amas et ce mélange horrible de profanations et d’extravagances qui paraissent dans ses ouvrages. […] Si nous étions piqués au jeu, et que nous nous sentissions enveloppés dans la disgrâce commune des poètes de théâtre et des faiseurs de romans, cela nous paraîtrait vrai comme une démonstration de Mathématique.

520. (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre V. Le but des auteurs et des acteurs dramatiques est d’exciter toutes les passions, de rendre aimables et de faire aimer les plus criminelles. » pp. 51-75

On y voit la passion la plus généralement répandue et la plus à craindre s’élever sur les ruines de toutes les vertus, dominer dans presque tous les cœurs et fonder les principaux intérêts ; on y voit les faiblesses et les crimes qu’elle traîne à sa suite, déguisés, palliés par les tours ingénieux d’une morale aussi fausse que séduisante, justifiés, autorisés par de grands exemples, ou présentés sous des traits qui les font paraître plus dignes de compassion que de censure et de haine ; on y apprend à nouer les intrigues d’amour ou à en parler le langage, à en adopter les prétextes ou en répéter les excuses ; on y voit les autres passions les plus ardentes et les plus dangereuses, ces passions qui sont les secrets mobiles du cœur humain et qui enfantent tous nos malheurs, l’orgueil, l’esprit de domination, le ressentiment des injures prendre un air de noblesse et d’élévation qui semble les rapprocher de la grandeur d’âme et du vrai courage. […] Ce sont des fables, à la vérité, mais des fables qui font sur le cœur de plusieurs des impressions plus durables que les vérités les plus sublimesag . » Et quand même le fond de ces pièces serait tiré de l’Ecriture sainte, on ne peut pas les voir sans danger ; parce que la sainte morale, transportée sur un théâtre, ne peut produire dans ce sol empesté que des fruits pernicieux : sa place véritable et naturelle est dans la chaire, où environnée de la majesté de Dieu, nourrie de l’onction qui la rend si touchante et si auguste, elle déploie toute sa dignité et toute sa force ; mais au théâtre c’est un sel affadi ; elle n’y paraît que pour être tournée en ridicule, pour essuyer le mépris et encourir la haine des spectateurs.

521. (1824) Du danger des spectacles « DU DANGER DES SPECTACLES. » pp. 4-28

C’est une peinture si naturelle et si délicate des passions, qu’elle les anime et les fait naître dans notre cœur, et surtout celle de l’amour, principalement lorsqu’on se représente qu’il est chaste et fort honnête ; car, plus il paraît innocent aux âmes innocentes, plus elles sont capables d’en être touchées. […] En cet instant solennel, c’est la grande affaire de la religion, c’est une vie pieuse et morale, vouée tout entière à l’amour et au service de Dieu, qui paraîtront d’un inestimable prix et seules dignes de fixer l’ambition d’un être raisonnable.

522. (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Première partie « Causes de la décadence du goût sur le théâtre. — Chapitre IV. De l’illusion Théâtrale. » pp. 64-79

Desorte qu’ils entrent sur la Scène, dans des mouvemens de colere, quand ils doivent paroître ennivrés des impressions de la joie, ou de celles-ci, quand leur rôle demande ceux-là.

523. (1666) Dissertation sur la condemnation des théâtres « Disseration sur la Condemnation, des Théâtres. — Chapitre VII. Que les Acteurs des Poèmes Dramatiques étaient distingués des Histrions et Bateleurs des Jeux Scéniques. » pp. 145-164

les distingue encore agréablement, quand il dit, « il faut prendre garde à ce que l'on voit dans le Théâtre ; Car si c'est un Mime on rira ; si c'est un Danseur de Corde on craindra pour lui ; si c'est un Comédien on applaudira. » Mais ce qui doit nous assurer de la distinction de ces Acteurs, est que l'Echafaud qui était dressé dans le Théâtre chez les Grecs, c'est-à-dire dans l'aire, la cave ou l'espace libre de ce grand lieu nommé Théâtre, était composé de deux principales parties ; La première que l'on nommait proprement la scène, et que nous appelons communément le Théâtre, était fort élevée, et c'était où les Acteurs des Poèmes Dramatiques paraissaient au-devant des toiles peintes, et des tapisseries qui en faisaient la décoration, selon la qualité de la pièce que l'on jouait dans l'espace libre nommé Proscenium ou avant-scène ; et l'autre était plus basse, nommée Orchestre, c'est-à-dire un lieu pour danser, où les Histrions faisaient leurs dansesαὕτη δὲ ἔστιν ὁ τόπος, ὁ ἐκ σανίδων τὸ ἔδαφος.

