Et GUILLOT-GORJU s’en rapporte à ses critiques, savoir s’ils croiraient à la foi de Gros-Guillaume lorsqu’il s’excuserait de leur faire une farce, et s’ils tiendraient leur argent bien employé s’ils n’étaient servis de ce plat à la fin pour la bonne bouche, qui est proprement après une ample collation, une boîte de dragées ou de confiture.
» Suétone rapporte un trait frappant de la façon insensée de parler et de penser des choses les plus sérieuses, dont il serait injuste de ne pas faire honneur au théâtre.
Mais je m’en rapporte à l’expérience.
Les applaudissements que les Auteurs s’efforcent de mériter, sont ordinairement ceux qui peuvent leur rapporter une réputation de bonnes mœurs et de vertu, parce qu’elle est la seule qui donne de la considération.
Guyot de Pitaval, qui rapporte ce trait, ajoute plaisamment : c’est un bonheur que Gacon ne se soit pas avisé d’être Avocat, il auroit eu le talent de perdre les meilleures causes ; son éloquence auroit été plus utile à ses adversaires, qu’à ses cliens, les mauvais logiciens comme lui sont la terreur du bon sens, & le fleau de la raison. […] Parmi une foule de causes de la décadence du goût sur le théatre, dont le détail forme une espece de traité de l’art dramatique, l’auteur en rapporte deux qui régardent les comédiens. 1°.
Bel esprit superficiel, qui ne fait que glisser sur les matieres qu’il traite, pour en prendre ce qui amuse, ou satisfaire sa malignité ; esprit fort, qui ne respecte & n’épargne rien, empoisonne, exagere, invente, pour décrier ce qu’il n’aime pas, même sur le théatre ; cela peut être, je ne suis pas chargé de son apologie, je rapporte seulement ce que tout le monde peut lire dans son histoire universelle : en voici des extraits sur les matieres du théatre, pris au hasard. […] Qui ne connoît la lettre qu’écrivit Henri IV, sur le champ de bataille, au moment qu’il alloit combattre, à Gabrielle d’Etrées sa maîtresse, que ses amours ont rendu célebre : si je meurs, ma derniere pensée sera à Dieu, l’avant derniere à vous ; c’est trop peu respecter la mémoire d’Henri IV, de lui prêter des sentimens si peu chrétiens, & si peu raisonnables, & de les rapporter quand ils seroient vrais.
Elle a été célébrée sur le Parnasse comique, & on rapporte grand nombre de vers à son honneur & gloire, sans compter ceux dont on fait grace. […] L’intigue est mal conçue, on y voit des traits pillés dans les Plaideurs de Racine, & on rapporte une scene assez plaisante entre le Cadi & quelque paysan qui fait le niais, & se moque de lui.
Le Mercure de novembre, qui rapporte ce grand événement comme une affaire d’Etat, ne fait pourtant qu’un éloge modeste de cette Actrice : Elle est utile, agréable, joue avec aisance, avec agrément, avec distinction, mais ne t’éleve point à l’énergie des passions. […] La Galerie Françoise, tom. 2, art. de Marivaux, en rapporte un trait singulier.
Le texte d’Erasme mérite d’être rapporté : Sicut non decet in familiâ audiri sermonem lascivum, ita nec convenit tabulas habere lascivas. […] Valere Maxime en rapporte des exemples.
Cela est injuste, puisque lui-même rapporte, peu d’années après, que le roi d’Angleterre perdit le sien, pour avoir voulu rétablir la Religion catholique. […] Il n’est pas si indifférent sur les fastes du théatre, dont il rapporte les évenemens, auxquels il donne la plus grande importance.
Il leur en a rapporté douze. […] Je ne finirois pas si je voulois rapporter toutes les entraves réciproques, les redevances mutuelles, imposées aux divers spectacles.
2 Après avoir rapporté les sixieme, septieme & douzieme Conciles généraux, & les autres monumens cités depuis la page 4 & suivantes, je priai la Dame de me dire, comment il pouvoit y être question d’Idolatrie ? […] Je ne finirois pas, si je voulois rapporter en détail, toutes les réclamations faites contre les spectacles, pendant que vivoit Moliere, ainsi qu’après sa mort La seule année 1694 nous présente neuf écrits de la derniere force. […] Mr Simonet, dans sa dissertation sur la Comédie, en 1732, dit, « que notre Théatre, tout épuré, qu’on prétende qu’il soit, est très-dangéreux à fréquenter ; parce que si les piéces présentent quelque fois des leçons de vertus, on n’en rapporte cependant que les impressions du vice. » Selon Mr. […] Je pris d’abord la liberté de dire, que je voulois bien ne pas douter du fait, & sans ajouter que je trouvois la demande du Confesseur aussi pitoyable, que celle de la pénitente, je lui fis toucher au doigt, par les raisons rapportées pag. 52, 53 & 54. qu’un Confesseur exact, doit refuser l’absolution à tous ceux, qui, après avoir été suffisamment avertis, ne sont pas entiérement disposés à fuir les spectacles.
