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359. (1819) La Criticomanie, (scénique), dernière cause de la décadence de la religion et des mœurs. Tome II « La criticomanie. » pp. 1-104

Cette dissolution des mœurs publiques, qui avait déjà dans des rangs supérieurs un ancien foyer indicatif aussi de la route que pouvaient suivre les objets de cette autre leçon violente, est descendue, par la voie des spectacles, jusque dans les derniers rangs de la société. […] Ce concours avait opéré le renversement de l’ancienne constitution morale, que les philosophes à qui on l’impute jouaient encore à Colin-Maillard. Les écrivains bien intentionnés de notre temps, en réfléchissant sur le passé, s’abstiendraient sûrement dans bien des cas de ce mode dangereux d’instruction, s’il n’était consacré par l’usage, par l’exemple imposant des anciens, par des préjugés bien enracinés, surtout, s’il n’était soutenu aujourd’hui par les passions mêmes qu’il a fait naître, ou étendues et fortifiées, les quelles repoussent toute réflexion, et même tout soupçon qu’il soit mauvais, qui entraînent tout le monde depuis si long-temps comme elles ont entraîné l’auteur de la satire de Dervière, tartufe de bienfaisance, dans la comédie des Deux Gendres, satire qui place les hommes véritablement bienfaisants dans la situation malheureuse où le tartufe de religion a placé les vrais dévots.

360. (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre douzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et litteraires, sur le théatre. — Chapitre II.  » pp. 37-67

On ressuscire une femme Greque, qu’il avoit épousée & fait mourir, & l’on réchauffe les froides cendres de son ancien amour : ses enfans se déclarent les amans de leur belle mere, & le vieux guerrier mourant est leur rival. […] que l’amour est déplacé, dangereux, indécent dans la tragédie, que l’ancien théatre a pour les mœurs une grande supériorité sur le nouveau, qu’il seroit à souhaiter que les piéces modernes fussent aussi solides, aussi chastes, aussi pleines d’instruction que les poëmes dramatiques des Grecs. […] Dans les quatre gros volumes de l’Art de la comédie, le sieur Caihava est si enthousiasmé de Moliere, qu’il le regarde comme la source, le docteur, le centre, la regle unique de tout le théatre ; ses œuvres sont plus que les aphorismes divins d’Hypocrate dans la médecine, Aristote dans l’ancienne philosophie, le digeste & le code dans la Jurisprudence.

361. (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme. — Chapitre VIII. Du Clergé comédien. » pp. 176-212

Ce fut même l’occasion d’une brouilleries de plusieurs années avec ses anciens maîtres qui le blâmoient. […] L’Académie a d’ailleurs des Evêques  & même des Archevêques, comme celui de Toulouse, (Lomenie,) plus ancien que celui d’Aix, celui-ci l’emporte-t-il donc sur la Religion de son confrere, jusqu’à mériter ce sur-tout en sa présence ? […] Mais les Anglois, par un ancien respect pour leur Poëte favori, ont fait représenter un grand nombre de fois ce maussade Amphigourri, & l’ont vu avec entousiasme ; ils y ont trouvé de la vérité, du sublime, du tendre, du naïf, du bouffon, il y a de tout en effet ; c’est une espece de Pouding, de ragoût à l’angloise, où on mêle toute sorte de drogue qui picotte agréablement le palais Britannique.

362. (1733) Dictionnaire des cas de conscience « Comédie. » pp. 765766-806

C’est une sorte de poème dramatique qui a été inconnu aux Anciens, et qu’on croit avoir été inventé par le Tasse l’an 1573. […] qui permettent à quelques personnes, dans la vue de quelque utilité, et non de quelque plaisir, de lire les Comédies et les Fables des Anciens ; mais on n’a jamais permis d’assister aux Comédies, et d’en être spectateurs. […]  » Dans l’Homélie 38. sur le même chap. 5. de Saint Matthieu vers la fin, il dit que les Acteurs des Comédies ont été déclarés infâmes par les lois des Anciens. […] Un ancien Auteur parmi les ouvrages du même Saint Augustin Aut. […]  » Or dans la pensée d’un ancien Auteur parmi les ouvrages de Saint Augustin, par les pompes du diable, on doit entendre les vanités du siècle, et tout ce qui peut exciter au-dedans de l’homme l’ambition et les mauvais désirs de la chair

