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72. (1825) Encore des comédiens et du clergé « TABLE DES CHAPITRES ET ARTICLES CONTENUS DANS LE PRESENT VOLUME. » pp. 7-9

Des entreprises de la puissance spirituelle ecclésiastique, contre la puissance temporelle séculière.

73. (1762) Lettres historiques et critiques sur les spectacles, adressées à Mlle Clairon « Lettres sur les Spectacles à Mademoiselle Clairon. — Lettre premiere. » pp. 2-17

Je ne distingue que deux objets dans la contestation présente : l’excommunication & la peine d’infamie ; celle-ci sera traitée en une seule Lettre qui suivra immédiatement ; la censure ecclésiastique demande plus d’étendue. […] Je pourrois ajouter un grand nombre de Canons5 & de Loix qui interdisent l’usure, non aux seuls Ecclésiastiques, mais généralement à toutes sortes de personnes.

74. (1733) Traité contre les spectacles « REMARQUES. SUR LE TRAITÉ. CONTRE LES SPECTACLES. » pp. 247-261

Fleuri dans son Histoire Ecclésiastique faisant l’analyse du traité des spectacles de Tertullien, suppose que cet auteur parle de ce qu’il n’avait peut-être jamais vu. « Tertullien, dit-il, montre l’origine de chaque espèce de jeux ; et parlant de ceux du cirque en particulier, il fait entendre qu’il n’était pas à Rome, et peut-être qu’il n’y avait jamais été. […] Il n’est peut-être aucune mode, qui ait tant varié que celle de la longue barbe, et des longs cheveux ; même parmi les ecclésiastiques.

75. (1694) Lettre d’un Docteur de Sorbonne à une personne de Qualité, sur le sujet de la Comédie « letter » pp. 3-127

Et ne doivent-ils pas craindre de les souiller par des actions et des paroles malhonnêtes et badines, aussi bien que les Ecclésiastiques ? Encore que les Ecclésiastiques soient obligés à une plus grande réserve, à cause de leur double consécration. […] J’ai jusqu’à présent un peu harcelé notre Docteur, parce qu’il sortait de sa sphère en contrefaisant un peu trop l’habile homme, et en faisant tenir aux Pères de l’Eglise et aux Auteurs Ecclésiastiques un langage qui ne leur convenait pas, et qui aurait pu imposer aux idiots. […] S’il n’avait parlé que de quelques Abbés et de quelques Ecclésiastiques, on aurait peut-être pu les lui abandonner : mais de n’en excepter aucun, c’est ce qu’on ne peut lui passer, non plus que la conséquence qu’il tire en faveur de la Comédie, de ce qu’il y a quelques Abbés et quelques Ecclésiastiques qui jouent à des jeux de hasard : car les Canons pour cela n’en sont pas moins Canons ; et les Comédiens ne sont pas plus absous des Censures de l’Eglise par la licence de ces Abbés, que ces Abbés le sont par la licence des Comédiens. […] Que peut-il faire davantage dans l’exercice de la Juridiction Ecclésiastique pour bannir la Comédie de son Diocèse, que de défendre dans son Rituel d’admettre les Comédiens à la sacrée Communion, et de les faire déclarer tous les Dimanches aux Prônes des Paroisses, « excommuniés et manifestement infâmes», tout ainsi que les « sorciers, les magiciens et les blasphémateurs».

76. (1639) Instruction chrétienne pp. -132

En un Canon tiré du livre des doctrines Ecclésiastiques en S.  […] Quelques sentences des plus anciens Docteurs Ecclésiastiques à ce propos. […] Chap. 14. de la discipline Ecclésiastique. […] Ecclésiastique, 7, vers. 24. chap. 42. vers. […] Le canon 18 interdit à qui a épousé une comédienne d’exercer aucune fonction ecclésiastique : évêque, prêtre ou diacre.

77. (1825) Encore des comédiens et du clergé « CHAPITRE PREMIER. Allégations de M. de Sénancourt, dirigées contre l’auteur du livre intitulé : Des Comédiens et du Clergé. » pp. 49-51

Cet écrivain, qui je le crois, doit être estimable sous d’autres rapports, m’attaque sans ménagement dans le Mercure du dix-neuvième siècle2, et il m’oblige malgré moi, pour ainsi dire, de rentrer dans la discussion, au sujet des avanies et des actes d’intolérance, que les comédiens français ont à essuyer de la part du clergé, ou plutôt, de la part de quelques ecclésiastiques ignorants et fanatiques.