524. (1664) Traité contre les danses et les comédies « Chapitre XII. Du Dimanche et des jours des Fêtes. » pp. 54-66

Eusèbe écrit que Constantin a fait beaucoup d’ordonnances touchant la piété avec laquelle les fidèles doivent célébrer le jour du Dimanche, et les Fêtes des Saints Martyrs, et qu’il a commandé qu’on quittât toutes les occupations extérieures et mondaines ; afin qu’on pût dans cette liberté, et dans ce repos fréquenter les Eglises, et prier avec plus d’assiduité et de ferveur ; et nous rapporterons encore plus bas plusieurs autres ordonnances des Empereurs sur ce sujet ; par lesquelles il paraît évidemment qu’il n’y a rien de si contraire aux lois divines et humaines, et à la raison même, que d’employer à la volupté, et au plaisir, des jours qui sont consacrés au culte de Dieu, et institués pour ne vaquer qu’aux choses divines.

525. (1664) Traité contre les danses et les comédies « Chapitre XIV. Que les danses sont aussi défendues les jours des Fêtes par les lois Canoniques. » pp. 76-93

« Ut in sanctorum natalitiis bellimachiæ prohibeantur. » Il paraît donc clairement de toutes ces preuves, que les spectacles, les jeux et les danses sont illicites, au moins en ces saints jours, et que l’opinion de ceux qui restreignent la prohibition de ces choses au temps des divins Offices doit être rejetée, comme une invention de l’esprit humain et particulier.

526. (1819) La Criticomanie, (scénique), dernière cause de la décadence de la religion et des mœurs. Tome II « La criticomanie. » pp. 1-104

L’auteur, par une autre inconsidération, pour tirer parti du ridicule d’une vertu chimérique, s’est mis dans le cas de paraître se moquer de l’antique bonne foi, de la probité à toute épreuve, et lui préférer la bonne foi conditionnelle, la probité accommodante et vénale, à laquelle nous sommes parvenus, grâce aux plaisanteries outrées qui ont été faites contre l’exacte et austère vertu, à la satisfaction des fourbes polis, souples et raffinés dont le nombre a grossi ensuite plus librement et domine aujourd’hui partout. […] Il me paraît sensible que c’est encore sans juste raison, sans nécessité et malheureusement que Molière a employé un moyen extrême, l’arme terrible du ridicule, contre le probe, le délicat et trop sensible Alceste. […] L’auteur, en respectant et nous laissant intactes ces comédies, a paru en approuver ou légitimer le style, ce qui, eu égard à sa célébrité et au bruit qu’ont fait ses ouvrages, que tout le monde a voulu lire, qui sont devenus élémentaires pour beaucoup de gens, sous ce rapport aussi, a répandu infiniment plus de mauvais goût dans toutes les classes que ses bonnes pièces ne pouvaient en réformer.

527. (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « CHAPITRE VIII. De la Comédie les jours de fête. » pp. 159-179

Heureux siècle, où l’on respectait le grand précepte de la sanctification du sabbat, et où les autres jours même il fallait user de violence pour forcer les Chrétiens de paraître à la comédie ! […] Tout cela paraît encore plus évident, quand on pense que Dieu exige de bonnes œuvres les jours de fêtes.

528. (1744) Dissertation épistolaire sur la Comedie « Dissertation Epistolaire sur la Comedie. — Reponse à la Lettre d’une Dame de la Ville de *** au sujet de la Comedie. » pp. 6-15

Telles sont les pernicieuses maximes du monde, qu’une Dame craint, qu’elle ne passe pour une imbecille, une sotte devote, si elle doute, qu’il ne lui soit permis de faire, ce que l’exemple des autres paroît autoriser.

529. (1664) Traité contre les danses et les comédies « Chapitre XVI. Des périls auxquels on s’expose en allant au bal. » pp. 97-118

Les femmes et les filles y sont parées comme des temples, et il n’y a point d’ornement et d’invention qu’elles n’emploient pour paraître belles, et pour se rendre agréables.

