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352. (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre VI. Des Ariettes, & des autres parties du Chant théâtral à une seule voix. » pp. 297-328

On l’appella long-tems Vaudevire, comme qui dirait Chanson faite à Vire ; ensuite par corruption, on lui donna le nom de Vaudeville : peut-être aussi pour èxprimer que cette espèce de Chanson est fort en usage dans les Villes. […] Quoiqu’il en soit de l’origine de son nom, le Vaudeville est une chanson maligne, qui fut d’abord èxtrêmement satirique, mais qui se contente maintenant d’attaquer en riant les ridicules.

353. (1666) Réponse à la lettre adressée à l'auteur des Hérésies Imaginaires « Ce I. avril 1666. » pp. 1-12

[NDE] Petites lettres : nom par lequel sont connues les Lettres au Provincial de Pascal au XVIIe siècle. […] [NDE] Arnaud d’Andilly, dont Mlle de Scudéry avait fait le portrait dans le tome VI sous le nom de Timante.

354. (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « CHAPITRE IX. Sentiments de Saint Augustin sur les Spectacles. » pp. 180-198

Il ne doit pas même être suspect au monde : malgré ses égarements, il y fut toujours ce qu’on y appelle un honnête homme, plus judicieux, plus décent, plus utile, plus éclairé, que la plupart de ceux qui s’en donnent le nom. […] Augustin, qui est encore une question de nom.

355. (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — TROISIEME PARTIE. — Tragédies à conserver. » pp. 128-178

Au seul nom de cette Tragédie, je crois m’entendre objecter que, si j’ai rejeté le Mithridate de M. […] Zénobie n’est point connue pour ce qu’elle est ; elle porte un nom emprunté, quand elle est aimée par Arsame ; d’ailleurs le père d’Arsame ne l’avait pas encore vue pour lors, et n’avait aucune vue sur elle.

356. (1664) Traité contre les danses et les comédies « Chapitre XII. Du Dimanche et des jours des Fêtes. » pp. 54-66

« Abstinendum festis diebus ab omni peccato et ab omni opere carnali et terreno, et ad nihil aliud vacare debere, nisi ad orationem concurrere, ad Ecclesiam cum summa mentis devotione. ». » Ajoutons encore le Concile de Mâcon : « Vous, Chrétiens, disent les Prélats assemblés dans ce Concile, qui ne portez pas en vain ce saint nom dont vous êtes honorés, et qui désirez vous en rendre dignes par votre conduite ; écoutez avec attention les avertissements que nous vous donnons, sachant que Dieu ne nous a donné l’autorité que nous avons, que pour veiller sur vos âmes ; pour vous enseigner ce qui sert à votre salut, et pour vous retirer de toute sorte de mal.

357. (1664) Traité contre les danses et les comédies « Chapitre XIV. Que les danses sont aussi défendues les jours des Fêtes par les lois Canoniques. » pp. 76-93

On sait assez que le nom de spectacle comprend généralement toute sorte de divertissements qui ont été fréquentés, et qui sont recherchés pour le plaisir ; et les lois que nous avons citées dans le Chapitre précédent le déclarent encore assez.

358. (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — SIXIEME PARTIE. — Comédies à conserver. » pp. 276-294

Malheureusement les Poètes ont pris un autre chemin, qui sans contredit s’éloigne infiniment du but de la farce, et qui cependant réussit quelquefois, parce qu’ordinairement leurs Pièces sont pleines de traits de médisance sous le nom de critique ; Et par la raison que la passion d’amour la plus irrégulière plaît sur le Théâtre aux Spectateurs corrompus, de même la médisance ou la satyre y et applaudie et y fait rire, à cause de la méchanceté du cœur humain qui n’aime que trop à entendre déchirer son prochain.

359. (1733) Traité contre les spectacles « REMARQUES. SUR LE TRAITÉ. CONTRE LES SPECTACLES. » pp. 247-261

Le préteur avait deux emplois dans le cirque ; 1°. de remuer les sorts pour tirer les noms de ceux qui devaient combattre ; 2°. d’envoyer le linge ou la serviette qui servait de signal pour commencer le combat.

