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173. (1767) Essai sur les moyens de rendre la comédie utile aux mœurs « Essai sur les moyens de rendre la comédie utile aux mœurs — SECONDE PARTIE. Si les Comédies Françoises ont atteint le vrai but que se propose la Comédie. » pp. 34-56

Moliere nous a bien fait voir dans cet ouvrage qu’il connoissoit le vrai but de la Comédie ; & s’il ne s’y est pas conformé dans toutes ses pieces, c’est qu’il a plutôt voulu plaire qu’instruire, ou peut-être, ce qui est plus vrai, c’est qu’il a appris par sa propre expérience qu’il y a quelques persécutions à essuyer, quand on tente sérieusement la réforme des Mœurs Il est d’autant plus admirable dans le Tartuffe, qu’il a su y joindre l’utile & l’agréable, & tirer l’un & l’autre du fond de son sujet. […] Ainsi une Comédie pour être utile aux Mœurs, doit nous peindre le vice d’après nature, sans le charger de ridicule ; & si elle veut amuser en même-temps qu’instruire, elle le peut faire en joignant au portrait du vice qu’elle attaque, le portrait de quelques défauts ridicules, pourvu qu’ils naissent naturellement du sujet, & qu’ils soient placés de maniere à mettre encore plus en évidence le vice dominant de la piece. […] S’il étoit de mon sujet, je prouverois que non-seulement nos Auteurs comiques n’ont point atteint le but que se propose la Comédie, mais qu’il semble au contraire qu’ils se soient proposé un but tout différent.

174. (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « Avertissement de l’Éditeur, En forme de Table des Matières. » pp. 7-16

Cette Aventure fait le sujet des Lettres qui servent d’enveloppe au Projet. […] 420 La convenance des Habits fait le sujet de la Note [L]. […] & par l’État actuel de nos Acteurs, avec le sentiment du Public à leur sujet.

175. (1662) Pédagogue des familles chrétiennes « Instruction chrétienne sur la Comédie. » pp. 443-453

Je serai très content d’en savoir pour ce sujet quelque chose ? […] Ce fut aussi pour ce sujet que Octave Auguste défendit aux femmes d’y assister, et l’un des Scipion voyant les grands désordres que ce mauvais entretien causait dans les familles, persuada aux Romains par une grave et forte harangue, d’empêcher les vices étrangers, tel qu’étaient la Comédie de prendre pied dans Rome, ce qui eut assez de pouvoir pour faire tôt après ruiner et brûler les lieux destinés à tel usage, avec tous les sièges et autres préparatifs dont on s’y servait. […] Rien ; sinon tout l’appareil de la Comédie, c’est-a-dire, les Acteurs, les Sujets, les habits, les postures, bref tout le reste de ce honteux attirail.

176. (1674) Le Theâtre François pp. -284

Diuers sujets d’assemblée. […] Ie tascheray toutefois de distinguer les choses, & de ne m’écarter pas du sujet que ie me propose de traiter dans chaque liure. […] Vn sujet Comique est beaucoup moins de leur caractere qu’vn sujet Tragique : mais de quelque maniere qu’ils s’aquitent de tous les deux, ils n’ont pas esté goûtez en France, & ne diuertissent pas comme les Italiens. […] Ianuier 1673. en faueur de la Troupe Royale, qui luy auoit presenté Requeste sur ce sujet. […] Diuers sujets d’assemblée.

177. (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-huitieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre V. Procès des Comédiens. » pp. 169-224

une comédie utile aux mœurs actuelles (les Courtisannes) : sujet que le vice protège. […] Palissot en a fait le sujet de sa piece, & les actrices ont cru devoir s’en offenser. […] Les bons sujets sont très-rares ; on ne fait ni rimer, ni danser, ni chanter ; on ne fait pas même l’enseigner. […] C’est une espece de pantomime qui embellit l’action, si elle est faite à propos, & liée au sujet. […] Je crois pouvoir répondre que, dans le sujet des Courtisannes, le vuide d’action est plutôt un moyen d’adresse, & peut-être un sujet d’éloge, qu’un défaut réel.