78. (1751) Nouvelles observations pp. 393-429

Si la Comédie eût toujours été telle qu’elle est aujourd’hui, il y a lieu de croire qu’elle ne se seroit point attiré les Censures Ecclésiastiques. […] Un objet dont les Ecclésiastiques se mêlent peu, & qui cependant, dans la Bourgeoisie, est d’une grande conséquence, est le juste assortiment des mariages. […] Au sujet du Festin de Pierre, il fut imprimé une Critique faite par un Ecclésiastique, où l’on se récrie beaucoup sur ce que, dans cette Piéce, les intérêts du Ciel sont remis entre les mains d’un Valet, & sur ce que Dom Juan est puni par une ridicule fusée. […] On convient que ce n’est point aux Ecclésiastiques à se rendre ouvertement les défenseurs d’un Spectacle qu’ils ne fréquentent pas, qu’ils voyent condamné dans la plupart des Livres qui se présentent à leurs yeux, & dont ils devroient même blâmer le trop grand usage, en le regardant comme un plaisir permis.

79. (1783) La vraie philosophie « La vraie philosophie » pp. 229-251

C’est avec le même zele que Clément XIII renouvella la défense faite aux Ecclésiastiques d’assister aux représentations scandaleuses des Théatres. Parmi les Ecrivains ecclésiastiques, on n’en peut citer aucun qui se soit exprimé d’une maniere équivoque sur ce sujet ; pas un seul qui n’ait condamné les spectacles. […] En supposant même qu’il eût échappé, dans des siecles d’ignorance, quelque chose à reprocher à des Auteurs respectables, leur autorité ne feroit pas plus loi que l’exemple des Ecclésiastiques qu’on dit rencontrer tous les jours aux spectacles, ne doit en imposer : c’est peut-être le plus grand scandale qui puisse arriver dans un Pays Catholique. Il ne faut pas s’appuyer par l’exemple de ces Ecclésiastiques, dont la conduite est si équivoque, leur foiblesse n’est pas une autorité.

80. (1769) Réflexions sur le théâtre, vol 8 « Réflexions sur le théâtre, vol 8 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE HUITIEME. — CHAPITRE VIII. Sentiment de S. Thomas. » pp. 178-198

Il décide que les jeux de hasard sont un péché mortel pour tout le monde, que les Evêques & les Ecclésiastiques ne doivent pas même les voir jouer. […] Il ne permet que les exercices du corps, les jeux des échecs, du billard, du palet, de la paume : encore défend-il aux Ecclésiastiques de les jouer devant des laïques, pour ne pas s’exposer à les scandaliser. […] Dans les divertissemens même modérés & permis, le péché peut se trouver dans la matiere, si ce sont des choses galantes, des choses saintes mêlées aux profanes, si on joue des choses saintes, si on le fait dans un temps, dans un lieu saint, avec des habits ecclésiastiques, d’une maniere indécente, &c. […] Ce grand Théologien & habile Prédicateur fit deux fort bons traités, l’un Latin, l’autre Italien, contre le théatre, & une dissertation contre les Ecclésiastiques qui se masquent : abus assez rare en France, où l’on ne voit capables de ces folies que quelque Abbé petit-maître, dont la conduite mondaine déshonore la sainteté de son état.

81. (1687) Avis aux RR. PP. jésuites « IX. » pp. 44-46

Terrible parole, et qui peut émouvoir les cœurs les plus endurcis de ceux qui comme des Tyrans usurpent les charges Ecclésiastiques.

82. (1825) Encore des comédiens et du clergé « CHAPITRE XI. De l’excommunication considérée comme injuste et par conséquent nulle, de la part des prêtres qui anathématisent les Comédiens, morts sans les secours spirituels de l’Eglise. » pp. 186-211

Nous allons examiner le même délit, sous le rapport des lois ecclésiastiques. […] Il en résulte que les prêtres qui, en matière d’excommunication, violent les saints canons et décrets des conciles, se rendent doublement coupables, envers l’autorité séculière et envers la discipline ecclésiastique. […] Le prêtre qui refuse les prières de l’église et la sépulture à un acteur, pour le seul fait de sa profession, commet un véritable délit envers les lois civiles et ecclésiastiques, c’est ce que nous avons déjà prouvé dans le chapitre précédent, en parlant de MM les procureurs du roi, dont le devoir est de s’opposer à de pareils abus.

