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308. (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre douzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et litteraires, sur le théatre. — Chapitre II.  » pp. 37-67

Quoiqu’aujourd’hui ce scandale soit rare, les égaremens personnels ne sauroient tomber sur le corps Episcopal, qui en fut toujours très-éloigné, & blameroit ceux qu’on sauroit avoir cette foiblesse. […] C’est l’éloge de la Tarentule, dont le venin fait si bien danser ceux qui en sont mordus, qu’ils en tombent morts.

309. (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre douzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et litteraires, sur le théatre. — Chapitre IV.  » pp. 97-128

Une bombe qui tomba près la sale de la comédie dans le tems du spectacle, ne l’interrompit point. […] Demandez-le à ceux qui au moment de paroître devant Dieu, voient tomber le voile que le démon de la chair avoit mis devant leurs yeux.

310. (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre treizieme « Réflexions morales, politiques, historiques,et littéraires, sur le théatre. — Chapitre I.  » pp. 3-35

Cette épitaphe a sans doute été gravée sur sa tombe, avec la musique, afin que ceux qui la liront puissent aussi la chanter. […] Puisqu’on croit le Théatre nécessaire, on ne risque pas de le voir tomber.

311. (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quatorzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littérairesn sur le théatre. — Chapitre I. De la Pudeur. » pp. 4-35

Cette mode, aussi indécente que ridicule des paniers, est enfin tombée, après plusieurs années de regne ; mais celle du rouge, qui ne l’est pas moins, ne fait que croître tous les jours. […] Tous les jours la vertu la plus pure risque & éprouve les mêmes malheurs, lorsqu’elle s’expose sans secours ; & c’est sur-tout ici que se vérifie l’oracle du sage : Malheur à celui qui est seul ; personne ne le releve s’il tombe, ne le défend s’il est attaqué : Væ soli, cùm ceciderit non habet sublevantem se.

312. (1790) Sur la liberté du théatre pp. 3-42

C’est ainsi que MM. l’Ecluse et Malter, les premiers entrepreneurs des Variétes, se sont ruinés ; que ceux actuels ont eu beaucoup de peine à faire prospérer cette entreprise, dont le succès seroit peut-être encore incertain sans l’heureuse situation de leur salle : c’est ainsi que le théâtre des éleves de l’opéra a tombé, que Torré et les entrepreneurs du colisée ont fait banqueroute, que les Beaujolois peuvent à peine se soutenir, et que le Cirque et le Panthéon auront le même sort. […] Quand on songe au peu de soin que les acteurs mettent souvent aux anciens ouvrages, aux moyens qu’ils emploient pour faire tomber, dans les regles, les pieces des auteurs vivans, afin d’en devenir propriétaires, et qu’on les voit prétendre être les héritiers des auteurs, on a envie de s’écrier comme Rhadamiste : Qui, vous, seigneurs, qui seuls causâtes leur ruine ; Ah !

313. (1668) Idée des spectacles anciens et nouveaux « Idée des spectacles anciens et nouveavx. — Des anciens Spectacles. Livre premier. — Chapitre premier. Du Theatre. » pp. 73-99

Il entreprit un ouvrage le plus grand qui pût tomber dans l’esprit humain.

314. (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — Seconde partie. Notes. — [B] » pp. 380-390

La plus sanglante Satyre était sûre de plaire à ce Peuple jaloux, lorsqu’elle tombait sur l’objet de sa jalousie.

315. (1705) Sermon contre la comédie et le bal « I. Point. » pp. 178-200

Une telle présomption mérite seule que Dieu vous abandonne à vous-mêmes, et si vous n’êtes pas tombée aux yeux des hommes, vous l’êtes déjà peut-être aux siens.

316. (1574) Epître de saint Cyprien contre les bateleurs et joueurs de farces « Epître de saint Cyprien contre les bateleurs et joueurs de farces. » pp. 423-426

Car vu que l’esprit de l’homme s’adonne de soi-même à vices et péchés, que fera-t-il s’il a des exemples d’une nature corporelle glissante, et facile à tomber ?