178. (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « XXX. Profanation du dimanche : étrange explication du précepte de la sanctification des fêtes. » pp. 109-116

, qui premièrement ne dit rien de ce qu’il lui fait dire ; et secondement quand il le dirait, on n’en pourrait rien conclure pour la comédie qui est le sujet dont il s’agit. […] La discipline est constante sur ce sujet jusqu’aux derniers temps, et le Concile de Reims sur la fin du siècle passéai, au titre des fêtes, après avoir nommé au chapitre III certains jeux qu’on ne doit permettre tout au plus qu’après l’office : met ensuite, au chapitre VI, dans un rang entièrement séparé, « celui du théâtre qui souille l’honnêteté et la sainteté de l’église », comme absolument défendu dans les saints jours.

179. (1761) Lettre à Mlle Cl[airon] « [frontispice] »

Au sujet d’un Ouvrage écrit pour la défense du Théâtre.

180. (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme. — Chapitre IX. Suite de la Rosiere. » pp. 213-230

Le Chef du Corps-Municipal vint de Besançon avec les Compagnies bourgeoises, se rendit chez la Rosiere où se trouverent les Juges & le cortege tout formé, la prit par la main & la mena à l’Eglise avec celle qui avoit l’accessit : le Curé la reçut à la porte de l’Eglise & lui fit ce petit discours : Vous avez grand sujet de vous réjouir, ma chere fille, puisque ce jour est pour vous un jour de triomphe, mais votre joie doit être sainte ; c’est moins à vous qu’à la vertu qu’on rend hommage, & vous devez l’honorer en vous par une modestie soutenue. […] les vieillards vous ont choisie, les mœurs ont applaudi à leur choix ; les filles ont orné votre triomphe, les grands & le peuple de la Cité, (Besançon,) vous ont comblé d’honneur, c’est à notre tour de rendre hommage à vos mœurs, à votre sagesse ; recevez cette guirlande à laquelle chacun de nous se fait un devoir d’attacher une fleur, & permettez-nous de vous offrir une fête qui sera digne de la vertu puisque vous en faites le sujet. […] Le second prix est destiné au meilleure ouvrage sur quelques sujets d’Agriculture qui aura été présenté à l’Académie. […] Il avoit été prononcé le matin après la Messe un très-beau sermon sur le même sujet ; enfin tout est terminé par la lecture & la distribution d’un programme où l’on assigne aux Auteurs la matieres des mémoires qu’ils doivent fournir pour l’année suivante, & où l’on trouve le nom des filles à qui le prix a été accordé.

181. (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre second. — Chapitre prémier. De l’éxcellence du nouveau Théâtre. » pp. 68-93

Les provinces ont le même amour pour l’Opéra-Bouffon : sont-elles sujettes aux défauts, à la légèreté qui régnent ordinairement dans Paris ? […] Écoutons à ce sujet un Ancien Auteur1 ; « S’il y a chose, dit-il, où l’esprit humain se donne carrière, c’est à juger d’autrui ; & notament cela est comme ordinaire à ceux qui font métier de mettre à bon escient le nez dans les Livres ». […] Ce n’est pas là les seuls sujets de reproches qu’il soit possible de faire au Théâtre actuellement en vogue ; continuent toujour les Critiques outrés ; on a des meilleures raisons de le fuir, même de le détecter. […] Ils nous donne un sujet de crainte encore plus sensible.

182. (1825) Encore des comédiens et du clergé « CHAPITRE XI. De l’excommunication considérée comme injuste et par conséquent nulle, de la part des prêtres qui anathématisent les Comédiens, morts sans les secours spirituels de l’Eglise. » pp. 186-211

Ce serait ici le lieu, de parler des différentes espèces d’excommunications qui sont fondées sur le droit naturel, que toute société doit avoir, de bannir de son corps ceux qui en violent les lois ; et on demanderait à l’autorité spirituelle si elle prétend avoir le droit de lancer un anathème dont l’effet puisse produire, dans l’ordre social, une peine civile et matérielle, sans la permission du souverain, dont l’excommunié est le sujet. […] L’autorité séculière défendit enfin aux prêtres, de remplir désormais des rôles de comédiens, et à ceux-ci de ne plus prendre leurs sujets de comédie dans les mystères de la religion. […] Les papes, les rois, les cardinaux, et tous les souverains de la chrétienté, qui ont institué des théâtres et des comédiens, pour le plaisir et l’instruction du public, ont-ils prétendu se damner, eux et leurs sujets, par la fréquentation à laquelle ils s’exposaient volontairement avec des excommuniés ? […] Telles sont les charitables imputations, les aimables épithètes, et les douces calomnies que notre auteur atrabilaire, prodigue à un célèbre orateur, à un député du Corps-Législatif, à l’occasion d’un discours que ce même député a prononcé avec toute la convenance que le sujet méritait, et sans blesser l’orthodoxie la plus méticuleuse.

