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432. (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique — CHAPITRE II. Histoire de la Poësie Dramatique chez les Grecs. » pp. 17-48

Les premiers masques ayant été changez en une espece de globe qui enfermoit toute la tête, on y reconnut plusieurs utilités ; ils rendoient le son de la voix plus éclatant ; ils déguisoient les hommes qui jouoient les rôles de femmes, & ils servoient à cacher la basse physionomie d’un Acteur destiné a représenter un Dieu ou un Heros ; car tous ces masques si hideux qui nous sont restés, ne servoient qu’à la Comédie, & l’usage en commença, suivant le Scholiaste d’Aristophane, sous les successeurs d’Alexandre. […] Dans ses Harangueuses cependant, Piéce jouée après la guerre du Peloponese, son sel est encore très-mordant, puisque le Gouvernement d’Athenes y est donné aux Femmes, comme plus propres que les Hommes à débrouiller ce qui est très-embrouillé, puisqu’elles ont l’adresse de démêler les écheveaux.

433. (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « CHAPITRE V. Des Jésuites. » pp. 108-127

Ignace dans ses constitutions, les pièces, toutes en Latin, sur des sujets pieux, sans aucun habit, sans aucun rôle de femme, n'étaient que des exercices littéraires. […] les femmes se respectent-elles davantage ?

434. (1668) Idée des spectacles anciens et nouveaux « Idée des spectacles anciens et nouveavx. — Idée des spectacles novveavx. Livre II. — Chapitre XI. Du Balet. » pp. 209-318

Toutefois, encore qu’il doive estre plus hardy & plus vigoureux, que celuy de la Dance commune, dont on use dans les Bals & dans ces Dances ordinaires & domestiques, que les femmes aussi bien que les hommes se piquent de bien executer ; encore, dis-je, qu’il doive avoir quelque chose de plus vif & de plus guay, il ne laisse pas d’avoir ses regles ou ses loix qui le rendent parfait ou defectueux, selon qu’il s’en aquite ou qu’il s’en dispense. […] Si l’on y represente vne femme qui pleure la perte de son mary ou bien de ses enfans, on doit recourir aux tons lugubres, aux accens pesans, & à de lents mouvemens. […] Le Branle veut plus de gayeté, & semble estre plus propre pour les hõmes que pour les femmes. […] S’il est obligé de faire la Femme, le Roy, un Estropié, ou tout ce qui peut tomber dans l’imagination : il ne doit penser qu’à bien exprimer ce qu’il represente : sans songer à s’élever quand il ne faut pas, ou quãd il s’agit de la modestie d’une Femme, de la majesté d’un Roy, ou de l’impuissance d’un Infirme : Car c’est une maxime generale, que les plus belles choses faites mal-à propos, ne passent jamais pour belles aux yeux des justes Estimateurs.

435. (1758) Réponse pour M. le Chevalier de ***, à la lettre de M. des P. de B. sur les spectacles [Essais sur divers sujets par M. de C***] « Réponse pour M. le Chevalier de***, A la lettre de M. des P. de B. sur les spectacles. » pp. 128-142

L’immodestie des femmes est, sans doute, une des plus grandes objections que vous puissiez me faire ; je peux vous répondre, à la vérité, que vous êtes tous les jours exposé au même danger.

436. (1768) Des Grands dans la Capitale [Des Causes du bonheur public] « Des Grands dans la Capitale. » pp. 354-367

tandis que le génie de nos Écrivains sera forcé de ne faire ses choix qu’entre les passions ; qu’il sera asservi aux caprices d’un frivole personnage, d’une Femme de Théâtre, qui prétend ne chercher que dans elle seule, la regle du goût de la Nation, & les couleurs qui doivent former le portrait des mœurs ?

437. (1738) Sentimens de Monseigneur Jean Joseph Languet Evéque de Soissons, et de quelques autres Savans et Pieux Ecrivains de la Compagnie de Jesus, sur le faux bonheur et la vanité des plaisirs mondains. Premiere partie « Sentimens de quelques ecrivains De la Compagnie de Jesus, Touchant les Bals & Comedies. Premiere Partie. — Entretien second. De la vanité des Bals & Comedies en general tiré des Sermons du R. Pere Claude la Colombiere de la Compagnie de Jesus. » pp. 17-25

Joindre aux excez de luxe & de galanterie des excez de bouche & d’intemperance, ne se pas contenter des discours, qui nourcissent le prochain, se relâcher jusqu’à dire des paroles, qui le scandalisent ; En un mot ajoûter aux vices des femmes tous les vices & tous les desordres des hommes, en verité sont-ce là des divertissemens de Chrêtiennes ?