La renonciation que nous avons faite dans les ceremonies solemnelles de nôtre Baptême, au diable & à ses œuvres, au monde & à ses pompes, comprend encore tous les spectacles publiques, & tous les divertissemens criminels du theatre & de la comedie, & voicy la sçavante raison qu’il en donne ; quia diabolo, & pompa & Angelis ejus sunt mancipata per idololatriam , parce que toutes ces sortes de spectacles & de representations se rapportent aux pompes du diable, & sont consacrées par l’idolatrie à ses Anges apostats. […] Outre qu’il est incontestable dans les principes de la pure morale Chrétienne, que tout plaisir que nous ne pouvons rapporter à la gloire de Dieu, & qui au contraire nous détourne de luy & de son service, est un plaisir criminel & defendu. Or pouvez-vous avec tout l’art & la science de bien dresser vôtre intention, rapporter le plaisir de la comedie à la gloire de Dieu ; oserez-vous luy dire, Seigneur, c’est pour l’amour de vous, à vôtre honneur & gloire, que je vais voir joüer & danser les Comediens ; en verité, M.
La Suivante demeure avec ce Frère, dont le personnage est tout à fait heureux dans cette occasion, pour faire rapporter avec vraisemblance et bienséance à un homme qui n’est pas de la maison, quoique intéressé pour sa sœur dans tout ce qui s’y passe, de quelle manière Monsieur Panulphe y est traité. […] Il me semble que si dans tout le reste de la pièce l’Auteur a égalé tous les anciens, et surpassé tous les modernes, on peut dire que dans ce dénouement il s’est surpassé lui-même, n’y ayant rien de plus grand, de plus magnifique et de plus merveilleux, et cependant rien de plus naturel, de plus heureux et de plus juste, puisqu’on peut dire, que s’il était permis d’oser faire le caractère de l’âme de notre grand Monarque, ce serait sans doute dans cette plénitude de lumière, cette prodigieuse pénétration d’esprit, et ce discernement merveilleux de toutes choses, qu’on le ferait consister ; tant il est vrai, s’écrient ici ces Messieurs dont j’ai pris à tâche de vous rapporter les sentiments, tant il est vrai, disent-ils, que le Prince est digne du Poète, comme le Poète est digne du Prince. […] Quelques-uns trouveront peut-être étrange ce que j’avance ici ; mais je les prie de n’en pas juger souverainement, qu’ils n’aient vu représenter la pièce, ou du moins de s’en remettre à ceux qui l’ont vue : car bien loin que ce que je viens d’en rapporter suffise pour cela, je doute même si sa lecture toute entière pourrait faire juger tout l’effet que produit sa représentation.
Les volages amateurs du monde qui ne vivent que de la vie des sens, et n’ont des yeux qu’à la tête le verront alors tel qu’il est, mais pour leur confusion et leur désespoir éternel, présentement ils substituent ses créatures en sa place, ils y cherchent cet agrément, cette joie, cette paix, ce repos qui ne se trouvent qu’en lui seul ils prétendent fixer leur mobilité, en un mot, ils ne conçoivent point d’autre réalité que celle d’une figure qui passe, et ils y rapportent tout comme à leur dernière fin ; quel abus, quelle impiété !
On peut rapporter à ce sophisme, tous les raisonnements, où l’on voudrait prouver une chose inconnue, par une autre chose qui est autant ou plus inconnue, ou une chose incertaine, par une autre chose qui est autant ou plus incertaine.
Qu’il y ait des personnes qui ne se livrent point à ces excès et qui mettent des bornes à leurs passions ; il suffit d’en connaître qui ne doivent qu’à la fréquentation des spectacles l’origine et la continuation de leurs désordres : entre mille exemples que nous pourrions citer à l’appui de ce que nous avançons, nous nous contenterons de rapporter le suivant.
Croira-t-on l’excès du désordre que rapporte Salvien (L.
Touché de ces abus, le Parlement de Paris fit un règlement le 12 novembre 1543, rapporté par Fontanon (Tom.
