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112. (1664) Traité contre les danses et les comédies « LETTRE DE L’EVEQUE D’AGNANI, Pour la défense d’une Ordonnance Synodale, par laquelle il avait défendu de danser les jours des Fêtes. Au très Saint et très Bienheureux Père Paul V. Souverain Pontife. Antoine Evêque d’Agnani, éternelle félicite. » pp. 154-176

Quoique les spectacles ne soient pas toujours mauvais, et qu’ils ne soient pas de leur nature contraires à la vertu ; les Pères de l’Eglise, et les saints Docteurs, ne les ont jamais néanmoins permis, ni les jours des Fêtes, ni au temps qui est destiné pour la pénitence, parce que les Canons les défendent en ces jours : et comme dit saint Ambroise, ce serait une témérité insupportable et une désobéissance criminelle, si le peuple faisait des actions qui sont défendues, ou dans l’Ecriture sainte, ou par les Constitutions des Papes, ou par les Lois Ecclésiastiques, et les Canons. C’est donc une loi de l’Eglise, qui ordonne que celui qui se rend dans les places, ou dans les endroits où se font les spectacles, au lieu d’être dans l’assemblée des fidèles pour prier les jours des Fêtes, soit séparé de la participation des saints mystères, et excommunié. […] Dieu le lui a donné pour appuyer les règles de la discipline de l’Eglise, et afin que ce que les Prélats et les Prêtres ne pourront pas gagner sur les peuples par la force de la parole divine qu’ils annoncent, s’accomplisse par la terreur que les Lois et les Ordonnances Civiles peuvent imprimer dans leur esprit.

113. (1662) Pédagogue des familles chrétiennes « Instruction chrétienne sur la Comédie. » pp. 443-453

Ils divertissent très peu de gens sages du monde, qui en font la meilleur partie, et qui sont peu curieux de telles fadaises et impertinences : Mais seulement quelques jeunes gens, certaines femmes incapables de tout bon et sérieux entretien, et qui dès là, sont insuffisants de faire la loi aux autres. […] C’est aussi ce qui est défendu par toutes les lois divines et humaines, et qui fait ce qu’on a appelé Spectacle. […] que les fidèles employassent une notable partie du temps à ces folies et extravagances, absolument contraires à la profession Chrétienne, et à la loi de Dieu, qui parlant par la bouche de S.

114. (1675) Traité de la dévotion « Chapitre III. De la trop grande sensibilité aux plaisirs de la terre ; troisième source de l’indévotion. » pp. 58-65

Les Lacédémoniens étaient bien plus sages qui bannissaient ces mauvais arts du milieu d’eux, parce disaient-ils qu’il n’était pas sûr de violer les lois même en apparence, et qu’on les devait respecter jusque sur le théâtre. […] La loi mettait au rang des animaux immondes ces oiseaux amphibies qui nagent et qui volent, et vivent en deux éléments, dans l’air et dans l’eau.

115. (1671) Lettre d’un ecclésiastique à un de ses Amis « letter » pp. 472-482

Ce qui n’est point réglé sur les sentiments de la conscience, et contre la Loi de Dieu. […] Qu’y a-t-il de plus contraire à la Loi qui nous fait adorer un Jésus-Christ crucifié, et qui veut que nous élevions ses anéantissements au-dessus de toute la gloire du monde, que des représentations où la vanité triomphe avec un applaudissement général de tous les spectateurs ? […] Qui peut douter qu’ils ne soient des membres principaux du corps mystique de Satan, appelé proprement dans les saintes pages, le monde, et dont il se sert pour faire une guerre cruelle et pernicieuse à celui dont les fidèles qui vivent selon la Loi de l’Evangile, sont les membres, et Jésus-Christ le Chef ? […] C’est unei horrible présomption, de se persuader que le secours de la Grâce (sans lequel nous ne pouvons éviter le mal, ou faire le bien, et qui ne nous manque jamais, tant que nous marchons dans la voie où Dieu nous a mis pour aller à lui) nous suive jusques dans ces lieux où l’on ne se peut trouver avec affection, qu’en se détournant de Dieu, et transgressant toute sa Loi.