438. (1738) Sentimens de Monseigneur Jean Joseph Languet Evéque de Soissons, et de quelques autres Savans et Pieux Ecrivains de la Compagnie de Jesus, sur le faux bonheur et la vanité des plaisirs mondains. Premiere partie « Sentimens de quelques ecrivains De la Compagnie de Jesus, Touchant les Bals & Comedies. Premiere Partie. — Entretien quatrieme. Sur la vanité & le danger des Bals, & des Danses en particulier, Tiré de la Bibliotheque des Predicateurs, composé par le Reverend Pere Vincent Houdry de la Compagnie de Jesus. » pp. 57-66

une assemblée de personnes agréables, bien parées, qui ne songent qu’à se divertir a prendre leurs plaisirs ; ils y voyent des femmes, & des filles, qui font tout ce qui peuvent pour se faire admirer & pour plaire ; & des hommes, qui font tout ce qu’ils peuvent pour leur temoigner qu’ils les admirent, & qu’ils les aiment.

439. (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre quatriéme. — Chapitre IV. Des Personnages. » pp. 239-251

L’art est de leur faire éprouver les situations les plus opposées à leur caractère : comme, par éxemple, de rendre un avare amoureux d’une femme qui ne connait d’autre plaisir que celui de dépenser son bien ; de marier un homme jaloux avec une coquette ; de mettre l’homme prodigue presque dans le cas de ne pouvoir plus l’être.

440. (1759) Lettre à M. Gresset pp. 1-16

[NDE] Vert-Vert ou les Voyages du perroquet de la Visitation de Nevers, poème écrit par Jean-Baptiste Gresset en 1734, raconte l'histoire d'un perroquet élevé par des dévots qui apprend lors d'un voyage en bateau le parler des matelots et des femmes légères et qui finit lui-même par jurer devant les religieuses.

441. (1671) De la connaissance des bons livres « DE LA COMEDIE  » pp. 232-248

Autrefois toutes les femmes se retiraient lorqu’on allait commencer la Farce ; aujourd’hui on leur veut donner le plaisir d’y demeurer, ayant caché la malice si agréablement, qu’on croit qu’elles la peuvent entendre sans rougir.

442. (1762) Apologie du théâtre adressée à Mlle. Cl… Célébre Actrice de la Comédie Française pp. 3-143

Dans la société, faute d’exercice, communément il s’endurcit : un homme est livré à ses affaires, une femme à son ménage, le jeune homme à son étude, la jeune fille à son ouvrage, l’âge mûr à ses projets, l’âge avancé à ses réflexions. […] Un homme en s’occupant de ses affaires, ne cultive chez lui que l’ambition & l’intérêt ; une femme appliquée à son ménage n’exerce que son intelligence & son œconomie ; le jeune homme plongé dans l’étude ne pense qu’à son éducation, à son esprit ; la fille bornée à son ouvrage, n’acquiere que des talens domestiques ; l’âge mûr rempli de ses projets, ne vise qu’à s’agrandir ; & l’âge avancé ne cherche dans ses réflexions que le repentir & la sagesse. […] Parce qu’une maîtresse dupe son amant, une femme trompe son mari, qu’une fille échappe à sa mere ; que tout cela se passe avec dextérité, & par des voies aussi heureuses que naturelles : c’est un motif d’écarts pour des cœurs fidéles, des femmes vertueuses, des filles sages, une sorte de mouvement séduisant.

443. (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « Chapitre VIII. Assertions du Théâtre sur le tyrannicide. » pp. 130-174

Rien de plus forcené que les trois premières scènes : ce n’est pas une femme et des hommes, c’est une furie et des démons qui parlent : « La cause de ma haine est l’effet de la rage. […] Encore même le fils prétendu d’Athalie était-il un enfant inconnu, qui paraît tout à coup, dont la naissance n’était établie que sur la déposition d’une femme qui disait l’avoir furtivement enlevé. […] Une femme furieuse trahit lâchement le secret de son amant, pour le perdre, et le Consul emploie bassement la coquetterie de sa propre fille, pour pénétrer Catilina, comme les Philistins se servirent de la Courtisane Dalila pour découvrir le secret de Samson : tant la corruption des Auteurs, des Acteurs, des spectateurs, impose la nécessité de mêler l’amour partout, fût-il le plus inutile, le plus faux dans le fait, le plus abominable dans ses intentions et ses démarches, opposé même au caractère des personnages. […] Le théâtre rend sanguinaire jusqu’aux femmes, malgré la douceur et la timidité de leur sexe.

