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244. (1694) Sentiments de l’Eglise et des Pères « CHAPITRE II. Excellentes raisons qui ont porté les Pères de l’Eglise à condamner les Comédies, et à les défendre aux Chrétiens. » pp. 12-28

Cela suffirait pour faire rentrer dans eux-mêmes les amateurs de ce profane divertissement ; mais je les prie d’écouter encore de quelle manière S.

245. (1694) Réfutation d’un écrit favorisant la Comédie pp. 1-88

C’est assez pour condamner un abus que l’on trouve dans le Texte sacré, des Lois et des enseignements qui y soient contraires : Et si l’Apôtre saint Jean a dit que le monde ne pourrait pas tenir les Livres qui décriraient le détail de la vie de Jésus-Christ ; on peut dire que toute la vie d’un homme ne suffirait pas pour lire l’Écriture, si elle était entrée dans le détail de chaque action, pour la justifier comme bonne, ou la condamner comme mauvaise. […] D’abord on ne louait que la beauté extérieure des Idoles, et cela suffisait, selon que nous lisons dans la Sagesse,Sap. 14. 18. […] Si une passion ne passait point les règles de la Loi de Dieu, elle ne serait pas bonne pour le Théâtre : il faut pour qu’elle plaise qu’on y voie succomber la raison ; ce qui suffit pour la rendre mauvaise : Et si cela se représente en public comme la Comédie est toujours publique, il y entre du scandale ; et c’est ce que saint Thomas n’approuva jamais, puisqu’il condamne dans les divertissements toutes les paroles et les actions mauvaises, et capables de nuire.

246. (1756) Lettres sur les spectacles vol.1 pp. -610

Je crois, Messieurs, que l’exposé que je viens de faire, suffira pour réfuter & détruire les idées défavorables que vous avez essayé de donner de cet Ouvrage. […] Il suffit, dit-il, d’être novateur, pour être austere 48. […] Il ne suffit pas d’y apporter de la pénétration, de la sagacité & de l’éloquence ; il faut y joindre un amour héroïque pour la sagesse, la vertu & l’humanité. […] Ils disent enfin que la peinture fidelle des passions & des peines qui les accompagnent suffit seule pour les faire éviter avec tout le soin dont nous sommes capables. […] A peine peut-il suffire à repomper par les oppressions du fisc l’or que nos complots lui arrachent.

247. (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre treizieme « Réflexions morales, politiques, historiques,et littéraires, sur le théatre. — Chapitre III.  » pp. 75-112

Tout le reste n’est que remplissage ; les moindres Acteurs y suffisent. […] Ils sont en trop petit nombre pour y suffire ; dans trois ou quatre mois les Chefs-d’œuvres seront épuisés.

248. (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre treizieme « Réflexions morales, politiques, historiques,et littéraires, sur le théatre. — Chapitre [V].  » pp. 156-192

Les graces naturelles suffisent au besoin de l’homme. […] Il suffira de rapporter un passage de S. 

249. (1760) Lettre à M. Fréron pp. 3-54

Leur vertueuse simplicité leur avait persuadé qu’il me suffirait d’avoir des mœurs et quelque capacité pour faire ma fortune. […] Il me suffit qu’elle ne scandalise pas et qu’elle sait à cet égard au niveau de toutes les professions : il en est de beaucoup plus utiles, il en est dont l’objet est sacré, tous ceux qui sont à portée d’exercer celles-ci, qui en ont la capacité, pechéraient selon moi mortellement, puisqu’ils n’useraient pas des dons de la Providence, ils manqueraient tout à la fois à la reconnaissance envers Dieu et à la charité envers le Prochain, en ne faisant pas le mieux dont ils sont capables ; mais un particulier comme moi, qui n’a pas lieu de prétendre à ce degré sublime d’utilité, et de capacité, un honnête homme indigent sans autres ressources que ses talents appuyés de quelque éducation, n’a-t-il pas raison de préférer le bien qu’il peut faire au mal qu’il était contraint de faire essuyer à tout le monde et très souvent contre sa conscience.

