Aussi Caton ne serait pas embarrassé de choisir entre l’arène et le théâtre, à qui des deux il se vendrait : « Aspice illos juvenes quos ex nobilissimis domibus in arenam luxuria conjecit. O quam vellem Catoni occurere aliquem ex his trossulis !
Astutia spirituum nefandorum prævidens pestilentíam Circi, jam fine debito cessaturam, aliam longè graviorem, quâ plurimûm gaudet, ex hâc occasione, non corpo ribus, sed moribus curavit immittere.
Alype, à qui je ne pensais pas, prit ces paroles pour lui, et en profita si bien par votre grâce, ô mon Dieu, qu’il s’arracha au profond abîme où il aimait à se plonger et à s’aveugler, et n’y revint plus : « Proripuit se ex fovea tam alta in qua libenter mergebatur, et miserabili voluptate cæcabatur. » Etant allé à Rome étudier le droit, quelques-uns de ses condisciples entreprirent de le mener au spectacle, dont il avait une horreur extrême. […] Insensés vous-mêmes, nous avons dans la céleste Jérusalem des objets bien plus ravissants : « Cùm dimisso theatro cœperit evomi ex illa cavea turba perditorum memoriam suam pascentes rebus pestiferiis, etc. » Il entre ensuite, et dans bien d’autres endroits, dans le détail des merveilles que Dieu a faites dans le monde et dans la religion, et qu’il prépare dans le ciel, et il fait voir combien ces divins spectacles sont supérieurs à ceux que donnent les hommes, par la grandeur, la beauté, le plaisir, la vertu.
Lib. 3. tit. 5. ex grav. de usuris.
On sait que quelques Pères l’ont accusé de croire que les âmes n’étaient pas créées de nouveau, mais qu’elles venaient par voie de génération : ex traduce.
Non, Madame, il ne les approuve pas : il nous dit en termes formels, que Superflute in ludo accipitur quod excedit regulam rationis ; quod potest esse… uno modo ex ipsa specie actionum… quando scilicet utitur aliquis causa ludi turpibus verbis vel factis, vel etiam his quæ vergunt in proximi nocumentum, quæ de se sunt peccata. […] Superflute in ludo accipitur quod excedit regulam rationis ; quod potest esse… uno modo ex ipsa specie actionum… quando scilicet utitur aliquis causa ludi turpibus verbis vel factis, vel etiam his quæ vergunt in proximi nocumentum, quæ de se sunt peccata.
Quis ludos appellet eos ex quibus crimina oriuntur ?
Quamvis etiam sacri canones, quasdam personas feminarum simul cum clericis in una domo habitare permittant ; tamen, (quod multum dolendum est) sæpe audivimus, per illam concessionem plurima scelera esse commissa, ita ut quidam sacerdotum, cum propriis sororibus concumbentes, filios ex eis generassent.
Le parler élégant, la propriété du langage, les douces Métaphores, la licence des mots et des sentences lesquelles embellissent les oraisons,Quint. li. 10. ch. 2. ex Theophrasto. […] Quint. li. 10. ch. 2. ex Theophrasto.
Par cette même Loi, pour ne pas jeter le Peuple dans la tristesse, par une trop grande austérité sur cette matière des spectacles, ne ex nimia harum restrictione tristitia generetur ; ils permirent la représentation des autres jeux, à condition d’en retrancher toutes sortes de licences contraires à l’honnêteté, et aux bonnes mœurs.
., les uns sous le titre d’Irrégularités defectu bonæ famæ, d’autres sous celui d’Irrégularités ex delicto ; on trouvera les suffrages unanimes pour déclarer le Théâtre indigne de l’Autel. […] M. l’Avocat général traite savamment la question de droit, et démontre ce grand principe qu’il n’y a que les enfants nés ex soluto et soluta, qui puissent être légitimés par le mariage subséquent, même avec la bonne foi d’une des parties, ce qui n’était pas ici, puisque les deux se connaissaient parfaitement, et n’étaient que des débauchés (L.