360. (1759) L.-H. Dancourt, arlequin de Berlin, à M. J.-J. Rousseau, citoyen de Genève « CHAPITRE I. Où l’on prouve que le spectacle est bon en lui-même et par conséquent au-dessus des reproches de M. Rousseau. » pp. 13-64

On ne souffre point à Paris qu’à l’exemple des Grecs on prenne le masque et les habits des personnes qu’on voudrait tourner en ridicule ; on ne souffre point qu’on y nomme les gens par leur nom et qu’on leur dise des injures en face : on est fâché d’avoir à reprocher à Molière d’avoir pris le Chapeau, la Perruque et l’Habit de Ménageaz pour faire connaître que c’était lui qu’il jouait dans le rôle de Vadius ba. […] Le Magistrat, des lois emprunta le secours, Et rendant par édit les Poètes plus sages, Défendit de marquer les noms ni les visages. […] [NDE] Dancourt écrit « Tout-à-bas » : nous rectifions en Toutabas, nom du maître de trictrac dans la pièce de Regnard. […] [NDE] Antonomase fondée sur le nom d’un personnage querelleur du Roland furieux (1505-1532) de l’Arioste.

361. (2019) Haine du théâtre: Bibliographie France (traités, pamphlets, documents, etc.)

Robustel, 1697, in-12, VIII-114 p. (3 ff.de table) [publié sans nom d’auteur]. […] Pas de trace, mais un Pierre Le Ridant (1703-1768), avocat au Parlement, dont le nom est parfois orthographié Lerident. […]   Rééditions • [sous le nom de l’abbé Parisis] : Questions importantes sur la comédie de nos jours. […] • [sous le nom de l’abbé Parisis] Questions importantes sur la comédie de nos jours ; par M. l’Abbé Parisis, docteur en théologie, Bruxelles, J. […] : Remonstrances tres-humbles au roy de France & de Pologne Henry troisiesme de ce nom, par un sien fidele officier & subject, sur les désordres & misères de ce royaume, causes d’icelles, & moyens d’y pourveoir à la gloire de Dieu & repos universel de cet Estat, s. l., 1588, in-8º, 260 p.

362. (1769) Réflexions sur le théâtre, vol 8 « Réflexions sur le théâtre, vol 8 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE HUITIEME. — CHAPITRE VI. Euphemie. » pp. 129-148

On ne parle par-tout de la profession religieuse que sous des noms odieux, affreux liens, fers accablans, abyme, chaîne, cruelle prison, imposture, lien tissu par l’enfer, &c. […] Dieu que pour mon supplice De ses crimes la terre a rendu le complice, Ce Dieu que le mensonge & la crédulité Font servir de prétexte à la férocité, Au gré de leur caprice indulgent ou sevère ; Tous ces humains grossiers lui prêtent leurs fureurs, Consacrent de son nom leurs stupides erreurs.

363. (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre III. De la Musique Française & Italienne. » pp. 252-286

Je pourrais placer ici un nombre infini de noms immortels ; mais je me contenterai de citer trois ou quatre de nos plus fameux Musiciens. […] C’est à cet heureux mêlange qu’est dû le nom de Chromatico-Diatonico : notre Opéra-Bouffon actuel est dans ce dernier genre ; on y découvre le goût Italien & le goût Français ; il n’est pas difficile de le distinguer, malgré leur union intime.

364. (1744) Dissertation épistolaire sur la Comedie « Dissertation Epistolaire sur la Comedie. — Reponse à la Lettre précedente. » pp. 19-42

La devote fait quelque chose indigne de sa profession, si elle assiste à la Comedie ; & une fille de Jesus-Christ se persuade, qu’il n’y a rien de messéant à un si grand nom de se trouver au Theatre ? […] Car que pourroit-on qualifier du nom d’occasion prochaine, quand on doute, si on doit ténir pour telle « Un concours de diverses choses, qui toutes favorisent la concupiscence, & qui non pas necessairement, mais presque infailliblement font, que plusieurs tombent dans le dereglement. » La passion la plus facile à allumer en est ordinairement la matiere : l’expression en est la plus douce, la plus animée, & la plus transportée : l’ajustement des Acteurs & des Actrices, n’a rien, qui ne respire, je ne sçai quoi d’impur, par tout ce qui est mol & effeminé.