250. (1733) Traité contre les spectacles « TRAITÉ CONTRE LES SPECTACLES. » pp. 145-246

j’aie montré jusqu’ici que l’idolâtrie règne dans toute sorte de jeux (ce qui devrait suffire pour nous les faire haïr) tâchons néanmoins d’appuyer encore par de nouvelles raisons, le sujet qui est en question ; ne fût-ce que pour répondre à quelques-uns, qui se prévalent de ce qu’il ne paraît point de loi positive, qui nous défende d’assister aux spectacles :1. […] Pour nous, il ne suffit pas que nous ne fassions point le mal, il faut encore que nous n’ayons aucun commerce avec ceux qui le font.

251. (1670) Du delay, ou refus de l’absolution [Les Instructions du Rituel du diocèse d’Alet] « Du delay, ou refus de l’absolution. » pp. 128-148

Ne suffit-il pas que le penitent promette au Confesseur de remedier à ces empeschemens, pour estre en estat de recevoir l’absolution ?

252. (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique —  CHAPITRE VIII. Dans quelle Nation la Poësie Dramatique Moderne fit-elle les plus heureux progrès ? » pp. 203-230

Si l’on en croit Gravina & Crescembeni, les Italiens ne connoissent dans ce Genre de rivaux que les Grecs : & pour confondre la jalousie des autres Nations, il leur suffit des Tragédies du Cardinal Delfino.

253. (1667) Traité de la comédie et des spectacles « Sentiments des Pères de l'Eglise sur la comédie et les spectacles — 5. SIECLE. » pp. 147-179

Il n'est point nécessaire de nous étendre plus au long sur ce sujet, il suffit de vous représenter en peu de mots, ce que vous devez rejeter, et ce que vous devez aimer.

254. (1640) Lettre apologétique pp. 2-42

L’idée semble être qu’il ne suffit pas faire une bonne œuvre si la raison pour laquelle on agit est vicieuse.

255. (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « Chapitre I. Est-il à propos que la Noblesse fréquente la Comédie ? » pp. 3-19

Le théâtre est le plus grand des flatteurs, le règne de la flatterie ; il suffirait pour leur faire tourner la tête.

256. (1715) La critique du théâtre anglais « CHAPITRE I. L’obscénité du Théâtre Anglais dans le langage. » pp. 1-92

Je ne me pique pas au reste d’avoir parcouru tout le Théâtre Anglais ; mais sans compter les autres Comédies dont j’aurais occasion de parler dans la suite, celles que je viens de citer suffisent déjà pour mettre le Lecteur au fait. […] J’avoue néanmoins que l’intérêt de la vertu n’a pas toujours été l’objet de leur plume : mais au regard de Fletcher en particulier, il me suffit que ses derniers Ouvrages soient les plus honnêtes ; c’est une preuve ou que ce Poète s’est corrigé, ou que les endroits répréhensibles dans ses Comédies étaient de la façon de Beaumont, lequel mourut avant Fletcher.

257. (1671) La défense du traité du Prince de Conti pp. -

Il suffit de dire sur ce point, qu’il était Prince du Sang Royal le plus noble, et le plus illustre qui soit sur la terre. […] Il suffit de savoir que dans un dérèglement si général, ce jeune Prince n’eut pas la force de résister au torrent, et à la violence des tentations qui l’environnaient. […] Ces paroles sorties de la bouche du plus grand, et du plus éclairé Roi du monde, suffiraient pour faire l’éloge entier de cet illustre Prince. […] Cela suffit pour faire voir que la proposition de la Dissertation, n’est point absolument véritable. […] Ce que l’Auteur de la Dissertation dit en cet endroit, étant fidèlement rapporté suffit pour détruire sa proposition.