, fidei apostatatio , une abjuration & une apostasie de la foy ; comme s’il vouloit dire que le crime d’un Chrétien qui va à la comedie, est semblable en quelque maniere à celuy ou d’un Sorcier qui va au sabat, ou d’un Renegat qui renonce au nom de Chrétien pour se faire Mahometan, qui quite l’Eglise pour aller dans une Mosquée, & qui renonce à l’Evangile pour suivre l’Alcoran ; fidei apostatatio, voilà une abjuration de la foy de Jesus-Christ de part & d’autre ; disons donc que la comedie est une veritable profanation de la sainteté de la Religion, puis qu’elle est un ruisseau empoisonné d’une source corrompuë, nam & rivulus tenuis ex suo fontè, & surculus modicus ex sua fronde qualitatem originis continetI. de spect. […] Inter hæc , disent-ils, deputantur universa ista, ex quibus spectacula instruuntur. […] En second lieu, parce que Jesus-Christ qui en est le Chef, est appellé le Saint des Saints, quod ex te nascetur sanctum vocabiturLuc. 1.
Deus immaculatam non pertulit, qui diu sustinuerat pollutum, quod ex adultetio promerentur alit, ex matrimonio incurristi !
Ie me contenteray de faire remarquer la simplicité des premiers qui furent eslevez par ex. à Romulus, car ils n’estoient que de simple brique. […] Par ex en faveur de Camille.
Jérôme donne le même conseil aux laïques (Epist. ad Furiam) : « Fidicinas et plastricas, et hujusmodi chorum Diaboli, quasi mortifera Sirenum carmina ejice ex ædibus tuis. » Diverses lois avaient tâché d’apporter quelque remède à ces désordres. […] ) Le concile d’Afrique (399) demanda que cette grâce fût étendue, sans attendre l’extrémité de la vie, à tous ceux qui voudraient sincèrement se faire Chrétiens, « si ex ludicra arte ad Christianitatis gratiam venire voluerit », en faveur de la religion.
i, p. 96, l’avoit déja fait, à peine de punition corporelle & d’exil : Si quis ex Scenicis vestem sacerdotalem aut monasticam, vel mulieris Religiosæ, vel qualicumque Ecclesiastico statui similem indutus fuerit, corporali pœnæ subsistat & exilio tradatur.
[NDE] Jeux utilisant un plateau comme support (p. ex. échecs, dames, trictrac).
• Comentarius de Spectaculis et de Feriis, Ubi etiam de Pricis Dierum appellationibus, de praecipius Christianorum festivitatibus ; de vetustis Baptismi ritibus, de spectaculorum abrogata licentia, de judicialibus etiam Feriiset aliis insuper rebus ex C. […] Mesme, Querela ad Gassendum, 1645 • Mesme, Laurent (16..-1677 ; dit Mathurin Neuré) : Querela ad Gassendum de parum christianis Provincialium suorum ritibus minimumque sanis eorum moribus, ex occasione ludicrorum quae Aquis Sextiis in solemnitate Corporis Christi ridicule celebrantur, « juxta exemplar excusum », s. l., 1645, in-4º, 61 p. […] Tome II : ex. […] → Textes : livre II, titre vi : « De poetis et eorum virtutibus, et qui legendi, quisque ex theatris exigendi sint » (f. 56v-64r) et livre VIII, titre xiv : « De theatris » (f. 258r-259r). […] Exodi : in quibus ita explicatur Decalogus, ut casus conscientiae, quos vocant ex eo suborientes, ac pleraeque controversiae magni momenti, quae circa legem moralem solent agitari, fuse et acurate discutientur Opus ut varietate jucundum, sic, non solum sacra sed etiam politica tractantibus, profuturum.