183. (1666) De l’éducation chrétienne des enfants « V. AVIS. Touchant les Comédies. » pp. 203-229

Est-ce l’industrie avec laquelle les airs sont accommodés aux sujets, et rendus propres à fortifier ces mêmes passions ? […]  » Mais supposé qu’il n’y ait rien dans les comédies qui puisse blesser l’innocence des jeunes gens, ni exciter en eux des passions dangereuses : supposé que de trente pièces de théâtre il y en ait une qui ne blesse point ouvertement la pureté, et l’innocence : supposé qu’il n’y ait rien dans les ajustements, dans la nudité, et dans les gestes des Comédiennes, qui blesse la modestie, et qui ne réponde à la pureté et à la piété des vierges qu’elles représentent : supposé que les personnes qui y assistent ne puissent inspirer aux jeunes gens l’esprit du monde et de la vanité qui éclate dans leur manière de s’habiller, dans tous leurs gestes, et dans toutes leurs actions : supposé que tout ce qui se passe dans ces représentations malheureuses ne porte point au mal ; que les paroles, les habits, le marcher, la voix, les chants, les regards, les mouvements du corps, le son des instruments, les sujets mêmes et les intrigues des comédies, enfin que tout n’y soit point plein de poison, et n’y respire point l’impureté : Vous ne devez pourtant pas laisser d’empêcher vos enfants, de s’y trouver ; Hom. […] C’est pour ce sujet qu’il a fait dresser des théâtres dans les places publiques ; et qu’exerçant et formant lui-même ces bouffons, il s’en sert comme d’une peste dont il infecte toute la ville. […] « Ce qui est encore plus dangereux est le sujet pour lequel on s’emporte dans ces ris immodérés.

184. (1710) Instructions sur divers sujets de morale « [FRONTISPICE] »

[FRONTISPICE] INSTRUCTIONS sur divers sujets DE MORALE pourl'education chrestienne des Filles[...]

185. (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme. — Chapitre VI. Dorat. » pp. 141-175

Les Rois ne sont-ils Rois que par la permission de leurs Sujets, qui ne la leur donnent que quand ils sont dignes de l’être ? La Czarine à qui on a écrit ces belles pieces, la souffriroit-elle dans ses Sujets ? […] Il est des sujets dont nous privent la délicatesse, la timidité de notre goût, la bienseance de notre Théatre. […] Quel malheur qu’on fût privé de tels sujets ! […] Nous avons parlé ailleurs de ces deux sujets, ajoutons quelques coups de pinceau au portrait de l’Auteur.

186. (1715) La critique du théâtre anglais « CHAPITRE IV. Le vice élevé en honneur et substitué à la place de la vertu sur le Théâtre Anglais. » pp. 240-301

Le Poète avait quelque envie de faire de cet indigne sujet un honnête homme, mais il s’en avise trop tard. […] Qui aurait le cœur assez dur pour tourmenter les gens à ce sujet ? […] Si c’est être fou que de rire sans sujet, c’est bien pis de rire contre toute sorte de raison. […] Mais comme la passion de plaire et de réjouir s’usurpe des privilèges sans mesure sur notre Théâtre, il est bon de dire un mot du sentiment d’Aristote à ce sujet. […] Ceci, eu égard au sujet, est justement aussi naturel que poli.

187. (1759) Remarques sur le Discours qui a pour titre : De l’Imitation par rapport à la Tragédie « Remarques sur le discours qui a pour titre : De l’Imitation par rapport à la Tragédie. » pp. 350-387