530. (1759) Lettre à M. Gresset pp. 1-16

Brisez, Monsieur, ces plumes hardies, écrasez leurs blasphèmes, non par des raisonnements sérieux et théologiques ; il en paraît tous les jours d’excellents en ce genre, et dont la plupart ne sont point lus par ceux pour qui ils sont faits ; mais par les traits de cette plaisanterie fine et délicate que vous savez manier avec tant d’adresse sous le voile d’une allégorie ingénieuse, souvent plus persuasive que des arguments doctement froids et méthodiquement léthargiques.

531. (1825) Des Comédiens et du Clergé « article » pp. 60-68

Entre les citations, une seule m’a paru étrange : c’est la fin d’un couplet du Gymnase dramatiqueh ; certes, M.

532. (1671) De la connaissance des bons livres « DE LA COMEDIE  » pp. 232-248

Il souhaitait aussi qu’on dressât une Académie de jeunes gens bien choisis pour les Représentations, afin que les Comédiens ne fussent plus des hommes que la débauche ou la pauvreté aurait jetés à cette profession, et dont la vie eût quelque chose de répréhensible ; mais qu’étant sages et bien instruits il n’y eût rien en eux que de louable, et que cela parût extrêmement en leur action modeste, et leur prononciation bienséante.

533. (1771) Sermons sur l’Avent pp. 103-172

Ils ont écrit tous deux sur cette matiére, & dans leurs ouvrages paroît avec éclat tout ce que l’éloquence Chrétienne a de plus fort, de plus ingénieux, & de plus persuasis. […] Qu’il est permis & même ordonne de relâcher l’esprit : & que le théatre est aujourd’huy si purifié, que le vice y devient haïssable, parce qu’on l’y rend ridicule, & que la vertu n’y paroît avec guere moins d’honneur que dans les Chaires. […] Il parut plusieurs refutations de cette Lettre, sur tout un excellent Traité de l’illustre M.

534. (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 10 « Réflexions sur le théâtre, vol 10 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE DIXIEME. — CHAPITRE PREMIER. Peinture & Sculpture. » pp. 4-40

La licence du théatre a gagné jusqu’aux livres saints ; il vient de paroître de nouveaux Breviaires, où à la place des images de dévotion, dont ils étoient ornés autrefois, & qu’on a toutes suprimées, on a fait graver quatre actrices habillées en vertus, qui inspirent les vices contraires. […] Il en parut une en 1768, qui à le bien prendre, en fait la condamnation, & en montre le danger & le crime, dans un livre d’un mérite & d’une réputation médiocre, intitulé l’usage des Statues, dont les Journaux ont fait mention, Praxitele, dit l’auteur, fit plusieurs fois la statue de la courtisanne Phriné. […] Une Reine de Pegu pour arrêter le désordre des hommes, ordonna aux femmes de paroître devant eux dans l’état où l’on présente les statues.

535. (1774) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre seizieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre II. Charles IV & Charles V. » pp. 38-59

Je vois dans ces mémoires ce Prince donner des marques fréquentes de religion, entendre la Messe, honorer les reliques, respecter le Pape, parler décemment des choses saintes, ce qu’on ne trouve point dans les mémoires de nos jours où l’on rougit de paroître chrétien, même à la mort. […] un Conseiller au Parlement, Veideau de Gramon, qui laissant le bonnet & la robe à ses confreres, voulut paroître en militaire, couvert d’habits de brocard d’or, chargé de dentelles d’or & d’argent, & d’une garniture de rubans de diverses couleurs, son chapeau orné d’un bouquet de plumes attachées à un cordon de diamans.

536. (1607) Conviction véritable du récit fabuleux « letter » pp. 3-26

Et il y a bien d’apparence que gens de bon lieu, tels qu’ils sont pour la plus part, gens d’honneur et de science devant Dieu, et devant les hommes, gens qui ont renoncé au monde, auquel ils pouvaient paraître, et avoir quelque chose, gens qui se sont tous donnés au service de Dieu, qui y persévèrent pour sa gloire, pour le bien du public, et le salut de leurs âmes, Il y a bien, dis-je, d’apparence, que jamais ils aient été si convoiteux, que ce médisant les veut faire reconnaître. […] Qu’il le soit à Genève, chez les jésuites chez un gymnase, ou palestre d’honnêteté où la jeunesse est exercée pour paraître un jour heureusement en public.