258. (1733) Theatrum sit ne, vel esse possit schola informandis moribus idonea « Theatrum sit ne, vel esse possit schola, informandis moribus idonea. Oratio,  » pp. -211

Vous croyez qu’il vous suffit d’être placés dans un rang distingué parmi les Poëtes Dramatiques, sans vous mettre fort en peine du rang qu’on vous donnera entre les bons Citoyens. […] Ces Poëtes conviendront, à la vérité, qu’ils ne sont pas des Censeurs fort rigides, mais ils nous diront qu’après tout, ce n’est pas à eux de réformer le monde : qu’il leur suffit de mettre tout leur soin à suivre les traces des Inventeurs de l’Opera, c’est-à-dire, à faire un Spectacle agréable de tout point : que leur Thêatre est un jardin public, où il n’est pas question d’arbres fruitiers ; mais d’allées riantes, de parterres semés de diverses fleurs, de jets d’eau variés en cent manieres, de bosquets qui rétentissent du chant des oiseaux, de statuës qui ayent de l’ame & de la vie ; de tout enfin ce qui peut contribuer à l’élégance du lieu & à l’agrément de la vûë. […] Plût au Ciel que les Auteurs de Théatre le comprissent également, si pourtant il suffit en pareille matiere de comprendre sa faute pour s’en repentir !

259. (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme. — Chapitre V. Autres Mêlanges. » pp. 121-140

Presque toutes ses pieces sont le fruit de quelque passion, il n’y en a pas purement de génie : à quelques farces près, qui ne l’auroient pas immortalisé, on peut dire de son Théatre en général, la colere suffit, & vaut un Apollon .

260. (1769) Réflexions sur le théâtre, vol 8 « Réflexions sur le théâtre, vol 8 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE HUITIEME. — CHAPITRE V. Réforme de Fagan. » pp. 110-128

Cela seul doit suffire pour s’en abstenir tout-à-fait : il est si difficile de ne pas s’y livrer avec passion !

261. (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre VI. Des Ariettes, & des autres parties du Chant théâtral à une seule voix. » pp. 297-328

Il suffit de placer deux Romances, tout au plus, dans un Poème lyrique d’un Acte.

262. (1666) Réponse à la lettre adressée à l'auteur des Hérésies Imaginaires « Ce I. avril 1666. » pp. 1-12

Car en vérité l’exemple de Desmarets ne suffisait pas.

263. (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « CHAPITRE II. Des Spectacles des Communautés Religieuses. » pp. 28-47

Il doit suffire de manger un peu de fruit à la fin de l’histoire dans la chambre des assemblées (Tit. des récréations, n.

264. (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « CHAPITRE III. Des Pièces de Collège. » pp. 48-67

Une austère sagesse doit être l’âme des académies, et pour donner de l’émulation et une honnête hardiesse à des jeunes gens, il suffit de faire, comme à l’Université de Paris, des exercices classiques sur les Auteurs. » M.

265. (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — TROISIEME PARTIE. — Tragédies à conserver. » pp. 128-178

En effet, les raisons qu’il donne, pour n’avoir pas fait jouer un grand rôle à l’amour dans sa Thébaïde, lui auraient suffi pour se dispenser d’en faire usage dans ses autres Pièces ; on en sera aisément convaincu, si l’on veut relire la dernière période de sa Préface.