363. (1766) Réflexions sur le théâtre, vol 5 « Réflexions sur le théâtre, vol 5 — REFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE CINQUIÈME. — CHAPITRE VIII. Comédie du Tartuffe. » pp. 161-179

Tout le reste est trop bon pour avoir besoin de correctif) Selon divers besoins, il est une science D’étendre les liens de notre conscience, (On voit par là que les besoins physiques & l’usage qu’on en fait en morale sont plus anciens que Marmontel & les autres apologistes du théatre. Cette doctrine est même plus ancienne que l’oracle Moliere, elle remonte à Onan.

364. (1825) Encore des comédiens et du clergé « CHAPITRE II. Réflexions sur le titre de l’ouvrage intitulé : Des Comédiens et du Clergé, et sur les charlataneries littéraires, politiques et religieuses. » pp. 52-86

La justice et l’humanité qui y président font déjà oublier la vente odieuse de Parga d, ainsi que les excès de lord Maitlande, qui appartenaient à l’ancien ministère. […] On cite en effet un rapport officiel du ministre de la police générale de Russie, en date du 17 mai 1813, qui porte à deux cent quarante-trois mille six cent dix cadavres d’hommes, et cent vingt-trois mille cent trente-trois de chevaux trouvés le long de la route de Moscou, dans les bois et dans les champs, dont la recherche fut faite par ordre de l’empereur de Russie, au printemps qui suivit l’incendie de cette ancienne capitale de la Russie.

365. (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « CHAPITRE VIII. De la Comédie les jours de fête. » pp. 159-179

Dans les fêtes nous chantons des cantiques, nous écoutons la divine parole, nous faisons des prières, nous approchons des sacrements ; aux spectacles on chante des chansons licencieuses, on prêche la morale lubrique de Quinault, les impiétés de Molière, on rend hommage aux anciennes et aux nouvelles Déesses, à Vénus et aux représentantes. […] Dimanche, C. 5.), sans compter une multitude d’anciens, on verra que le sentiment presqu’unanime condamne les spectacles les jours de fête.

366. (1694) Décision faite en Sorbonne touchant la Comédie, avec une réfutation des Sentiments relachés d’un nouveau Théologien, sur le même sujet « Décision faite en Sorbonne touchant la Comédie. » pp. 1-132

On trouve des Canons12 qui permettent à quelques personnes, dans la vue de quelque utilité et non de quelque plaisir, qui permettent, dis-je, de lire les Comédies et les Fables des Anciens ; mais on n’a jamais permis d’assister aux Comédies et d’en être spectateurs. […] » Dans son Homélie 38 sur le même Chapitre onzième de saint Matthieu36 sur la fin, il dit que « les Acteurs des Comédies ont été déclarés infâmes par les Lois des anciens ». […]  » Dans le second de la Cité de Dieu Chapitre 9, Saint Augustin39 parlant des Comédies en général, rapporte ce qui avait été dit autrefois par un Ancien, que jamais on ne les eût approuvées ni les crimes qu’elles représentent, si les mœurs des hommes qui étaient souillées des mêmes vices ne les eussent souffertes. Un ancien Auteur, parmi les ouvrages de saint Augustin40 dit, que « pour obtenir le pardon entier de ses péchés, on doit s’abstenir des Spectacles : car si Dina ne s’était point exposée à voir ce qu’elle ne devait point voir, elle ne se serait point perdue ». […]  » Or dans la pensée d’un ancien Auteur parmi les ouvrages de saint Augustin ; par les pompes du diable, on doit entendre les vanités du siècle et tout ce qui peut exciter au-dedans de l’homme l’ambition, et les mauvais désirs de la chair.