537. (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « CHAPITRE IX. Sentiments de Tertullien. » pp. 180-200

Le théâtre est proprement le temple de Vénus, « proprie sacrarium Veneris », il n'a même paru que sous ce titre. […] C'est donc abjurer sa religion que d'y paraître.

538. (1760) Sur l’atrocité des paradoxes « Sur l’atrocité des paradoxes —  J.J.L.B. CITOYEN DE MARSEILLE, A SON AMI, Sur l’atrocité des Paradoxes du Contemptible J.J. Rousseau. » pp. 1-128

Il rejoignit ensuite son Père, sans faire paraître le moindre trouble, & comme s’il se fut seulement égaré, il demanda ce qu’était devenu son Frère. Comme ce jeune Prince ne paraissait point, & que la nuit approchait, ses Officiers se partagèrent pour le chercher. […] Pour me servir contre lui de tous mes avantages, dès que le Luthéranisme & le Calvinisme parurent en France, ceux qui l’avaient embrassé furent longtemps persécutés. […] « C’est là qu’ils ne doutent point que le Ciel ne punisse les coupables par l’horreur de leurs forfaits, quand Oreste bourelé de sa propre conscience y fait ses plaintes & paraît publiquement agité de sa fureur. […] Critias ou Crinias, célèbre Médecin, qui parut quelque tems après Hypocrate, Liberta Capitaine intrépide qui assura la liberté de la Ville, en poignardant entre la Porte Royale & la Seconde, le lâche Cassant, Consul de Marseilles, qui devait la livrer au Roi d’Espagne en l’an 1596, &c.

539. (1697) Essais de sermons « POUR LE VINGT-TROISIÈME DIMANCHE D’APRÈS LA PENTECÔTE. » pp. 461-469

Tout ce qu’il vous est possible pour paraître belle, agréable, charmante, et pour être du nombre de celles à qui on vient rendre des hommages comme à des divinités visibles.

540. (1766) Réflexions sur le théâtre, vol 5 « Réflexions sur le théâtre, vol 5 — REFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE CINQUIÈME. — CHAPITRE III. Suite du Mariage. » pp. 55-79

Il parut dans le temps beaucoup de critiques & de contrecritiques. […] La jeune femme parut avec éclat sur le théatre, & se fit une foule d’adorateurs.

541. (1766) Réflexions sur le théâtre, vol 5 « Réflexions sur le théâtre, vol 5 — REFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE CINQUIÈME. — CHAPITRE VI. De l’indécence du Théatre. » pp. 114-137

Il parut l’année suivante un ouvrage Espagnol d’un Bénédictin contre les spectacles, où l’on prouve qu’ils sont contraires à la religion & aux mœurs. […] La maison d’Autriche n’a jamais paru aimer le théatre ; il n’y a que l’Impératrice régnante qui a fait passer le Rhin aux spectacles François, que ses ancêtres avoient aussi peu goûté que la nation.

542. (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Chapitre IV. Bassesse légale du métier de Comédien. » pp. 75-100

Ce fut la dernière fois que Lully parut parmi eux, il n’osa jamais faire aucune fonction ni se montrer à aucune assemblée. […] Au contraire, tout ce qu’il y a eu de Princes sages, vertueux, ou grands génies, Jules César lui-même, tout débauché qu’il était, l’ont méprisé, n’y ont paru que malgré eux et avec dégoût, ont supprimé les pensions des Acteurs, ont fait des lois sévères, sinon pour l’abolir, ce que la corruption des mœurs rendait presque impossible, du moins pour en réformer les abus, ce qui n’était guère plus facile.

543. (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Chapitre VII. De l’infamie canonique des Comédiens. » pp. 153-175

Cette loi au contraire paraît dire qu’il faut en faire métier ou habitude : question superflue ; qui peut compter les pièces que joue un Acteur, et les péchés qu’il fait commettre ? […] ), ont paru si nécessaire aux Conférences de Paris (Tom.

544. (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « CHAPITRE IV. Suite des effets des Passions. » pp. 84-107

avec quelle profonde humilité, quelle édifiante dévotion, va-t-il paraître à l'Eglise ! […] Dans les Fêtes de la Paix (juillet 1763.) par Favart, farceur célèbre, il paraît sur le théâtre, contre toutes les ordonnances, un Ecclésiastique qui dit cent sottises à une femme mariée, pour la séduire.

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