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564. (1772) Réflexions sur le théâtre, vol 9 « Réflexions sur le théâtre, vol 9 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE NEUVIEME. — CHAPITRE IV. Pieces singulieres. » pp. 107-153

Moliere est inexcusable d’avoir donné en spectacle la débauche de Jupiter dans l’Amphitrion. Quel crime de prendre dans les livres saints le spectacle des plus grandes abominations, dont ils ne disent un mot que pour en inspirer de l’horreur, & en faire craindre le châtiment ! […] Un Auteur vertueux pourroit faire de l’Ecriture un usage plus légitime, y montrer la condamnation même du spectacle. […] Ce fut une fermentation générale, qui seule auroit dû en faire interdire la représentation ; & si les Echevins ne l’avoient empêché la sale de spectacle eût été trop petite, & peut-être y eût-il eu quelque sédition & les Catholiques auroient été maltraités. […] La singularité du spectacle, le genre tout neuf que l’Auteur a eu le courage de tenter, a d’abord blessé : on s’y est accoutumé, la piece a réussi.

565. (1664) Traité contre les danses et les comédies « Chapitre III. Que les Danses sont défendues aux Ecclésiastiques. » pp. 14-21

Le Concile de Laodicée dit qu’il ne faut point que ceux qui servent à l’Autel, ni qu’aucun Clerc se trouve jamais aux spectacles des Noces, et des Comédies.

566. (1825) De quelques naïves coutumes « De quelques naïves coutumes. » pp. 262-266

Outre que ces comédiennes coûtaient peu, le peuple assistait au spectacle en plein air ; et, puisque la santé ainsi que l’économie contribuent au maintien des mœurs, on conçoit cette exclamation de plusieurs sages publicistes : Qui nous rendra la morale du bon temps !

567. (1778) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre vingtieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre II. Suite du Clergé Comédien, » pp. 52-67

Louis, où, sous les loix & les auspices de la pieuse fondatrice, on donne à la noblesse françoise les plus belles leçons les plus beaux exemples de la piété chrétienne, si on en excepte les égaremens du spectacle. […] Il est vrai que Racine ne fit depuis que deux tragédies, Esther & Athalie, pleines de sentimens de religion, où il n’entre point de galanterie : mais tout est lié au théatre, d’une piece sainte on passe aisément à une piece profane ; & dans la piece sainte même, le goût du spectacle que l’on prend, la décoration mondaine qu’on étale, ne sont gueres moins dangereuses dans Esther & Athalie, que dans Phedre & Bérénice : Clairon est Clairon par-tout.

568. (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « CHAPITRE VII. De la frivolité et de la familiarité. » pp. 150-162

Les habitants de ces régions enchantées, malgré les rôles brillants qu'ils y jouent, ne sont assurément que de très petits êtres, je ne dit pas par la naissance, la fortune, la science, le mérite, la vertu ; ils ne sont pas même de jolis riens, ils sont au-dessous du rien, comme la Bruyère le disait du Mercure de son temps, et ce que l'article des spectacles et le scandaleux recueil des fadeurs et des licences de tous les galants du royaume n'empêchera pas de dire du Mercure moderne. […] Je ne parle que des divers germes de la familiarité dont je viens de faire le détail, et que les personnes les plus polies et les plus sages contractent dans la fréquentation du spectacle.

569. (1825) Des comédiens et du clergé « Des comédiens et du clergé. —  De certaines processions ou cérémonies religieuses, pratiquées par le clergé, et qui sont ou ont été beaucoup plus nuisibles au culte et a la morale publique que les comédies représentées sur nos théâtres.  » pp. 201-340