444. (1771) Sermons sur l’Avent pp. 103-172

Pour les regarder, il faut qu’il voye ce qu’ils voyent eux-mêmes ; l’effronterie d’un jeune homme, l’immodestie d’une femme, la dissolution d’une comédienne, une conversation suspecte, un rendez-vous criminel, un projet de débauche. […] Il raconte même ce que vous avez sans doute ouy dire, que cet esprit seducteur s’estant saisi d’une femme qui assistoit aux spectacles, répondit aux Exorcistes, qu’injustement on vouloit luy ravir une conquête, qui luy appartenoit dès là qu’il l’avoit trouvée dans le lieu de sa domination, in meo inveni. […] Mais on ne voyoit dans l’un ny dans l’autre, ny ces intrigues amoureuses, ny ces artifices diaboliques, que l’Enfer a inventez de nos jours pour tendre des pieges plus assûrez à la pudeur, puisque même par pudeur & par une loy d’Auguste, les femmes Payennes n’assistoient point aux combats des Athletes.

445. (1855) Discours sur le théatre, prononcé dans l’assemblée publique de l’Académie de Pau, où se trouvoient les Députés des Etats du Béarn et les Dames de la ville pp. 1532-1553

Le savant magistrat, l’habile officier, le bon père de famille, la femme fidèle, sont-ils des personnages formés de la main des actrices ? […] La critique de l’Ecole des femmes a fourni matière à une comédie ; ce serait une histoire amusante, que le détail des querelles théâtrales. […] Mithridate, septuagénaire, vaincu par Pompée, ayant perdu son royaume, au moment de se tuer lui-même s’avise d’être rival de son fils, et amoureux de Mohime, une de ses femmes qu’il avait fait mourir, et que Racine ressuscite.

446. (1845) Des spectacles ou des représentations scéniques [Moechialogie, I, II, 7] pp. 246-276

On se figure aisément tout l’attirail de la vanité et des dangereux appas de ces femmes, semblables à ces sirènes dont parle le prophète Isaïe, qui font leur demeure dans les temples de la volupté. […] « Quia tunc daretur ratio sufficiens peccatis aliorum sic remotè cooperandi et cuidem periculo se exponendi. » C’est d’après cela, ajoute-t-on, qu’il est permis d’aller aux spectacles non obscènes, aux femmes mariées, pour ne pas déplaire à leurs maris qui exigent d’elles cette complaisance ; aux domestiques, pour servir leurs maîtres ou leurs maîtresses ; aux enfants, sur l’ordre de leurs parents ; aux magistrats et aux gens de police, pour le maintien du bon ordre ; aux rois et aux princes, afin de se concilier l’affection de leurs sujets ; aux hommes de cour, qui sont obligés d’accompagner le prince, etc., pourvu que toutes ces personnes aient une intention pure et ne consentent à aucune délectation charnelle.

447. (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 10 « Réflexions sur le théâtre, vol 10 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE DIXIEME. — CHAPITRE IV. Spectacles singuliers. » pp. 106-127

C’étoient les diables & l’enfer des payens, dont la vue aidée des idées de la Réligion, les troubloient si fort, que les enfans prenoient la fuite, les femmes avortoient, les spectateurs hurloient, &c. […] Ces objets, ne produisent pas aujourd’hui de si violens effets, parce qu’on y est accoutumé, & qu’on connoît les cordes, les poulies, les contrepoids, qui en font tout le merveilleux, mais frappent pour-tant encore presque aussi vivement les enfans, les femmes, les gens de la campagne, & leur donnent les idées les plus noires.

448. (1764) De l’Imitation théatrale ; essai tiré des dialogues de Platon : par M. J. J. Rousseau, de Genéve pp. -47

Au contraire, nous estimons comme gens d’un bon naturel ceux qui, vivement affectés de tout, sont l’éternel jouet des évenemens ; ceux qui pleurent comme des femmes la perte de ce qui leur fut cher ; ceux qu’une amitié désordonnée rend injustes pour servir leurs amis ; ceux qui ne connoissent d’autre regle que l’aveugle penchant de leur cœur ; ceux qui, toujours loués du sexe qui les subjugue & qu’ils imitent, n’ont d’autres vertus que leurs passions, ni d’autre mérite que leur foiblesse. […] Et cependant lorsqu’une affliction domestique & réelle nous atteint nous-mêmes, nous nous glorifions de la supporter modérément, de ne nous en point laisser accabler jusqu’aux larmes ; nous regardons alors le courage que nous nous efforçons d’avoir comme une vertu d’homme, & nous nous croirions aussi lâches que des femmes, de pleurer & gémir comme ces Héros qui nous ont touchés sur la scène.