266. (1666) La famille sainte « DES DIVERTISSEMENTS » pp. 409-504

Outre le poids des voix le nombre n’y doit point manquer, ni une, ni deux ne rempliraient pas l’oreille : Ces deux choses sont nécessaires, et néanmoins elles ne suffisent pas ; il est besoin que toutes les voix s’accordent et soient réglées par une même mesure. […] cela ne suffit-il pas pour nous défendre les danses, où il y a autant de dangers qu’il y a d’occasion de regards lascifs, de pensées impures et de complaisances illicites ? […] Quelques-uns qui ne connaissaient pas assez, comme le mal, s’il n’est exterminé, retourne avec plus de violence, après qu’il a été chassé, étaient d’opinion que ces deux statuts suffisaient pour le tenir en bride, et qu’il ne se trouverait personne, ou qui voulût faire des frais immenses, dont on ne se souviendrait plus dans un mois, ou qui fût disposé à quitter toutes les espérances d’une honnête condition pour faire le jongleur sur un théâtre : néanmoins il s’en rencontra de l’une et de l’autre sorte : Les uns firent le métier de farceurs sans regarder à l’infamie qui leur en revenait : Les autres qui étaient possédés d’une sotte ambition de gagner les bonnes grâces du peuple, de qui ils pouvaient espérer faveur pour entrer dans les premières Charges de Rome, ne craignirent point de mettre une grande partie de leurs biens à ériger ces superbes machines, qui pouvaient loger tout le peuple Romain. […] Quand il n’y aurait rien à craindre en cette sorte de jeux que la passion violente qui y attache les hommes, elle suffirait pour nous faire juger qu’il y a un lien secret et diabolique qui les y attire, et dont ils ne se peuvent dépêtrer, quand ils y sont pris : Ils ne peuvent ignorer qu’ils y perdent leur temps qui leur serait très précieux, s’ils le savaient priser, comme il mérite, qu’ils abandonnent leurs affaires domestiques, qui fondent devant leurs yeux, comme la cire devant le feu, qu’ils quittent le soin de leurs femmes et de leurs enfants, qui sont les obligations les plus pressantes de la nature : ils voient tout cela, et comme s’ils étaient enchantés, et qu’ils eussent perdu tout sentiment, ils ne s’en touchent point : Toute la maison va en désordre : les enfants sont tout nus, et quelquefois n’ont pas du pain ; la femme s’arrache les cheveux de désespoir : les créanciers enlèvent tout ; s’il y a cinq sols de reste, il les faut porter aux Jeux : Et ce qui est de plus déplorable en cette maladie, on n’en guérit point. […] Si ce crime était causé par la Chasse, comme il est si horrible, aussi il suffirait lui seul pour la faire condamner ; mais il n’est rien de si légitime, dont les méchants ne puissent abuser, il s’en est trouvés d’assez scélérats pour détremper le poison dans le sang de Jésus-Christ au sacré Calice, personne néanmoins n’a jugé que la Messe fut mauvaise à cause qu’un détestable s’est voulu servir de ce Calice qui porte la vie, pour donner la mort.

267. (1759) L.-H. Dancourt, arlequin de Berlin, à M. J.-J. Rousseau, citoyen de Genève « CHAPITRE I. Où l’on prouve que le spectacle est bon en lui-même et par conséquent au-dessus des reproches de M. Rousseau. » pp. 13-64

C’est tout au contraire que cette Pièce favorise leur tour d’esprit, qui est d’aimer et rechercher les idées neuves et singulières. »u S’il était vrai que le Public eût tant de goût pour les idées neuves et singulières, les vôtres sur la Musique Française et sur le spectacle seraient généralement adoptées, et pour réfuter votre opinion il suffirait sans doute de vous montrer le peu de partisans que ces idées ont acquis, mais avec des gens de votre espèce ce n’est pas assez que l’évidence pour les convaincre, il y faut joindre encore le raisonnement. […] Une injure répondue à une injure ne suffit point, cela ne peut se laver, s’effacer que par le sang de votre ennemi, ou le vôtre.

268. (1769) Réflexions sur le théâtre, vol 8 « Réflexions sur le théâtre, vol 8 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE HUITIEME. — CHAPITRE VI. Euphemie. » pp. 129-148

Un cœur ne suffit pas, mes transports, mon bonheur.

269. (1769) Réflexions sur le théâtre, vol 8 « Réflexions sur le théâtre, vol 8 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE HUITIEME. — CHAPITRE VIII. Sentiment de S. Thomas. » pp. 178-198

Thomas ne nomme pas expressément le théatre, ses principes suffisent pour décider la question ; l’application est aisée.

270. (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique — CHAPITRE II. Histoire de la Poësie Dramatique chez les Grecs. » pp. 17-48

Il suffit qu’une Action Dramatique ait une étendue convenable à sa nature.

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