on ne prétend que réjouir par des ridicules.
Vous autres Philosophes, qui vous prétendez si fort au-dessus des préjugés, ne mourriez-vous pas tous de honte, si, lâchement travestis en rois, il vous fallait aller faire aux yeux du public un rôle différent du vôtre, et exposer vos majestés aux huées de la populace ? […] Mais, si l’idée de l’innocence embellit, quelques instants, le sentiment qu’elle accompagne, bientôt les circonstances s’effacent de la mémoire, tandis que l’impression d’une passion si douce reste gravée au fond du cœur. » « On prétend nous guérir de l’amour par la peinture de ses faiblesses.
Il n’est pas plus fin Janséniste ; car les Jansénistes prétendent que même la violence de la passion n’excuse pas du péché. […] 2., prétend que le désordre & la frivolité sont si grands au théâtre, qu’on n’y vient pas même pour voir la piece ; qu’on ne l’écoute pas.
Moliere ne les introduit que dans ces occasions ; il a joué les Marquis ridicules de son tems, que nous appellons petits maîtres, il n’a jamais prétendu ni pu prétendre ridiculiser le titre de Marquis, de Comte, qui est un titre distingué.
Cet Apôtre prétendu ne détruisit l’idolatrie que pour réduire tout au culte du soleil, culte contraire à la vraie religion qui ne connoît qu’un seul Dieu, & à la vraie honnêteté qui rend à l’Etre suprême ce qui lui est dû. […] Je ne prétends juger ni des Auteurs ni des regles, mais il est vrai que la Perse, l’Inde, la Chine, le Japon, cent fois plus vastes que la France, ne se rejouissent pas moins, ne font pas paroître moins de génie.
Car pour celle du ciel, ils n’y prétendent, ni n’y pensent. […] Il en est qui, contre la volonté des parens, contractent des mariages ou plutôt des concubinages, ou après avoir quitté, vivent dans un célibat prétendu, c’est-à-dire, dans le libertinage.
D’ailleurs,La Demoiselle en question était déjà mariée sans que son père le sût, il lui destinait un autre que celui qu’elle avait, pour époux : et Bulle prétend qu’elle doit prendre un second mari pour l’amour de la paix. […] La Demoiselle en question était déjà mariée sans que son père le sût, il lui destinait un autre que celui qu’elle avait, pour époux : et Bulle prétend qu’elle doit prendre un second mari pour l’amour de la paix.
Vous dont l’ame innocente, Loin des bruyans désirs, D’une vertu touchante, Cherche les vrais plaisirs ; Si du bonheur du sage Vous prétendez jouir, C’est à notre Village Qu’il faut vous réunir.
Aussi toutes occupées à cultiver, à embellir, à étaler leur prétendu mérite, elles ne sont plus ni épouses, ni mères, ni filles, encore moins Chrétiennes, elles ne se piquent que d’être belles.
Voilà quels sont les grands coups que l’on veut porter au nouveau Spectacle, Ses énnemis prétendent l’accabler par de fortes raisons, tandis que ses partisans croient que tout doit se réunir en sa faveur : au milieu de tant d’avis différens il n’est pas difficile de reconnaître ceux qui suivent le parti de la vérité.
En vain, Prince, prétendez-vous accabler ce peuple par la force de vos armes, et par les superstitieuses malédictions d’un Prophète, forcé à se démentir, et à changer en bénédictions les anathèmes que vous vouliez lui faire lancer ; pour vaincre sûrement vos ennemis, rendez-les voluptueux, envoyez dans leur camp des femmes Madianites, belles, parées, faciles, séduisantes (des Comédiennes) ; que par leur chant, leur danse, leurs fêtes, leurs jeux, (les spectacles), elles excitent les passions et fassent pécher Israël, la victoire est à vous : « Balaam docebat Balac mittere scandalum in Israel. » (Apoc.
Del Monaco n’oublie pas le danger où s’expose les Spectateurs des Comédies : il prétend que la Comédie est une occasion prochaine de péché mortel ; son raisonnement est solide, le voici.
[NDA] Je ne prétends pas attaquer ici la religion à laquelle je suis attachée de conviction et de cœur.
Qui pourroit épuiser ce détail, & compter les mauvais tableaux dont le monde est inondé, Ovide prétend que Venus leur doit son culte, si venerem coüs numquam pinxisset Apelles, ipsa sub æquoreis mersa jaceret aquis. […] Quelque misantrope de mauvaise humeur, prétendit que c’étoit là des saints apocriphes qui n’étoient point dans les légendes du nouveau bréviaire ; mais sans doute dans celles du romain ; il faut donc, dit le vertueux bénéficier, les mettres en état de figurer avec mon portrait, il n’y a rien à faire au Mercure, les nudités des hommes sont sans conséquence ; les Dames qui viennent ici n’y font aucune attention.
Cette dame angloise, qui de Shakespear a fait une professeur en théologie morale, a une imagination plaisante : elle prétend que nos représentations théatrales répondent mieux que celles des anciens au but moral , que la sainteté du théatre se propose ; parceque les anciens alloient le matin à la comédie, nous y allons le soir ; les occupations, les dissipations de la journée en affoiblissoient, en détruisoient l’effet. […] La Miladi théologienne, qui trouve dans Shakespear un traité complet de morale, prétend avec raison que l’exemple fait plus d’impression que les préceptes, & qu’un drame offre l’un & l’autre (& même étaie l’un par l’autre).