367. (1664) Traité contre les danses et les comédies « Chapitre XVI. Des périls auxquels on s’expose en allant au bal. » pp. 97-118

On y peut bien remarquer la vérité de cette ancienne sentence, que le regard produit l’amour.

368. (1664) Traité contre les danses et les comédies « INSTRUCTION, et avis charitable sur le sujet des Danses. » pp. 177-198

Saint Augustin assure que c’est un reste de Paganisme, d’autant que les anciens Idolâtres par cette cérémonie profane honoraient leurs faux Dieux.

369. (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « XXXV. Conclusion de tout ce discours. » pp. 138-152

Quelquefois à l’exemple des anciens canons, dont il a pris tout l’esprit, il se contente de les appeler « des spectacles inutiles : ludicra et inania spectacula  » Ibid. p. 6. etc.

370. (1759) Lettre à M. Gresset pp. 1-16

Vous joignez à cet enjouement les grâces du style, et cette facilité, cette aisance originale, où l’on ne voit nul travail d’esprit, et qui ajoute infiniment à l’agrément et à la nouveauté de vos pensées ; elle en fait le charme ; et il serait difficile d’en trouver aucun modèle dans les Poètes Latins, ni dans les Français anciens et modernes.

371. (1778) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre vingtieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre III. Suites des Mélanges. » pp. 68-117

On ne connoissoit auparavant que très-peu d’alliances de l’ancienne noblesse & de la haute robe avec les gens riches. […] On craignit toute sa vengeance, on se jette à ses pieds (attitude très-lascive), on lui fait l’aveu de tout, on lui débite l’anecdote ou plutôt la sable des anciennes amours, on demande grace, on renonce au portrait commencé, on promet la plus grande fidélité. […] Cet homme célebre par sa facilité à varier & à rendre, par les gestes, les pas, les mouvemens des danseurs, les progrès & les nuances du vice, a si fort plus par ses talens honteux & méprisables, d’empoisonneur public, que les directeurs de l’opéra l’ont fait venir d’Italie à grands frais, lui ont donné la préférence, contre l’usage, sur tous les autres danseurs & compositeurs plus anciens & aussi habiles que lui, mais moins licencieux ; &, pour payer le profondes blessures qu’il fait aux bonnes mœurs, lui ont assuré vingt mille livres de pension. […] Il inspire plus que toutes les tragédies anciennes & modernes, l’humanité & la bienfaisance ; témoins Hérode dans Mariamne, Brutus & ses enfans, la Mort de César, Mahomet & Oreste, Semiramis.

372. (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 10 « Réflexions sur le théâtre, vol 10 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE DIXIEME. — CHAPITRE IV. Spectacles singuliers. » pp. 106-127

On a consulté Justelipse, Bullinger, Rosinus ; on s’est donné à peu de frais, un grand air d’érudition sur les anciens théâtres d’Athènes & de Rome ; on n’a pas même négligé les savants traités d’optique, de perspective, de statique, d’acoustique, avec l’ornement à la vérité peu divertissant, de quelques formules algébriques, pour déterminer les proportions les plus propres à la propagation du son, à la distribution de la lumiere, au jeu des machines ; on a même voyagé exprès en Italie, pour lever le plan des théâtres de Rome, de Venise, de Naples, de Florence, de Parme, de Milan, pour en fondre toutes les beautés dans celui de Paris, à qui l’on doit solemnellement donner le glorieux titre de théâtre de la Nation. […] C’est un reste des anciennes comédies des confreres de la Passion, plusieurs Villes ont beaucoup des cérémonies pareilles.

373. (1774) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre seizieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre II. Charles IV & Charles V. » pp. 38-59

Personne en effet ne ressembloit mieux aux anciens Paladins & aux Héros de la mithologie. […] Il crut retrouver à Naples ses anciens amis, y ménager des intelligences & y reprendre la souveraineté.