116. (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « CHAPITRE III. Est-il à propos que les jeunes gens aillent à la Comédie ? » pp. 55-83

Les lois Romaines avaient les mêmes alarmes, et prenaient les mêmes précautions que Marseille païenne, parce qu'il est de l'intérêt essentiel de l'Etat que les jeunes gens qui en sont l'espérance, aient de la religion et des mœurs, et étudient les sciences propres à leur profession. […] Mornac (sur la loi 2. ff. de his qui notant. […] Cette distinction, sur laquelle porte le relâchement des Casuistes en cette matière, élude toute la loi et sauve tous les spectateurs et Acteurs. « Le théâtre est épuré, dit-on, il n'y a plus aujourd’hui de pièce licencieuse. […] Ce savant homme appelle les Professeurs les Evêques des écoles, les Prélats de la jurisprudence, « Antistites juris, Antistites scholarum » ; expression singulière qui en marquant la sainteté des lois et celle de leurs interprètes, soit en les enseignant, soir à plus forte raison en les faisant exécuter, leur enseigne combien ils doivent se respecter eux-mêmes, et s'éloigner de toutes les folies du théatre. Ces lois sont mal observées, même dans l'Université où M. de Ciron les a expliquées.

117. (1694) Réfutation d’un écrit favorisant la Comédie pp. 1-88

Il prenait de temps en temps des jours de soulagement, non pas pour les passer comme veut l’Auteur, dans le divertissement ; mais dans la prière, dans la solitude, dans le chant des Psaumes, dans la méditation de la Loi du Seigneur. […] Quel souvenir peut-on conserver de Dieu, de sa Loi sainte, et de ses jugements, au milieu d’un tel divertissement ? […] Tout le monde doit savoir que la tolérance de plusieurs choses qui seraient à retrancher, inséparable de la Politique, n’excuse point de péché devant Dieu dont la Loi sainte ne fléchit jamais, parce qu’elle est la souveraine équité. C’est la différence qu’il y a entre la Loi de Dieu et la Loi des hommes, que la Loi de Dieu étant émanée d’une puissance infinie, s’assujettit tout l’homme pour ne laisser rien d’impuni de ses désobeissances, parce qu’elle a la force de convertir son cœur ; au lieu que la Loi des Princes temporels, quoiqu’elle oblige en conscience, sortant d’une puissance finie et bornée, suppose dans la plupart de ceux auxquels elle s’addresse un reste de corruption et de cupidité qu’elle ne détruit pas. Voila pourquoi la Loi politique laisse impunis quantité de péchés, ou parce qu’ils ne sont pas de son ressort, ou parce qu’elle ne peut les empêcher tous.

118. (1666) Dissertation sur la condemnation des théâtres « Disseration sur la Condemnation, des Théâtres. — Chapitre XII. Que la représentation des Comédies et Tragédies ne doit point être condamnée tant qu'elle sera modeste et honnête. » pp. 237-250

De toutes ces recherches de l'antiquité, il sera vrai de conclure que la Tragédie et la Comédie n'ont rien de leur nature qui puisse les exposer à la censure des Lois et des gens de bien, ce sont des ouvrages des plus difficiles, je l'avoue, mais des plus ingénieux et des plus agréables. […] Mais Monsieur le Cardinal de Richelieu, qui faisait toutes ses actions avec un grand discernement du bien et du mal, remit en crédit les Comédies et les Tragédies, en n'y laissant rien de ce qui les avait exposées justement à l'indignation des personnes d'honneur, et à la peine des Lois.

119. (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre XIII. L’Opéra est le plus dangereux de tous les spectacles. » pp. 111-117

« L’épouse que tu prends, sans tache en sa conduite, Aux lois de son devoir règle tous ses désirs. […] On a recours pour certaines maladies à l’agitation qu’elle a le pouvoir de causer dans notre cerveauax. » Athénée nous assure que toutes les lois divines et humaines, les talents, les vices et les actions des hommes illustres étaient écrits en vers, et publiquement chantés par des chœurs, au son des instruments ; et nous voyons par nos livres saints que tels étaient, dans les premiers temps, les usages des Israélites.