On rapporte de lui quelques traits de générosité, mais il étoit naturellement avare, & ne travailloit que pour amasser de l’argent ; il sacrifioit les finesses & la beauté de l’art, pour attirer plus de monde à ses pieces par des bouffonneries. […] Pour le systême philosophique de son Théatre, auquel par une savante analyse on veut que tout se rapporte, s’il en est quelqu’un, ce que je ne crois pas, voici tout ce qu’on peut raisonnablement exprimer de ses pieces.
mêlent avec quelques bouffonneries obscènes, un abus de l’Écriture dont on ne peut en conscience rapporter que ces deux mots. […] L’ombre de Darius rapporte la ruine de Xerxès à son orgueil insupportable ; « C’est pour avoir osé construire un pont sur la mer, pour avoir outragé Neptune et s’être cru supérieur aux Dieux.
Elles jouent, pour avec plus de vigueur du corps et de l’esprit, s’occuper puis après au service de Dieu, et au devoir de leurs charges, ayant réparé par le repos, et par ces divertissements, les forces que le travail avait diminué ou épuisé : et c’est à cette intention, où se rapporte la présence de Dieu, tant de fois recommandée en l'Ecriture sainte, à ceux qui jouent et se recréent ; « Que les justes se réjouissent, et se recréent en la présence de Dieu. […] soyez sur vos gardes, car vous marchez par un lieu bien dangereux, et bien glissant : élevez souvent le cœur à Dieu, tirez profit pour votre âme, de tout ce que vous y verrez ; étonnez vous de la folie des hommes, et des femmes, de s’empresser plus pour cette action, que pour acquérir le Paradis ; pensez au fruit qu’on en rapporte, qui n’est qu’une lassitude de corps ; un trouble d’esprit, si l’on n’a pas été loué, ni prisé en la danse, ou si l’on n’a pas si bien dansé que les autres ; un remords de conscience pour les péchés qu’on y a fait, ou qu’on a été aux autres, occasion d’en faire ; un regret d’avoir perdu un si long temps, et si précieux, pour gagner l’Eternité.
Je ne parlerai ni des Saints Pères, ni du Prince de Conti, je m’en rapporterai au témoignage seul de la conscience et de la raison. […] Vous devez consulter de plus habiles gens que moi ; ou vous en rapporter au témoignage de votre conscience ; car vous êtes assez homme de bien pour n’avoir pas une conscience tout à fait erronée.
Je disais un jour à un de mes amis à la *** qui me rapportait les propos d’un certain fat (Marchand enrichi par l’arrière-change) tenus à lui sur notre étroite amitié. […] Il est rapporté par Plutarque « p. 263, il y avait (dit-il) toujours trois danses en autant de bandes, selon la différence des âges, & ces danses se faisaient au chant de chaque bande. […] Voici ce qu’en rapporte Acosta [Amer. 9 part. l. 6, c. 6.] « Les Chinois, dit cet Auteur, ont des Théâtres vastes & fort agréables, des habits magnifiques pour les Acteurs, & des Comédies dont la représentation dure dix ou douze jours de suite, en y comprenant les nuits, jusqu’à ce que les Spectateurs & les Acteurs las de se succéder éternellement en allant boire, manger, dormir & continuer la Pièce, ou assister au Spectacle sans que rien y soit interrompu, se retirent enfin tous comme de concert. […] C’est ce que nous trouvons très-clairement expliqué dans une inscription rapportée par Grutter, p. 434, & dans laquelle nous voyons qu’un certain P.
Passons à ces Comediens qui remplissent la scene d’impuretez & d’ordures ; sans mentir, i’ay honte d’estre icyleur accusateur, & la bien-seance de ma profession me défend de rapporter tous leurs discours, leurs abominations, & leur adresse à bien ioüer toutes sortes de personnages, on y commet mille ordures, on y apprend les intrigues dans les amours, les détours & subtilitez des amants dans leurs poursuittes, les finesses des adulteres pour abuser, le peu de resistance des femmes pour ne l’estre pas, les lasciuetez, les petits discours, les rendez vous, les messages, toutes ces momeries authorisées de l’agreement des impudiques, & ce qui m’estonne le plus, de la presence des plus affairez, des peres de famille, qui quittent froidement leur mesnage pour se treuuer au Spectacle, pour y folastrer, pour y faire les gaillards, & pour y donner à connaistre qu’ils n’ont pas encor esteint les feux de la ieunesse, bien qu’ils ne soient la plus-part que des souches à demi pourries, des stupides, & des hommes pour beaucoup de raisons, sans pudeur & sans honnesteté : Mais ce qui est plus admirable, c’est d’y voir toutes les conditions extremement maltraitées dans les discours, & de n’y voir personne qui en témoigne du ressentiment, qui ne se treuue au Spectacle, & qui ce semble ne tiene à gloire d’y estre ioüé par des insolents.