317. (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre IV. Les spectacles inspirent l’amour profane. » pp. 32-50

Et s’ils n’en triomphent pas, comment pourront-ils s’empêcher de tomber dans la fornication et l’adultère ?

318. (1836) De l’influence de la scène « De l’influence de la scène sur les mœurs en France » pp. 3-21

Cependant, elle échappe à tous les écueils qui accompagnent ordinairement la prostitution, la honte, le mépris, la misère ; elle ne tombe que pour se relever plus intéressante et plus riche.

319. (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre douzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et litteraires, sur le théatre. — Chapitre premier.  » pp. 2-36

Là-dessus, le sieur la Harpe, raporte des vers de sa façon, faits depuis quelque tems, qu’il veut arracher à l’oubli où ils étoient tombés, & où ils vont retomber : en voici quelques-uns sur Corneile & sur Voltaire, & par conséquent sur Moliere, le héros de la fête, & qui les vaut bien ; il compare les dramatiques à Turenne. […] Il n’est pas difficile de faire tomber les meilleures piéces ; ils se proposent de jouer celle-ci pour se justifier & se vanger.

320. (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 7 « Réflexions sur le théâtre, vol 7 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SEPTIÈME. — CHAPITRE V. Suite du Théatre de S. Foix. » pp. 105-139

L’entousiasme du théatre fait donc tomber en délire ? […] Je mets, dit-il, à l’entrée de ma boutique une femme aimable & des filles jolies, ajustées avec toutes les recherches de la coquetterie, qui préparent le piege dans lequel la plus austère sagesse est tombée plus d’une fois ; des Syrènes enchanteresses, placées à dessein, qui attirent le monde par une physionomie, des regards flatteurs & des propos agréables, en un mot, des Actrices.

321. (1675) Entretien sur les tragédies de ce temps pp. 1-152

J’en tombe d’accord ; mais ce n’est pas en cela que consiste toute la beauté de cette Tragédie, et je doute que la pièce pût se soutenir, si vous en ôtiez l’amour d’Achille et d’Iphigénie, et la jalousie d’Eriphile. […] Œdipe fait bien plus de compassion dans Sophocle qu’Egisthe : on est touché de voir le premier tomber dans un malheur effroyable, parce qu’il semble n’avoir point mérité ce malheur ; au contraire la mort d’Egisthe ne fait nulle pitié, parce qu’il s’est lui-même attiré sa perte par son amour.

322. (1774) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre seizieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre IV. Du Législateur de Sans–souci. » pp. 93-109

La plupart des plaisanteries & des ridicules tombent sur des maris jaloux, des peres & des tuteurs vigilans, des femmes coquettes, des petits maîtres libertins, des valets fripons, des soubrettes intrigantes.

323. (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre quatriéme. — Chapitre III. De l’Unité de lieu, de Tems & de Personne. » pp. 211-238

Il m’est facile de prouver ce que j’avance, ainsi que j’ai promis de le faire plus haut ; je n’ai qu’à prier le Lecteur de jetter les yeux sur le prémier Opéra Bouffon qui lui tombera sous la main.

324. (1668) Idée des spectacles anciens et nouveaux « Idée des spectacles anciens et nouveavx. — Des anciens Spectacles. Livre premier. — Chapitre II. Des Amphitheatres. » pp. 44-72

Il faudroit traduire les Originaux tous entiers, si on vouloit exactement décrire jusqu’où le luxe a porté l’imagination & la fureur des Romains, ou grossir extraordinairement cet Abregé, si je m’abandonois à toutes les surprises où je tombe, en lisant les differentes merveilles des divertissemens des Amphitheatres.

325. (1694) Sentiments de l’Eglise et des Pères « CHAPITRE II. Excellentes raisons qui ont porté les Pères de l’Eglise à condamner les Comédies, et à les défendre aux Chrétiens. » pp. 12-28

Que si la Mère des vivants est tombée dans la mort du péché, pour n’avoir pas su garder ses yeux dans le Paradis terrestre, dit un grand Pape,Greg. l. 21. mor. c. 2.