374. (1767) Réflexions sur le théâtre, vol 6 « Réflexions sur le théâtre, vol 6 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SIXIÈME. — CHAPITRE IV. Extrait des Lettres de M. Clément. » pp. 85-106

Voici du très-nouveau & très-curieux, une anecdote de l’Opéra de Suse, du temps d’Assuérus, qui justifie les soupçons de quelques Savans, que le goût pour les filles de théatre est aussi ancien que le théatre même (qui en doute ? […] Les anciens mysteres que jouoient les Confrères de la Passion, dictés par une sincère piété, furent d’abord des actes publics de religion, ils étoient représentés sous l’autorité, & en présence des Magistrats dont la vertu ne peut être suspecte1.

375. (1768) Observations sur la nécessité de la réforme du Théatre [Des Causes du bonheur public] «  Observations sur la nécessité de la réforme du Théâtre. » pp. 367-379

Le Prélat s’éleve contre les chants passionnés de Lulli, contre les dangers de représenter, même l’amour légitime à cause des circonstances qui l’accompagnent, contre les scandales mêlés aux représentations du Théâtre ; il ramene à son opinion les Peres, les Philosophes anciens, Platon, & même le Philosophe Grec ; enfin il combat la Comédie par la vie sérieuse que commande l’esprit de la Religion.

376. (1759) L.-H. Dancourt, arlequin de Berlin, à M. J.-J. Rousseau, citoyen de Genève « L. H. Dancourt, Arlequin de Berlin, à Mr. J. J. Rousseau, citoyen de Genève. » pp. 1-12

[NDE] Valère Maxime, Les Actions et les paroles remarquables des anciens [Facta et dicta memorabilia], Paris, M. 

377. (1825) Encore des comédiens et du clergé « NOTICE SUR LE MINISTERE FRANÇAIS EN 1825. » pp. 87-100

Parmi les hommes les plus aigris contre les ministres, on en remarque dans les rangs des congréganistes et des ultra-monarchiques de toutes les couleurs, particulièrement parmi les compétiteurs du fauteuil ministériel, entre lesquels on aperçoit d’anciens hommes d’état, qui jadis s’étaient attelés au char de la sainte alliance.

378. (1731) Discours sur la comédie « TABLE DES MATIERES CONTENUES DANS CE VOLUME. »

Son étendue ancienne, 204 R Racine le père, loué pour avoir quitté le Théâtre, 28 Racine le fils, beau portrait qu’il fait de la Comédie, 25 Riccoboni Comédien, critiqué sur ce qu’il dit de saint Charles, 235 et suiv.

379. (1674) Le Theâtre François pp. -284

Mais l’intention de ceux qui l’ont inuentée estant suiuie, elle ne peut produire que de bons effets, & cest sur le pied de cette sage Politique de l’ancienne Grece, que les Latins, & apres eux, tous les autres Peuples de l’Europe ont jugé à propos d’introduire le bel vsage de la Comedie, & d’apuyer les Comediens. […] La Comedie n’a rien de cruel comme les spectacles des anciens Gladiateurs, dont il se void encore quelques restes en Alemagne en Angleterre, & en Italie. […] C’est ce qui doit aisement persuader, qu’ils sont d’aussi ancienne origine l’vn que l’autre, & que dés qu’ils s’est parlé au Monde de Comedie, il s’est parlé de Poëtes & de Comediens. […] Et c’est, comme i’ay dit, cette consideration qui a porté principalement les anciennes Republiques les mieux policées à autoriser la Comedie. […] La Posterité luy sera redeuable auec nous du secret qu’il a trouué de la belle Comedie, dans laquelle chacun tombe d’acord qu’il a excellé sur tous les anciens Comiques, & sur ceux de nôtre temps.