Est-ce, comme on le prétend, parce que les sujets sont épuisés ? […] Le dérangement de la fortune publique entraîne nécessairement avec lui celles des particuliers ; & il n’est pas plus nécessaire, comme quelques-uns le prétendent, qu’un Etat se doive à lui-même, qu’il ne l’est qu’un pere de famille soit le débiteur de ses enfans.
L’un & l’autre à la Reine ont-ils osé prétendre ? […] Sect. 39. prétend qu’il ne paroît plus grand dans Athalie que dans ses autres Tragédies, que parce que son Sujet l’a autorisé à orner ses Vers des figures les plus hardies, & des images les plus pompeuses de l’Ecriture Sainte.
Ceux qui prétendent qu’il ne faut jamais ensanglanter le Théâtre, ignorent ce que c’est que de l’ensanglanter ; il ne faut jamais y répandre le sang de personne, mais on y peut verser le sien, quand on y est porté par un beau désespoir ; c’était une action consacrée chez les Romains. […] Les partisans de la Comédie avouent de bonne foi, que les Pères et les Conciles se sont opposés, autant qu’ils ont pu, à ces Représentations profanes, où le peuple courait avec tant d’avidité ; mais ils prétendent que l’on n’en peut rien conclure au préjudice de la Comédie moderne, où l’on observe toutes les bienséances dans la dernière rigueur, et d’où l’on a banni absolument toutes les libertés, et toutes les obscénités de l’ancien Théâtre : Ils disent que non seulement la Comédie d’aujourd’hui n’est pas une mauvaise école ; mais qu’elle peut même contribuer à réformer les mœurs, en exposant à la censure et à la risée, les vices et les faibles des hommes ; ces peintures satiriques font souvent plus d’impression sur leur esprit, que ne feraient des exhortations plus sérieuses ; car s’ils veulent bien être vicieux, ils ne veulent point être ridicules.
Je ne sais pas pourquoi l’on prétend qu’il y a tant de différence entre le goût des Anciens, et celui des Français : est-ce que le bon sens n’est pas toujours le même ? […] Au reste en tout ce discours, je n’ai point prétendu donner des règles aux Auteurs.
Souvent l’objet de son prétendu bonheur lui échappe à l’instant où elle est prête à le saisir. […] Cet exemple terrible est tout récent, & je ne crains pas d’affirmer qu’il faut être pervers, & l’ennemi de son Prince & de sa Patrie, pour oser nier les funestes conséquences de ce Spectacle, & prétendre qu’il produit quelque bien. […] Quant aux oisifs de qualité, nous ne prétendons point en parler. […] Il est bon d’observer, que cet Auteur judicieux, ce sage politique n’établit aucune distinction entre ces membres : tous dependent du même Gouvernement, contribuant tous à l’utilité commune, ils doivent prétendre aux mêmes graces à la même faveur, aux mêmes attentions.
Mais ce plaisir ne m’a jamais empêché de voir le côté dangereux de la leçon ; c’est pourquoi je n’en demeure pas moins convaincu que sous le rapport que je le considère, l’art dramatique, bien que le plus ingénieux et le plus piquant que l’esprit humain ait inventé, divertit mieux qu’il n’instruit, mieux qu’il ne réforme, si l’on veut ; que l’amusement qu’il procure a coûté infiniment aux mœurs ; qu’il est un obstacle à leur restauration, et que, par conséquent, il est nécessaire au retour de l’ordre si ardemment désiré, non pas de le proscrire, comme il y en a qui le prétendent, je crois cela aussi difficile à présent que de faire reculer la civilisation, mais d’en modifier le système, d’en borner et régler plus sévèrement la jurisdiction, pour arrêter ici la tradition de ses mauvais résultats.
La ville de Reims, qui depuis le baptême de Clovis, où elle prétend qu’un Ange lui apporta la Sainte Empoulle, jouit du privilege de sacrer nos Rois, a célébré, par une fête publique, l’époque de la cinquantiéme année du sacre du Roi, le 28 décembre 1772 ; on chanta à ce sujet une Messe solemnelle en musique, à laquelle M. le Coadjuteur officia Pontificalement ; tous les Corps de Ville assisterent à la cérémonie pour laquelle on se servit des ornemens destinés au Sacie ; le Te Deum fut chanté au son des cloches, au bruit du canon & de la mousquéterie.
Le Roi de Prusse se réserve tout, & prétend lui seul donner toutes les dispenses matrimoniales dans ses Etats.
Mais voici l’artifice & la mauvaise foi du prétendu confesseur du Pape, à qui très-injustement il a la témérité de l’attribuer.
) prétend que le ciel & la terre forment deux théatres, & se donnent mutuellement le spectacle ; le ciel, par les graces qu’il répand, le bonheur & la gloire auxquels il invite ; la terre, par les hommages qu’elle offre & la vertu qu’elle pratique.