On a vu dans le chapitre précédent que les ecclésiastiques au mépris du onzième canon du troisième concile de Carthage, tenu l’an 397, avaient, non seulement assisté aux spectacles mondains donnés par les confrères de la Passion, qui, après leurs comédies saintes, mêlaient toujours quelques farces, mais encore qu’ils avaient eux-mêmes rempli des rôles et ouvert leurs églises pour ces sortes de représentations ; que les lois civiles, que l’autorité du prince, infiniment plus portées à maintenir le respect dû à la religion et au caractère sacré de ministre des autels, que les ecclésiastiques eux-mêmes, avaient arrêté ce débordement de scandale et d’obscénité, en défendant aux ecclésiastiques de jamais prendre part à ces sortes de représentations, en réglant les sujets des pièces de théâtres, et en ordonnant que la scène serait transportée hors des églises. […] J’ai déjà dit que le onzième canon du concile de Carthage, tenu en 397, fait défense expresse aux ecclésiastiques, non seulement de donner des spectacles mondains, mais même d’y assister ; Or, une grande partie de cette procession est bien certainement un spectacle des plus mondains et des plus obscènes qu’on puisse donner ; et qui l’ordonne ? […] Je sais que le président Hénault a légitimé la représentation des saints mystères, en disant dans son Abrégé chronologique de l’histoire de France u : « Non, ce n’était point la profanation de la religion, tout était spectacle, pour un peuple grossier, qui était attiré dans les églises, où les cérémonies même du service divin étaient mêlées de ces spectacles ; on ne célébrait pas seulement les fêtes, on les représentait ; le jour des rois, trois prêtres habillés en rois, conduits par une figure d’étoile qui paraissait au haut de l’église, allaient à une crèche, où ils offraient leurs dons, etc. ; de là le peuple courait au théâtre, où il retrouvait les mêmes sujets ; c’était encore lui remettre les choses de la religion sous les yeux. […] Le premier personnage qui paraissait sur ce théâtre était saint Jean l’Evangéliste, portant une couronne en forme de gloire, il ouvrait le spectacle en chantant : tota pulchra es, amica mea, etc. […] Les mêmes cérémonies et le même spectacle se répétaient le 15 août ; le 16 on jouait sur le théâtre une comédie morale.

570. (1684) Epître sur la condemnation du théâtre pp. 3-8

Loin de nous, l’appareil de tous ces vains spectacles, Qui doivent leur éclat aux fabuleux miracles ; Et dont tout l’art consiste à savoir ranimer D’aveugles passions qu’il nous faut réprimer.

571. (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « IV. S’il est vrai que la représentation des passions agréables ne les excite que par accident.  » pp. 10-18

Je le veux : mais il y paraît comme une belle, comme une noble faiblesse, comme la faiblesse des héros et des héroïnes ; enfin comme une faiblesse si artificieusement changée en vertu, qu’on l’admire, qu’on lui applaudit sur tous les théâtres, et qu’elle doit faire une partie si essentielle des plaisirs publics, qu’on ne peut souffrir de spectacle où non seulement elle ne soit, mais encore où elle ne règne et n’anime toute l’action.

572. (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre douzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et litteraires, sur le théatre. — Chapitre V.  » pp. 129-160

Les meres pour former le cœur de leurs filles, mettent entre leurs mains, l’histoire & l’art du libertinage, & les exposent elles-mêmes à l’incendie des spectacles ; qui le croiroit ? […] La femme sera fidelle à son mari ; s’entend s’il est aimable, si elle ne l’en trouve pas, on verra , on consultera les acteurs & les actrices ; elles en savent plus que les cent sages de la Grece  ; les coulisses, les romans, les spectacles occuperont toute la vie de ce peuple , &c. […] Les raisons de la tolérance sont fausses, nous l’avons vu ailleurs ; le danger prétendu des désordres que pourroit occasionner la cessation des spectacles, n’est pas à beaucoup près aussi grand que le danger du vice que donne leur représentation. […] On auroit donc beau dire le public a besoin de spectacle, la coutume lui en fait une nécessité, le Prince est forcé de le tolérer.

573. (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quatorzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littérairesn sur le théatre. — Chapitre I. De la Pudeur. » pp. 4-35

De deux personnes semblables en tout le reste il est aisé de discerner l’amateur du spectacle. […] Chez les Romains, quand les mœurs furent entierement corrompues, le peuple demandoit à la fin du spectacle, comme la petite piéce, que les actrices se deshabillassent : Nudentur Mimæ. […] Qu’on mette en regard d’un côté une personne retenue, posée, habillée selon son état, decemment couverte, avec ses couleurs naturelles, modestement coiffée, sans frisure, sans poudre, les yeux baissés, marchant posément, poliment, ne parlant qu’à propos, & honnêtement ; d’un autre côté, une actrice, ou, ce qui est la même chose, une femme mondaine, avec tous les agrémens de la toilette, les nudités du théatre, les rafinemens du luxe, l’étalage du faste, comme elle se montre aux spectacles, aux promenades, aux cercles, le plus stupide des hommes balancera-t-il dans son jugement ? […] Le P. le Moine, dans l’ouvrage que nous avons cité, demande si la pudeur, qui est une vertu défiante & timide, qui rougit & tremble à la vue du moindre danger, qui craint le bruit & le grand jour, qui fuit le monde & le spectacle, ne se bat qu’en retraite, ne se conserve qu’en fuyant, ne remporte la victoire que par la plus prompte retraite, si cette vertu est capable d’un bel entousiasme, d’une sainte audace, d’un noble transport, d’une action de vigueur, d’un véritable héroisme ?