83. (1767) Réflexions sur le théâtre, vol 6 « Réflexions sur le théâtre, vol 6 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SIXIÈME. — CHAPITRE IV. Extrait des Lettres de M. Clément. » pp. 85-106

(Il n’y a pas apparence qu’aucun Evêque soit allé chercher un Ecclésiastique au théatre Italien pour en faire son Grand Vicaire ou lui donner des bénéfices, il en a pourtant ; ni pour le charger de quelque sermon, il a pourtant prêché. […] Quel vaste champ n’eût pas fourni à son zèle un Ecclésiastique qui fait des comédies ! […] L’Abbé l’Attaignant, autre Ecclésiastique, a rendu de grands services à l’Eglise, car il a fait deux volumes de chansons. […] Cet Abbé a le talent (ecclésiastique) de chanter les chansons aussi agréablement qu’il les compose.

84. (1754) La Comédie contraire aux principes de la morale chrétienne « La comédie contraire aux Principes de la Morale Chétienne. — XVIII. Autorité des loix. » pp. 45-47

On les passe à la sainte Table comme des pécheurs publics : on les exclud des ordres sacrés comme des persones infâmes : par une suite infaillible la sépulture Ecclésiastique leur est déniée.

85. (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — Seconde partie. Notes. — [I] » p. 418

Différens Conciles défendent aux Ecclésiastiques d’assister à aucun Spectacle, à peine de suspension, & d’être mis en pénitence.

86. (1664) Traité contre les danses et les comédies « Chapitre IV. Que les Danses sont défendues dans les lieux saints. » pp. 22-25

« On14  fait (dit-il) quelquefois dans les Eglises des jeux de Théâtre, où non seulement paraissent des personnes masquées et travesties (ce qui est monstrueux) mais les Ecclésiastiques même prennent part à ces folies.

87. (1774) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre seizieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre IV. Du Législateur de Sans–souci. » pp. 93-109

Henri VIII avec ses fureurs, Elisabeth avec sa vanité, ont laissé aux Evêques & aux Curés à cet égard ce qui leur avoit toujours appartenu, à plus forte raison dans tous les Etats Chrétiens où la puissance ecclésiastique a été separée de la puissance royale. Même parmi les Protestans les Princes n’ont jamais été jaloux de ce détail, ils l’ont toujours laissé aux Ministres Ecclésiastiques. […] Parmi ces empêchemens, il en est de droit divin comme le premier degré de parenté ; il en est de droit naturel, comme l’erreur, la violence ; de l’objet & de la nature du mariage, comme l’impuissance ; de droit ecclésiastique, comme le crime, la difference de religion ; de pure discipline, comme le temps prohibé de l’Avent & du Carême, (que ce Prince a abrégé de son autorité), la publication des bans ; il en est qui sont secrets, tels que l’adultere avec la promesse du mariage, l’homicide pour se remarier ; qu’on n’ira certainement pas confesser au Secretaire d’Etat du Roi de Prusse, au risque de se faire pendre, &c.

88. (1687) Avis aux RR. PP. jésuites « V. » pp. 23-26

Je me contenterai d’avertir ici que dans votre Dictionnaire faire refleurir la Religion et la piété dans un Diocèse, c’est y mettre le trouble et la confusion ; c’est en bannir les Ecclésiastiques les plus éclairés et les plus pieux, ou les mettre hors d’état de servir l’Eglise ; en un mot, c’est ruiner en deux ou trois mois, autant que l’on peut, le fruit d’un long et pénible travail de tout Evêque, quelque Saint qu’il eût été, qui n’aurait pas approuvé vos mauvaises maximes et votre conduite relâchée.

89. (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Chapitre II. Discipline du Palais. » pp. 26-50

Tel un Religieux, un Ecclésiastique, qui déshonore son état et son ministère par son amour pour le spectacle. […]  49.) demande si c’est au Juge ecclésiastique ou au Juge laïque de réprimer et de punir les Comédiens, et en cas qu’on les tolère, à qui il appartient d’examiner si les comédies blessent la religion ou les mœurs. […] Il le connaît mal ; Port-Royal a toujours condamné le théâtre, et Racine dans deux lettres a fait contre Port-Royal la plus vive attaque, et en particulier le Mémoire attribue l’excommunication des Comédiens au Cardinal de Noailles, et c’est en effet par ses ordres que les Curés de Paris ont refusé les sacrements et la sépulture ecclésiastique aux Comédiens. […] La mémoire du vénérable Prélat, qui pendant nombre d’années a gouverné ce diocèse avec autant de sagesse que d’édification, est traitée avec mépris, et même calomnieusement offensée, son refus du sacrement de mariage aux Comédiens est traité de scandale, ainsi que le refus de la sépulture ecclésiastique.