365. (1758) Lettre à M. Rousseau pp. 1-42

Les femmes… A ce nom, le cœur s’attendrit, les oreilles s’ouvrent pour recevoir un son agréable, l’esprit s’éclaire et s’étend, … la vérité et le plaisir brillent devant vous, et leur flambeau vous montre le bonheur uni à la raison dans les plus beaux yeux du monde. […] Le monde lui devient odieux, le tombeau où il respire un venin si fatal, lui paraît un asile encore trop incertain contre la corruption qui inonde la terre, il ne peut être sage qu’à force de mépris pour les hommes : mais les femmes surtout lui paraissent odieuses et redoutables ; à ce seul nom il tremble ou s’enflamme.

366. (1825) Des comédiens et du clergé « Des comédiens et du clergé. —  De certaines processions ou cérémonies religieuses, pratiquées par le clergé, et qui sont ou ont été beaucoup plus nuisibles au culte et a la morale publique que les comédies représentées sur nos théâtres.  » pp. 201-340

On trouve dans des actes authentiques et originaux les noms des deux chanoines à qui on fit cet affront. […] Le garde de l’évêque, chargé de la distribution des rameaux, était obligé avant toutes choses de faire près de la croix, dont j’ai parlé, deux figures de bouteilles qu’il creusait sur la terre, remplissant les creux de sable, en mémoire et à l’imitation du chanoine Bouteille qui, comme je viens de dire, a donné son nom au bois qui fournissait les branches. […] Chacune a le nom du personnage qu’elle représente. […] ceux qui célèbrent la fête de l’âne ne veulent que de la gaieté. » Ici on lit en rubrique conductus ad tabulam ; après cette rubrique, deux chanoines députés se rendaient alors auprès de l’âne, pour le conduire à la table, qui était le lieu où le préchantre lisait l’ordre des cérémonies, et proclamait les noms de ceux qui devaient y prendre part. […] J’ai parlé, au chapitre qui traite des comédiens, de l’institution de la mère sotte de Paris ; mais il y avait aussi à Dijon, une société établie sous le nom de la mère folle ou mère folie, qui célébrait ses saturnales au temps de carnaval.

367. (1671) De la connaissance des bons livres « DE LA COMEDIE  » pp. 232-248

Il y a des Pièces entières qui sont de ce style, et d’autres qui ne causent pas moins de mal, à ce que l’on pense, par le mépris des lois du Mariage et de toutes les bonnes mœurs, ce qui est leur principal sujet ; Et pour montrer que ce ne sont point de misérables Farces faites à la hâte, comme celles que les Saltimbanques et Charlatans jouent aux places publiques, elles sont faites toutes exprès par des Auteurs dont les noms sont aux affiches et aux Livres imprimés, comme voulant en tirer de la gloire, et l’on trouve de ces belles Pièces autant en Vers qu’en Prose.

368. (1778) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre vingtieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre III. Suites des Mélanges. » pp. 68-117

Le commentateur cite plusieurs rabbins, pour prouver que, sous le nom de théatre, il faut entendre le stade & le cirque. Erudition perdue : on entend en général tout spectacle sous le nom de théatre ; d’autant mieux que jamais on n’a fait battre des animaux sur la scène proprement dite. […] Dans un roman, ou plutôt dans une satyre insipide, sous le nom d’un negre qu’il appelle Zima, il donne des regles pour l’éducation des princes qu’on n’a jamais connus dans aucune cour. […] Les théatres de l’opéra, de la comédie françoise & de la foire n’ont eu garde de laisser échapper des objets si fort de leur goût Saint-Foix, sous les noms de Promethée, Deucalion, Pirrha, l’avoit plusieurs fois rajeuni.

369. (1752) Lettre à Racine « Lettre à Racine —  LETTRE A M. RACINE, Sur le Théatre en général, & sur les Tragédies de son Père en particulier. » pp. 1-75

Au fils de Racine, comme à celui de Virgile, on leur criera d’une commune voix, sur tout s’ils ont hérité des talens paternels : Embouchez la trompette, & qu’elle retentisse dans vos mains des noms glorieux que vous portez. […] On diroit à n’en juger que par la Tragédie de son nom, qu’il étoit naturellement porté à l’amour. […] Je censure sans ménagement un de ces hommes dont on ne doit lire les Ouvrages, ni prononcer le nom qu’avec respect, & j’adresse ma critique à son Fils. […] 12On ne justifiera jamais la censure passionnée qu’il fait du Théatre François, & le silence affecté qu’il garde sur Corneille & sur Racine : silence au surplus qui n’enveloppe que les noms ; car le Théatre François comprend essentiellement les Tragédies de ces deux hommes immortels.