574. (1774) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre seizieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre I. Diversités curieuses. » pp. 5-37

Ce spectacle n’est pas pour le Peuple Péruvien qui n’entend pas la langue Espagnole. […] Si l’on veut dire que les gens sérieux ou fort occupés s’accommodent moins des pieces sérieuses on a raison, ils ne cherchent dans le spectacle qu’un délassement dont ils ont besoin : par conséquent des pieces divertissantes. […] Mais pour faire impression, il faut , dit-on, que le spectacle nous tire de notre caractere. […] A-t-on entendu des spectacles, les yeux mouillés & l’ame seche ?

575. (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre treizieme « Réflexions morales, politiques, historiques,et littéraires, sur le théatre. — Chapitre VI.  » pp. 193-217

Il peut aussi être une comette, dont la queue longue ménace les détracteurs du théatre, & pourroit bien, comme on le craignoit à Paris il n’y a pas longtemps, donner en passant à la terre un grand coup de queue, qui renverseroit les salles de spectacle. […] On ne paroît qu’en habit court dans le monde, au spectacle, à la Cour, à la chasse, au jeu, aux repas, en voyage, dans les compagnies. […] Quel spectacle ravissant de voir dans les ports de mer, ou dans une nombreuse flotte, au milieu d’une forêt de mats, voltiger dans les airs une forêt de queues, ainsi que dans les regimens de Cavalerie, Infanterie, Dragons d’une armée rangée en bataille !

576. (1766) Réflexions sur le théâtre, vol 5 « Réflexions sur le théâtre, vol 5 — REFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE CINQUIÈME. — CHAPITRE III. Suite du Mariage. » pp. 55-79

Les accompagne-t-on de danse, de musique, de spectacles, des débauches, des folies, si chantées sur la scène, poussées souvent jusqu’à l’ivresse & au scandale ? […] Abandonner sa maison à des domestiques, livrer sa famille à des nourrices ou des gouvernantes, ou plûtôt être sans enfans, car ils sont à charge, on crir le bal & les spectacles, passer la nuit en parties de plaisir, le jour au lit ou à la toilette, faire grand’chère, jouer gros jeu, toûjours belle compagnie & quelque amant, porter les plus riches habits, avoir un appartement différent du mari, s’embarrasser fort peu de lui, le connoître à peine, traiter avec mépris son beaupère & sa belle-mère, en vivre séparé, &c. voilà le bon ton, la belle morale, la noble conduite du théatre. […] Quel spectacle, quel coup de théatre, s’il est permis de le dire !

577. (1825) Encore des comédiens et du clergé « CHAPITRE V. De la protection spéciale sanctionnée par le Pape, accordée aux Comédiens du troisième âge, par l’autorité spirituelle, et par l’autorité temporelle. » pp. 120-129

Une autre ordonnance de l’an 813, du même empereur, d’accord avec les conciles, défendait aux évêques et à tous les autres ecclésiastiques d’assister à ces spectacles licencieux et à ces jeux sales et honteux des histrions.

578. (1666) Dissertation sur la condemnation des théâtres « Disseration sur la Condemnation, des Théâtres. — Chapitre XII. Que la représentation des Comédies et Tragédies ne doit point être condamnée tant qu'elle sera modeste et honnête. » pp. 237-250

fit abolir les Jeux Maiuma, comme un Spectacle de superstition et d'impudence, et lors qu'ils furent rétablis par les Empereurs Arcadius et Honorius, pour rendre ce contentement à leurs Provinces, ils défendaient expressément d'y mêler aucune chose et contraire à la pudeur et aux bonnes mœurs.

579. (1715) La critique du théâtre anglais « CHAPITRE II. L’Impiété du Théâtre Anglais. » pp. 93-168

 » Si l’on tenait la main à l’exécution de ce Règlement authentique, le Théâtre moderne rentrerait dans le devoir, ou bien les spectacles seraient abolis. […] D’ailleurs, les serments réciproques, tels qu’on les entend sur notre Théâtre, sont une espèce de Dialogue bruyant, dont la colère paraît être des deux côtés, la source ; ils ont tout l’air de préludes naturels d’un combat prochain : spectacle que le sexe timide et sans défense redoute le plus ! […] Sans doute que l’Auteur de Don Sébastien ne compte pas trop de se voir un jour à ce terrible spectacle : l’idée bouffonne qu’il prête à une de nos plus effrayantes vérités ne peut s’adapter qu’à un homme qui tâtonne dans les ténèbres de la nuit et qui ne sait ce qu’il fait. […] C’est en cette même Scène que paraît La Famine : spectacle que Mr Dryden appelle une grande beauté ; mais dont tout le monde n’est pas aussi enchanté que lui.