90. (1698) Caractères tirés de l’Ecriture sainte « [Chapitre 1] — DU SEXE DEVOT. » pp. 138-158

Voyez le bien que cela fait pour la conscience de ces Messieurs ; pour la consolation des Ecclésiastiques, et des Religieux qui se réjouissent, et toujours à la gloire de Dieu, de voir le beau monde à leurs Fêtes, pour l’édification du bon peuple qui s’en retourne admirablement content du beau Sermon, du beau Salut, de la belle Messe ! […] Et parce que les Ordonnances et Censures Ecclésiastiques n’ont jamais tant de force, que les Lois Civiles portées sous de certaines peines : J’approuverais fort l’expédient du P.S. qui proposa de faire passer en parti, une certaine amende au profit des pauvres.

91. (1756) Lettres sur les spectacles vol. 2 «  TABLE. DES MATIERES. Et des Personnes dont il est parlé dans les deux Volumes. » pp. 567-614

Conduite qu’on doit tenir à l’égard des Ecclésiastiques, dont la vie est scandaleuse, 399. […] Belle réflexion à l’occasion des scandales de quelques Ecclésiastiques, 401. […] Les représentations dramatiques sont des amusemens incompatibles avec la sainteté de l’état ecclésiastique, 427. […] Cette même faute se trouve dans le Dictionnaire Ecclésiastique du P. […] Comment il appelle les Ecclésiastiques d’une conduite équivoque, 63.

92. (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre XXI. Les spectacles condamnés par les auteurs profanes anciens et modernes. » pp. 179-182

Il est facile de voir que la conduite de certains ecclésiastiques qui autorisent les spectacles ne rend point ces divertissement plus permis.

93. (1689) Le Missionnaire de l’Oratoire « [FRONTISPICE] — Punctum Unicum. » pp. 5-6

Le Saint-Esprit dit en l’Ecclésiastique : Détournez vos yeux d’une femme bien ajustée3.

94. (1753) Compte rendu de Ramire « Compte rendu de Ramire » pp. 842-864

Comment des Ecclésiastiques osent-ils y paroître ? […] Que ces Ecclésiastiques en sont plus coupables, & que les spectacles n’en sont pas plus innocents.

95. (1754) La Comédie contraire aux principes de la morale chrétienne « EXTRAIT Du Journal de Trevoux ; Mois d’Avril 1753. Art. XXXIX. » pp. 59-70

Comment des Ecclésiastiques osent-ils y paroître ? […] Que ces Ecclésiastiques en sont plus coupables, & que les spectacles n’en sont pas plus innocents.

96. (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « XI. Si on a raison d’alléguer les lois en faveur de la comédie. » pp. 46-48

 ; on les passe à la sainte table comme des pécheurs publics : on les exclut des ordres sacrés comme des personnes infâmes : par une suite infaillible la sépulture ecclésiastique leur est déniée.

97. (1643) La discipline des Eglises prétenduement réformées « Chapitre XIV. Des règlements ou avertissements particuliers » pp. 381-625

« La Compagnie enjoint aux Consistoires, Colloques et Synodes Provinciaux, de procéder par toutes censures Ecclésiastiques contre ceux qui plantent des Maisd, et y commettent des débauches et insolences. » XXIX.

98. (1843) Le Théâtre, par l'Auteur des Mauvais Livres « Le Théâtre. » pp. 3-43

. — Qu’on mette partout, comme à Rome, le théâtre sous la surveillance ecclésiastique et nous adoucirons nos expressions. […] Écoutons Benoît XIV, un des plus grands et des plus savants Pontifes que l’Église ait eus ; « bien loin, dit-il, que les partisans de la morale même la plus relâchée exemptent de péché mortel les ecclésiastiques qui osent aller à de telles comédies, ils décident unanimement que les laïques même ne peuvent presque jamais y assister sans se rendre coupables d’un péché grief. […] Quatrième fait. — Les lois ecclésiastiques et civiles ont de tout temps noté d’infamie les comédiens et les comédiennes. […] Ainsi conciles, synodes, évêques, théologiens, littérateurs profanes, auteurs dramatiques, écrivains illustres, hommes du monde, lois ecclésiastiques et civiles, autorité sacrée et profane, tout condamne le théâtre, tout parle de ses fruits amers pour la Religion, pour la société et la famille.

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