449. (1768) Observations sur la nécessité de la réforme du Théatre [Des Causes du bonheur public] «  Observations sur la nécessité de la réforme du Théâtre. » pp. 367-379

Il agita aussi la question délicate de la danse, & la permit avec des modifications ; celle des hommes ne peut faire aucune difficulté, mais les danses des femmes seroient dangereuses, on ne sauroit en admettre d’aucune sorte.

450. (1694) La conduite du vrai chrétien « ARTICLE V.  » pp. 415-435

, qui dit que « tels spectacles d’adultères, d’homicides, de larcins, lubriquement et salement représentés, sont pernicieux et sacrilèges , et que souvent telle femme qui était allée pudique aux spectacles, en retourne impudique » : Tertullien ne doit rien sur ce sujet à saint Cyprien ; car si nous lui demandons qu’est-ce que le Théâtre ?

451. (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quatorzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littérairesn sur le théatre. — Chapitre II. Du Philosophe de sans souci. » pp. 36-60

Voici comme il peint en grand guerrier le combat amoureux où ce grand Atlhete fut pourtant vaincu par une femme. […] Les femmes qui ne parlent que d’ amour, & qui décident cent questions dans moins d’une minute  ; chez les Guerriers, où les chardons servent de lauriers ; chez tous les Grands, où elle enfante les menins & courtisans .

452. (1775) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-septieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre III. Théatre de Pologne. » pp. 80-105

Ensuite le Roi fit l’ouverture du bal avec la femme du ministre russe, où se trouverent 2000 masques ; on dansa jusqu’à six heures du matin. […] Les femmes publiques ne sont pas encore passées en contribution.

453. (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme. — Chapitre I. Continuation des Mêlanges. » pp. 7-31

Il n’en est point parlé dans les premiers chapitres de la Genese, d’où on a pris le poëme d’Abel, & il faut convenir qu’avec le peu d’habits dont les premiers hommes étoient couverts, ces licences eussent été bien dangereuses ; & sur le Théatre où les actrices, comme les premieres femmes, sont à demi-nues, ce seroit pour elles, les acteurs & les spectateurs des tentations bien délicates, & un péché inévitable. […] Le Théatre Italien, moins scrupuleux, tolere ce libertinage de quelques auteurs sans décence, Gesner les prodigue ; chez lui tout s’embrasse & se baise, & ce-sont même les femmes qui font les avances.

454. (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « CHAPITRE VI. Du sérieux et de la gaieté. » pp. 128-149

sublimes, admirables, divins, ces hommes et ces femmes, supérieurs à l'humanité, passent toutes nos idées, on ne peut rien ajouter à ces prodiges. […] Voici un trait de ce Plutarque que Molière (Femmes savantes), croyait n'être bon qu'à enfermer des rabats. « Les Poètes comiques, dit-il, (comment discerner le flatteur de l'ami ?)

455. (1767) Essai sur les moyens de rendre la comédie utile aux mœurs « Essai sur les moyens de rendre la comédie utile aux mœurs — PREMIERE PARTIE. Quelle est l’essence de la Comédie. » pp. 11-33

En effet le vice n’est pas dangereux parce qu’il est ridicule, mais parce qu’il entraîne après lui des suites funestes : par exemple, l’ivrognerie n’est pas un vice dangereux, parce qu’il met celui qui en est dominé dans un état d’extravagance qui lui attire les regards de tous les passans ; parce qu’il lui fait dire cent choses déraisonnables qui le font prendre pour un insensé ; mais bien parce qu’un ivrogne va dépenser au cabaret l’argent qui seroit mieux employé au soutien de sa famille ; mais bien parce qu’un ivrogne pour contenter sa malheureuse passion, laisse manquer de pain à sa femme & à ses enfans ; parce qu’il perd le goût du travail, & tombe lui-même dans la misere inséparable de la fainéantise ; mais bien parce qu’un homme dans l’état d’ivresse perd le sentiment de sa propre conservation, & qu’étant privé de raison, il n’a plus de frein qui puisse s’opposer à ses mauvais penchans.

456. (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « Avertissement de l’Éditeur, En forme de Table des Matières. » pp. 7-16

On reconnaîtra dans le style de la Mimographe la négligence d’une femme, & son insouciance dans le néologisme : elle s’est donnée de ce côté-là, des libertés qui scandaliseront plus d’un Grammairien puriste.

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