Cæterùm parva quoque ut fermè principia omnia, & ea ipsa peregrina res fuit : sine carmine ullo, sine imtandorum carminum actu, tudiones ex Etruria acciti, ad tibicinis modos saltantes, haud indecoros motus, more Tusco, dabant…. […] Creditur, ex medio quia res arcessit, habere Sudoris minimum ; sed habet Comædia tantò Plus oneris, quantò veniæ minus…. […] Ex illo tempore in urbibus Romanis hæc mala (Spectacula) non sunt, ex quo in Barbarorum jure esse cæperunt.
Quarto, ils mêlent le plus souvent des farces et autres jeux impudiques, lascifs ou dérisoires, qu’ils jouent en la fin ou au commencement, pour attirer le commun peuple à y retourner, qui ne demande que telles voluptés et folies, qui sont choses défendues par tous les saints conciles de l’église de mêler farces et comédies dérisoires avec les mystères ecclésiastiques, ainsi qu’il est traité par tous les docteurs in capitulo ‘Cum decorem’, ‘De vita et honestate Clericorum’, et per hoc in summo eodem titulo distinctio ex quibus usis ; Item ‘ludi theatrales’ ae.
D’où il est facile de conclure qu’on ne peut s’y engager sans péché, suivant cette maxime fondamentale de la Morale Chrétienne Quidquid ex fide non est, peccatum est Rom. 14 [Paul, Epître aux Romains, chap. 14, verset 23] c .
Il faudrait, ajoute-t-il, pour représenter ce spectacle, les tragédies d’Echyle et de Sophocle, encore même ne pourraient-elles pas atteindre à l’excès de ces maux : « Quæ Carthaginenses passi sunt Æschilis et Sophoclis tragediis egerent, atque horum quoque linguam vinceret malorum magnitudo. » Cette ville si puissante, si riche, qui a longtemps disputé à Rome l’empire du monde, qui a mis Rome à deux doigts de sa perte, qu’à peine Rome a pu vaincre après trois grandes guerres, est aujourd’hui le jouet des barbares : « Illa a Romanis vix capta, quæ cum maxima Roma de principatu certaverat, eamque in summum discrimen deduxerat, modo facta est ludibrium barbarorum. » Ses célèbres Sénateurs, errants et fugitifs dans toute la terre, attendant pour vivre quelque aumône des gens charitables, arrachent les larmes des yeux, et présentent le plus triste tableau de l’instabilité des choses humaines : « Orbe toto errantes, vitam ex hospitalium manibus sustentantes, cient spectantibus lacrimas, et rerum humanarum instabilitatem declarant. » Cet Auteur ajoute que peu de temps auparavant, les habitants de Trèves, après avoir vu trois fois piller, saccager et brûler leur ville par les Francs, eurent la folie de demander des spectacles pour toute consolation et tout remède à leurs maux : « Quis æstimare hoc genus amentiæ possit qui excidio superfuerant quasi pro summo deletæ urbis remedio, circenses postulabant ?
s’explique en ces termes : « Quisquis delectatur in peccato mortali, peccat mortaliter præsertim in illis quæ sunt mala, non quia prohibita, sed quia essentialiter includunt turpitudinem, quales sunt omnina Comediæ nostri temporis ; ex Apost. ad Rom. 1.
« Eadem ciuitas seueritatis custos acerrima est, nullum aditum in scaenam mimis dando, quorum argumenta maiore ex parte stuprorum continent actus, ne talia spectandi consuetudo etiam imitandi licentiam sumat », Valère-Maxime, Dits et faits mémorables, II, 6, 7. […] « multa decernuntur; ex quis maxime insignia, ne domos pantomimorum senator introiret, ne egredientis in publicum equites Romani cingerent », Annales, I, 77. […] Gorbin, 1575, II, 6, « De poetis et eorum virtutibus, et qui legendi, quique ex theatris exigendi sint », le passage cité est f. 60v-61. […] ex.
C’est celui qui est avant tout, au-dessus de tout, & auteur de tout, qui le donne : Non exhibet Consul, sed qui est ante omnia, & super omnia, & ex quo omnia, quod etiam luminibus videtur amissis.