380. (1758) P.A. Laval comédien à M. Rousseau « P.A. LAVAL A M.J.J. ROUSSEAU, CITOYEN DE GENÈVE. » pp. 3-189

Voilà contre qui les Magistrats et; les Prêtres ont été en droit de sévir ; l’abus du nom de Comédien chez les Anciens comme chez nous est donc sans contredit l’origine de toutes les indignités dont mille honnêtes gens sont depuis long-tems les victimes. […] Blâmez-vous la sagesse de ces Anciens, qui pour inspirer l’horreur de l’yvrognerie à leurs enfans, faisoient enyvrer leurs esclaves ? […] Quelle comparaison ferez-vous de la nôtre avec celle de ces Anciens ? […] Secondement on n’ignore pas que ceux qui y paroissent encore opposés, ne seroient point fâchés qu’on leur arrachât un consentement que la bienséance ne leur permet pas d’offrir, ou de donner même avec facilité, pour ne pas marquer trop peu d’attachement aux anciens usages. […] Si le Genevois conserve une espéce d’attachement à ses anciennes coutumes, s’il aime à se rassembler pour assister au prix du Canon ou de l’Arquebuse, c’est parceque ces sortes de parties de plaisir ne sont pas fréquentes.

381. (1742) VIII. Conférence. De la Comédie, contraire aux promesses du Batême [Conférences théologiques et morales, IV] « X. Conference sur les sacremens. » pp. 223-247

, la coutume n’est, à proprement parler, qu’une ancienne erreur, si elle n’est pas fondée sur la justice & sur la vérité. […] Les pasteurs les dénoncent publiquement comme excommuniés tous les Dimanches dans leurs Prônes aux Mesles de Paroisse, en conformité des decrets des anciens Conciles.

382. (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre douzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et litteraires, sur le théatre. — Chapitre VII. Troisieme suite du Fard. » pp. 171-194

Les anciens faisoient vendre à Cythere, des suaires à la porte du Temple de Venus, quelle leçon ! […] L’ancien usage de séparer les cheveux sur le somet de la tête, & de les coucher sur les deux côtés, se rétablit.

383. (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quatorzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littérairesn sur le théatre. — Chapitre IV [III]. La Grange & Destouches. » pp. 90-114

.° par l’exemple de tous les Poëtes dramatiques, dont il prétend que la plupart des piéces sont faites sur les anciennes. […] On peut dire de Moliere sans lui faire injustice, qu’il n’est pas digne d’être imité par ses dénouemens, qui tiennent plus des anciens & des farceurs d’Italie, que des grands-hommes que je viens de nommer, Corneille & Racine.

384. (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme. — Chapitre I. Continuation des Mêlanges. » pp. 7-31

Elle est si commune, si ancienne, si puerile, qu’elle n’a aucun sens. […] Le sieur Serane, ancien Doctrinaire, Professeur d’Histoire, Instituteur de la Jeunesse, vendeur d’engrais de terre ; dans son Traité de l’Education, ose avancer : Il s’en faut bien que dans Lafontaine ainsi que dans Phedre, toutes les Fables soient également propres à l’éducation des Enfans.

385. (1766) Réflexions sur le théâtre, vol 5 « Réflexions sur le théâtre, vol 5 — REFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE CINQUIÈME. — CHAPITRE VII. Suite de l’Indécence. » pp. 138-160

Les anciens comiques avoient leurs juremens, Hercule, Jupiter, Dii te perdant ; ne traitons-nous pas aussi insolemment notre Dieu ? […] Ce ton de hardiesse & de liberté sans bornes, cet oubli de toutes les formes anciennes auxquelles tiennent l’ordre & la tranquillité, une insatiable cupidité de l’or, qui a détruit le premier esprit de tous les corps, un luxe extravagant, une licence impudente, un sacrifice entier de toute pudeur & de toute honnêteté, voilà les mœurs de notre siecle ; & on ose vanter notre philosophie qui s’étend de proche en proche !

386. (1772) Réflexions sur le théâtre, vol 9 « Réflexions sur le théâtre, vol 9 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE NEUVIEME. — CHAPITRE I. Réformation de Moliere. » pp. 4-28

Celles de l’ancien Théatre lui en ont souvent fourni la matiere. […] On pourroit faire de tous ces drames anciens & nouveaux, aussi bien que de tous ceux de Moliere, des analyses & des résultats de morale à la Chamfort.

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