120. (1754) La Comédie contraire aux principes de la morale chrétienne « La comédie contraire aux Principes de la Morale Chétienne. — III. Et c’est l’effet propre de la Comédie. »

Ces principes posés, il s’agit à présent de prouver que la Comédie fournit au monde de nouveaux attraits ; qu’elle affermit ou établit même l’empire du Prince des ténébres ; qu’elle souléve les passions ; qu’elle les porte à la révolte ; & que parconséquent elle est directement opposée au but que Jesus-Christ s’est proposé de dompter les passions, & de substituer à l’amour de la Créature & de sa loi.

121. (1647) Traité des théâtres pp. -

Que les Lois civiles leur ont formé leur procès. […] Que les Lois civiles forment le procès aux Théâtres. […] Les Lois donc réduisant là ceux qui montaient sur les Théâtres, et les flétrissant ainsi, semblaient avoir voulu pourvoir à ce qu’aucun ne suivît une profession, qui les rendait infâmes et déshonorés. […] Nous avons produit des Lois civiles qui déclarent infâmes tous ceux qui s’en mêlent. 6. […] Traduction libre de Platon, Lois, VII, 817c-d.

122. (1769) Réflexions sur le théâtre, vol 8 « Réflexions sur le théâtre, vol 8 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE HUITIEME. — CHAPITRE VI. Euphemie. » pp. 129-148

Cette loi a été long-temps observée, & il en devoit peu coûter de s’y conformer. […] C’est un déiste qui ne connoît que la loi naturelle. […] L’hymen est une loi suprême, le premier vœu de la nature, le seul qui soit vainqueur de l’humaine imposture. […] L’Auteur n’est que Poëte : un vers chez lui décide tout ; c’est sa Loi, ses Canons, son Evangile, sa probité. […] Le tendre sentiment qui m’imposoit la loi.

123. (1600) Traité des Jeux comiques et tragiques « [Traité] » pp. 3-62

Au contraire l’autre Maxime de la prudence humaine, quoique blâmée de bouche, est embrassée étroitement ; reçue avec les deux mains, logée au cœur, conservée et observée comme loi fondamentale de la vie humaine, adorée comme le soleil du petit monde, c’est-à-dire de l’homme, estimée le vrai sel, et seul assaisonnement, qui donne saveur aux affaires, qui acquiert faveur à ceux qui les manient, lesquels selon l’ancien Proverbe, «  Arator nisi incurvus prævaricatur »Plin. […] Ne pensent les pouvoir bien conduire, s’ils ne courbent leurs âmes, ni tenir la droite voie, s’ils ne gauchissent de fois à autre, prenant pour Règle, l’obliquité ; pour loi, leur fantaisie ; pour guide, les ténèbres ; pour compagnie, la multitude ; pour Exemple, la vanité ; pour but, la volupté. […] Or la susdite réplique, ne procède pas tant d’un homme qui tente Dieu, comme d’un qui se moque de lui, et de sa Loi, par un tel argument : Il est permis de se déguiser pour éviter un danger ; Ergo, il l’est aussi, pour se donner du plaisir pour faire rire les autres, pour représenter un adultère, pour déguiser l’Eglise Chrétienne en un Théâtre Païen ; pour convertir le temple de Dieu en un temple d’idoles : Car ils ne peuvent ignorer, que les jeux Comiques et Tragiques, étaient partie du service que les Idolâtres rendaient à leurs idoles, en la solennité de leurs fêtes ; aussi est-ce pour cette raison, que S.  […] Je crois, qu’il lui ordonnerait double punition, tant pour la désobéissance à la loi, que pour l’audace de sa glose. […]  » Le lecteur voie toute cette Epître, et il connaîtra, que nous ne sommes pas les premiers, qui appliquons cette Loi de Dieu, à la défense des jeux Comiques.

124. (1825) Encore des comédiens et du clergé « DONATION EN FAVEUR DU PUBLIC. » p. 11

Chacun pourra le réimprimer comme bon lui semblera, à ses risques, et en se conformant aux lois et ordonnances.