370. (1771) Sermons sur l’Avent pp. 103-172

mais bien loin que l’Ecriture ou les Peres donnent ce nom au Theatre, ils l’appellent, tantôt un lieu de plaisir, tantôt l’azile de l’impudicité, Cypr. […] Et qu’est-il besoin que les noms bizarres d’Opera & de Comedie soient exprimez dans l’Ecriture, si en effet on y trouve la condamnation de tout ce qui s’y pratique ? C’est se moquer de Dieu, dont l’Apôtre dit, qu’on ne se moque point en vain, que de prendre le silence du saint Esprit pour une approbation tacite de ce desordre ; & c’est encore une erreur de croire, que la suppression du nom supprime la chose & en autorise l’usage.

371. (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique —  CHAPITRE X. Des six parties de la Tragédie, suivant Aristote. Examen de ces six parties dans Athalie. » pp. 260-315

Croira-t-on une mere capable de livrer son propre Fils à la mort, pour élever sous ce nom le fils de l’Empereur mort ? […] Ce même Grand-Prêtre que rien ne peut troubler, qui parle quelquefois avec une espece de dureté à Abner, & à Josabet, & qui ne caresse jamais l’Enfant, se trouble pour lui, s’attendrit & pleure, quand il prévoit les dangers où il l’expose en le couronnant : O mon Fils, de ce nom j’ose encore vous nommer, Souffrez cette tendresse, & pardonnez aux larmes, Que m’arrachent pour vous de trop justes allarmes, &c. […] La fille de Josabet qui quelquefois fait partie du Chœur, & quelquefois parle en son nom, en est le Coriphée : ainsi cette Tragédie est dans toutes ses Parties, la Danse seule exceptée, dans la forme de celle des Grecs.

372. (1764) De l’Imitation théatrale ; essai tiré des dialogues de Platon : par M. J. J. Rousseau, de Genéve pp. -47

Ainsi font illusion les noms & les mots à ceux qui, sensibles au rithme & à l’harmonie, se laissent charmer à l’art enchanteur du Poëte, & se livrent à la séduction par l’attrait du plaisir ; en sorte qu’ils prennent les images d’objets qui ne sont connus, ni d’eux, ni des auteurs, pour les objets mêmes, & craignent d’être détrompés d’une erreur qui les flatte, soit en donnant le change à leur ignorance, soit par les sensations agréables dont cette erreur est accompagnée. […] Cette habitude de soumettre à leurs passions les gens qu’on nous fait aimer, altère & change tellement nos jugemens sur les choses louables, que nous nous accoutumons à honorer la foiblesse d’ame sous le nom de sensibilité, & à traiter d’hommes durs & sans sentimens ceux en qui la sévérité du devoir l’emporte, en toute occasion, sur les affections naturelles.

373. (1768) Observations sur la nécessité de la réforme du Théatre [Des Causes du bonheur public] «  Observations sur la nécessité de la réforme du Théâtre. » pp. 367-379

Nous venons de rappeller le nom d’un Auteur respectable, M. 

374. (1825) Encore des comédiens et du clergé « NOTICE SUR LE MINISTERE FRANÇAIS EN 1825. » pp. 87-100

Si j’ai salué notre premier ministre du nom de Canning, l’un des plus grands hommes d’état de nos jours, l’éloge, quoique prématuré, n’est point dérisoire de ma part.

375. (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quinzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre I. Des Parfums. » pp. 7-32

Ces profusions impossibles dans nos climats ne sont ni difficiles ni extraordinaires dans toute l’Asie ; depuis la Palestine jusqu’à la Chine il y a des cantons comme une partie de l’Arabie qui en a pris le nom d’heureuse où tout est parfumé & aromaté. […] On donne le nom d’ambroisie à des compositions médicinales, ou pour s’accommoder à la délicatesse des Dames, on a ôtéaux remèdes l’odeur & le goût rebutant qu’ils ont ordinairement ; c’est un excès de luxe qui nuit à leur efficacité, & ne soulage point la maladie.

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