C’est à quoi se termine toute l’industrie de l’imitateur : mais lorsqu’il a une fois achevé son ouvrage, ce n’est plus lui à proprement parler qui agit sur mon ame, c’est le sujet même, c’est l’union & le concours de toutes les parties de l’événement, qui excitent en moi cette agitation & cette espece de chaleur que j’éprouve. […] Une action, telle que celle qui fait le sujet de la Tragédie de Cinna, se passe réellement devant mes yeux ; j’entens les conversations de Cinna & d’Emilie ; je vois leur entreprise sur le point d’éclater : j’assiste à la délibération d’Auguste sur l’abdication de l’Empire & le rétablissement de la République ; je suis témoin de la trahison de Maxime : la conjuration est découverte. […] C’est donc dans la beauté du sujet même & de toutes ses circonstances, c’est dans la grandeur singuliere de l’événement, dans les caracteres des Héros de la piece, dans leurs sentiments, dans leurs expressions, en un mot, dans ce que le Poëte imite, qu’il faut chercher la principale source du plaisir qu’il fait goûter. […] Après avoir épuisé ce premier point, la seconde face sous laquelle on peut envisager la Tragédie, en ne la considérant que comme une Imitation, lui fournira un sujet presque aussi riche, s’il s’attache à bien expliquer pourquoi toute Imitation nous plaît en tant qu’Imitation, & pourquoi celle qui est l’ame de la Tragédie, fait de plus fortes impressions que toutes les autres. […] Mais toutes ces conséquences me paroissent si clairement renfermées dans les principes dont je me suis servi pour établir la distinction des mouvements qui viennent de l’objet même & de ceux qui naissent de la copie, que tout ce que j’ajouterois ici sur ce sujet, ne pourroit être qu’une répétition aussi inutile qu’ennuyeuse.

188. (1694) Décision faite en Sorbonne touchant la Comédie, avec une réfutation des Sentiments relachés d’un nouveau Théologien, sur le même sujet « [FRONTISPICE] »

[FRONTISPICE] Decision faite en SorbonneTouchantLa comédie,avec une refutation des Sentimens relâchés d’un nouveau Théologien, sur le même sujet.

189. (1694) Réfutation des Sentiments relâchés d'un nouveau théologien touchant la comédie « [FRONTISPICE] »

[FRONTISPICE] Decision faite en SorbonneTouchantLa comédie,avec une refutation des Sentimens relâchés d’un nouveau Théologien, sur le même sujet.

190. (1752) Essai sur la comédie nouvelle « [FRONTISPICE] »

Fagan au sujet des condamnations prononcées contre les ComédiensSuivis d'une Histoire Abrégéedes ouvrages qui ont parus pour et contrela Comédie depuis le 17e siècle.

191. (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « Discours préliminaire. » pp. -

Les longueurs où je suis quelquefois tombé au sujet du Spectacle moderne, peuvent aussi être excusées. […] Il doit donc m’être permis de dire aux Poètes du nouveau Théâtre, & à ceux des diverses Spectacles, que les règles sont d’une importance extrême, & que ce n’est pas sans sujet qu’on veut les voir observées.

192. (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « XXIX. Nouvel abus de la doctrine de Saint Thomas. » pp. 102-108

Saint Thomas traite ici trois questions dont les deux premières appartiennent au sujet des jeux : dans l’une il parle des jeux en général : dans l’autre, il vient aux spectacles. […] On sait, sur ce sujet la sévérité de l’ancienne discipline dont il est bon en tout temps de se souvenir.

193. (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « XXXII. Passages de Saint Ambroise et de Saint Jérôme sur les discours qui font rire. » pp. 124-131

» En effet, il est bien certain qu’on ne voit dans les saints livres aucune approbation ni aucun exemple autorisé de ces discours qui font rire : en sorte que Saint Ambroise, après avoir rapporté ces paroles de Notre-Seigneur : « Malheur à vous qui riez », s’étonne que les chrétiens puissent « chercher des sujets de rire : et nos ridendi materiam quaerimus, ut hic ridentes illic fleamus ?  […] : par où il entend toujours ou l’écriture ou la prédication ou la théologie ; comme si ce n’était qu’en de tels sujets que la plaisanterie fût défendue ; mais on a pu voir que ce n’est pas cette question que Saint Ambroise propose, et on sait d’ailleurs, que par des raisons qui ne blessent pas le profond savoir de Saint Thomas, il ne faut pas toujours attendre de lui une si exacte interprétation des passages des saints pères, surtout quand il entreprend de les accorder avec Aristote, dont il est sans doute qu’ils ne prenaient pas les idées.

194. (1777) Des divertissements du Carnaval « [frontispice] »

[frontispice] Réflexions chrétiennes sur divers sujets de morale, utiles à toutes sortes de personnes, et particulièrement à celles qui font la Retraite spirituelle un jour chaque mois.

195. (1777) Des Spectacles « [frontispice] »

[frontispice] Réflexions chrétiennes sur divers sujets de morale, utiles à toutes sortes de personnes, et particulièrement à celles qui font la Retraite spirituelle un jour chaque mois.

196. (1694) Sentiments de l’Eglise et des Pères « [FRONTISPICE] »

Opposez à ceux de la Lettre qui a paru sur ce sujet depuis quelques mois.

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