125. (1766) Réflexions sur le théâtre, vol 5 « Réflexions sur le théâtre, vol 5 — REFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE CINQUIÈME. — CHAPITRE II. Du Mariage. » pp. 30-54

J’ose ajoûter que dans un ouvrage dicté par les bonnes mœurs, où l’on veut rétablir l’honneur du lien conjugal, il est surprenant qu’on n’ait point parlé de sacrement & de religion, le plus fort & le plus respectable de tous les liens, établi & béni de Dieu dès le commencement, & élevé dans la loi nouvelle jusqu’à représenter l’union de Jesus-Christ avec son Église, ce qui est bien supérieur & à tout le sérieux & à toutes les plaisanteries de la scène. […] Les promesses du mariage ne font aucun changement dans l’état des personnes, & ne mettent aucun adoucissement dans les rigueurs de la loi. […] La loi de Moyse toléroit le divorce ; mais il fut toûjours très-rare parmi les Juifs, & quoique la loi Romaine le permît, personne n’en usa pendant cinq siecles. […] A mesure que le goût s’en répandit, ils devinrent communs, & grace à la loi Chrétienne, qui déclare le mariage indissoluble, la comédie est forcée de se borner aux séparations, dont l’usage parmi les amateurs est journalier. […] Pour le consentement des parens, dont la nature, la loi, la conscience, le bien public, l’intérêt du particulier, font un devoir essentiel, non seulement il n’est jamais ni attendu ni demandé, mais l’engagement est toûjours contracté & entretenu à leur insçû, ou contre leurs ordres & leur opposition, contre laquelle on se roidit opiniâtrément, révolte dont on fait un acte héroïque qui forme le nœud de la piece ; & pour tout dénouement bien édifiant & bien instructif pour la jeunesse, on se passe de ce consentement, on l’arrache par force, on le surprend par des mensonges, on trompe par des déguisemens absurdes & sans aucune vrai-semblance, comme sont tous ceux du Théatre Italien, par de faux actes d’un Notaire affidé, par un changement de nom, un parent supposé, &c. que sais-je !

126. (1694) Sentiments de l’Eglise et des Pères « CHAPITRE II. Excellentes raisons qui ont porté les Pères de l’Eglise à condamner les Comédies, et à les défendre aux Chrétiens. » pp. 12-28

nous faisons profession d’embrasser la Religion Chrétienne conformément aux saintes Lois qui nous y sont prescrites ; et nous y témoignons que nous renonçons au diable, à ses Anges, et à ses pompes. […] La loi de Moïse, dit ce grand Pape,Ibidem. […] Mes yeux, dit-il, jettent des torrents de larmes ; parce que, mon Dieu, je n’ai pas observé votre sainte Loi : « Exitus aquarum deduxerunt oculi mei ; quia non custodierunt legem tuam. » Au lieu donc de rire, ou de prendre plaisir à voir rire les autres, un véritable Pénitent n’est continuellement occupé que de la pensée de son malheur, et de la vue des peines qui lui sont préparées. […] Nous apprenons de Plutarque dans le traité qu’il a fait des Coutumes de Lacédémone, qu’on ne jouait dans cette Ville ni Comédie ni Tragédie, pour ne rien faire contre les lois, non pas même en se jouant.

127. (1825) Des comédiens et du clergé « Dédicace » pp. -

  Messieurs, Un préjugé détestable, et réprouvé par tous les hommes de bien, jette de la défaveur sur une profession que notre législation et l’autorité de nos rois n’ont cessé de protéger et d’honorer ; je crois satisfaire au vœu du public en fournissant, sur cette matière, tout ce que les lois civiles et ecclésiastiques ont de plus prépondérant pour fixer le jugement des hommes.

128. (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Première partie « Causes de la décadence du goût sur le théâtre. — Chapitre XII. Des Machines & du merveilleux. » pp. 179-203

Comment Zaïre élevée dans la Loi de Mahomet, a-t-elle si longtems porté dans le Sérail cet ornement des Chretiens ? […] Ne savoit-il pas qu’elle étoit aimée d’Orosmane, & que ce Prince devoit s’opposer à ce qu’elle abandonnât sa Loi ? […] Selon la Loi des Chrétiens, Dieu a souvent fait connoître sa volonté aux hommes, par la voie des songes.