326. (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « CHAPITRE VII. De l’idolâtrie du Théâtre. » pp. 143-158

Elle tombe au fond de l’abîme, comme une meule au fond de la mer.

327. (1760) Lettre d’un curé à M. M[armontel] « letter » pp. 3-38

C’est qu’elles sont convaincues que le grand art d’éviter les chutes, est d’écarter les occasions prochaines ; que les aimer, les rechercher, s’y complaire, c’est vouloir tomber infailliblement dans les abîmes qu’elles creusent sous nos pas ; et que ce n’est point en y apportant de l’aliment, qu’on parvient à arrêter le ravage d’un incendie.

328. (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre treizieme « Réflexions morales, politiques, historiques,et littéraires, sur le théatre. — Chapitre II.  » pp. 36-74

Ce Général Assirien par la crainte qu’il inspiroit pétrifioit en quelque sorte tous les peuples, & le Prince Achior en fut si frappé que lorsque Judith lui présenta la tête d’Holopherne qu’elle avoit coupée, ce fut pour lui une vraie tête de Méduse, il tomba sans connoissance : Angustiatus cecidit in faciem suam. […] Toutes les ruses & les artifices de la coquetterie pour le tenter & le faire tomber dans le crime : Capiatur laqueo occulorum suorum.

329. (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quinzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre IV. Christine de Suede. » pp. 111-153

Ainsi les comédies médiocres après les premières représentations où la curiosité & la nouveauté ont attiré la foule, & des applaudissemens, tombent, sont oubliées, & ne paroissent plus ; le théatre lui-même sert à détruire ce qu’il avoit servi à élever. […] Elle se fit donc un honneur de son abdication forcée, & se donna pour une Héroïne ; cette idée romanesque, son unique ressource, analogue à son caractère & aux chimères de grandeur dont elle se repaissoit ; elle s’imagina que toute l’Europe l’admireroit comme un prodige, le changement de Religion en relevoit le prix, il lui donnoit un air de martyre, cependant elle voulut conserver l’éclat, les honneurs, les richesses de la royauté ; après l’avoir quittée, & même en exercer l’autorité souveraine de vie & de mort, elle trouva d’abord assez de condescendance pour entrer dans ses vues, & des flatteurs pour la combler d’éloges ; mais le prestige cesse, les vices, les défauts parurent, & après quelques éclairs de grandeur, elle tomba dans le mépris, fut oubliée, & mourut dans l’obscurité.

330. (1667) Traité de la comédie et des spectacles « Traité de la comédie et des spectacles » pp. 1-50

Il ne faut qu'un peu de bonne foi pour tomber d'accord de ce que je dis; aussi Dieu n'a pas choisi le théâtre pour y faire éclater la gloire de ses Martyrs.

331. (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « Chapitre I. Est-il à propos que la Noblesse fréquente la Comédie ? » pp. 3-19

Le monde qui l’y entraîne, lui conseille ce qui le perd ; et s’il tombe dans la méprise, on insulte à sa fragilité : tant le monde est injuste et aveugle.

332. (1754) Considerations sur l’art du théâtre. D*** à M. Jean-Jacques Rousseau, citoyen de Geneve « Considérations sur l’art du Théâtre. » pp. 5-82

Lorsqu’un homme sincere & crédule est trompé par un fripon ingénieux, on rit, non de sa candeur qui est respectable, mais du défaut de lumieres qui l’a fait tomber dans le piége. […] On peut tomber dans l’égarement, non par une surabondance d’amour pour la vertu, mais par un emportement deplacé contre les hommes qui sont assez malheureux pour s’en écarter, cet emportement est contraire à la raison, qui ne choisit jamais les extrémités.

333. (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme. — Chapitre V. Autres Mêlanges. » pp. 121-140

Le seul titre technique d’hypocondriaque présente une idée dégoutante de maladie qui seul devoit la faire tomber.

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