580. (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quatorzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littérairesn sur le théatre. — Chapitre IIbis. Autre suite du Fard. » pp. 61-89

On voit dans la vie de Julien l’apostat, vrai comédien, qui aimoit éperdument les bouffons, en étoit environné, & en avoit rempli son palais, malgré l’hypocrisie philosophique qui lui faisoit blâmer les spectacles, comme contraires aux bonnes mœurs, & les défendre à ses Prêtres, comme contraires à la sainteté de leur état ; on voit dis-je qu’à ses funérailles, dont la pompe fut très-longue, il y avoit une troupe de Comédiens qui suivoient la biere. […] Les spectacles, qui suivent aussi les progrès du luxe & de la misere, se multiplient de même en raison de l’excès où ils sont portés l’un & l’autre. […] On se tromperoit bien aujourd’hui si l’on jugeoit la Capitale plus riche qu’elle ne fut jamais, par le luxe énorme qu’elle étale, & par la multiplicité des spectacles dont elle jouit.

581. (1765) De l’éducation civile « De l’éducation civile » pp. 76-113

Si l’on continuoit à les lire, ce seroit avec le même esprit & les mêmes dispositions que les hommes sensés portent à une farce, ou à un spectacle de marionnettes, spectacles si ravissans pour des enfans.

582. (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Première partie « Avertissement. » pp. -

Au spectacle d’un beau drame, le sentiment s’éveille, digére pour ainsi dire, & met dans la balance du goût, les traits qui le frappent.

583. (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-huitieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — [Introduction] » pp. 2-7

On prenoit un plaisir singulier à ces spectacles, en les représentant dans les maisons particulieres : il y avoit des diableries de société, comme il y a des théatres de société, & des proverbes infernaux que jouoient les jeune gens.

584. (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre quatriéme. — Chapitre XI. Du jeu des Acteurs. » pp. 345-354

Une partie des Acteurs de notre Spectacle ne prennent point assez de part à ce qu’on leur dit dans une Ariette.

585. (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre VII. Des Duo, Trio & Quatuor. » pp. 329-339

Cependant le Spectacle moderne est èxcusable d’adopter une telle absurdité.

586. (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « VIII. Crimes publics et cachés dans la comédie. Dispositions dangereuses et imperceptibles : la concupiscence répandue dans tous les sens.  » pp. 30-40

Le spectacle saisit les yeux, les tendres discours, les chants passionnés, pénètrent le cœur par les oreilles.

587. (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — PREMIERE PARTIE. — CHAPITRE PREMIER. Comparaison des Théâtres anciens avec les modernes. » pp. 2-17

Si la Pièce de Molière, où ce caractère est représenté, ne corrige pas les Avares, qui, de peur de se reconnaître, éviteront sans doute d’aller au Spectacle lorsqu’on la jouera ; du moins on peut espérer qu’elle jettera dans le cœur des jeunes gens des semences d’horreur et d’aversion pour l’avarice qui les disposeront à se garantir de ce vice : et c’est là le grand bien que l’on doit attendre de cette Comédie.

588. (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique —  CHAPITRE VIII. Dans quelle Nation la Poësie Dramatique Moderne fit-elle les plus heureux progrès ? » pp. 203-230

Il est aisé de répondre à Pope, que les Régles du bon sens sont de tous les Pays, & qu’Aristote n’avoit point écrit, quand Sophocle & Euripide charmoient une Populace innombrable qui entroit au Spectacle gratis. […] Evremond a pensé bien différemment quand il écrivoit sur les Spectacles des Italiens, à l’égard de leurs Tragédies elles ne valent pas la peine qu’on en parle : les nommer seulement c’est inspirer de l’ennui.

589. (1825) Encore des comédiens et du clergé « TABLE DES MATIERES. » pp. 229-258

Page 102 Les prêtres du christianisme se montrent en spectacle sur les théâtres. […] Page 118 Des conciles de Mayence, de Tours, de Reims et de Chalon-sur-Saône, qui défendent aux ecclésiastiques d’assister aux spectacles.

590. (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « CHAPITRE I. Du sombre pathétique. » pp. 4-32

Commenge, bien loin d'être touché de cette conversion et de cet affreux spectacle, et de se convertir lui-même, à son exemple et à son invitation, se montre le plus scandaleusement amoureux ; il quitte son rang, s'élance auprès d'elle et se jette à ses pieds, lui prend et lui baise la main ; et bientôt, par un second transport qui met le comble au scandale, il s'élance sur son lit, se jette sur elle, l'embrasse, l'arrose de ses larmes. […] Les amateurs des romans et des spectacles, avec toutes leurs apologies, ne valent pas mieux. […] Il est pourtant très possible que ce ne soit là que du remplissage, comme quelques scènes languissantes qui ne font qu'allonger le spectacle.

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