129. (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quatorzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littérairesn sur le théatre. — Chapitre I. De la Pudeur. » pp. 4-35

Il est certain que la loi de la pudeur, aussi-bien que celle de la chasteté, est commune aux deux sexes. […] Nous avons fait voir ailleurs que ce n’est ni la seule ni la principale raison, mais la loi sacrée de la pudeur & de la décence. […] La loi de la pudeur n’est pas le fruit d’un systeme reflechi de legislation. […] La loi délicate de la pudeur ne permet point aux femmes de s’exposer seules dans le monde. […] C. ajoute bien de nouveaux traits à cette négligence, dont on leur fait une loi.

130. (1762) Lettres historiques et critiques sur les spectacles, adressées à Mlle Clairon « Lettres sur les Spectacles à Mademoiselle Clairon. — Extrait des Registres de Parlement, du 22 Avril 1761. » pp. 210-223

Enfin, on tire une fausse conséquence de cette maxime vrai en matiere criminelle, non bis in idem, « Si l’Acteur & l’Auteur sont infâmes, dit-on , dans l’ordre des Loix, il resulte de cette peine d’infamie, que la peine de la Loi contre un délit, détruit toute autre peine ; parce que la régle est certaine, qu’on ne doit jamais punir deux fois pour le même délit. Ainsi l’infamie prononcée par la Loi contre les Comédiens, les mettroit à couvert de l’Excommunication de la part de l’Eglise.

131. (1844) Théologie morale « CHAPITRE I. Des Péchés de luxure non consommée, sections 644-651. » pp. 291-296

Les femmes se rendent coupables lorsqu’elles portent des parures qui blessent la modestie, plus coupables encore, si elles en introduisent la mode : «  Sic sane graviter peccant mulieres quæ ubera immoderate denudata ostendunt ; aut alicubi introducunt morem ubera, etiam non ita immoderate, denudandi 1. » Sont coupables de péché mortel, les artistes dont les tableaux, les gravures et les statues ne respectent point les lois de la pudeur ; « quibus nempe exhibentur personæ grandiores nudis partibus pudendis ». […] En effet, il n’existe aucune loi générale qui proscrive cette profession sous peine d’excommunication.

132. (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « CHAPITRE IX. Sentiments de Tertullien. » pp. 180-200

Vous, Païens, dit-il, avez aboli les lois les plus sages, dont vos ancêtres étaient scrupuleux observateurs, telles que les lois somptuaires, qui défendaient tous les excès du luxe et de l'intempérance ; celles qui distinguaient les états, en interdisant au peuple les habits des gens de condition, et aux honnêtes femmes les parures des courtisanes ; celles qui prescrivaient aux femmes la modestie et la sobriété, jusqu'à leur défendre de boire du vin, et de porter de l'or sur leurs habits ; en particulier les lois qui proscrivaient le théâtre, et le faisaient partout détruire, comme le corrupteur des bonnes mœurs : « Leges quæ theatra stuprandis moribus orientia destruebant. […] Par une étrange inconséquence, ils n'osent en public satisfaire leurs besoins naturels, et ils violent au cirque toutes les lois de la pudeur. […] lui qui défendait dans l'ancienne loi de peindre les créatures, permettrait-il de défigurer l'homme qui est son image ?

133. (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quinzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre VI. Suite d’Anecdotes illustres. » pp. 184-225

Ce même Journal (juillet) suivant les progrès du théatre à Varsovie, dit en gémissant : On a promulgué une loi qui défend aux Entrepreneurs du spectacle, bal, jeu, &c. de s’établir ailleurs que dans le palais du Prince Salkonski, Palatin de Gnesne & Membre de la délégation, lequel pour cet effet leur affermera à son profit les appartemens dont ils auront besoin. […] Cyr, fit composer des pièces pieuses à Racine, les fit représenter par plusieurs Demoiselles, y invita le Roi & toute la Cour, les Évêques, les Ecclésiastiques, les Religieux ; ce que les Communautés religieuses ont depuis imité dans tout le Royaume, autorisées par les exemples dont son élévation & sa vertu sembloient faire une loi ; ne pouvant attirer tous les jours le Roi à St. […] On cite la loi 27 de hæred. petit. […] La loi qui fait tout vendre d’autorité publique, n’étoit pas encore portée au temps d’Ulpien, il n’y a pas même parmi nous d’ordonnance qui le prescrive, & nous en sommes, quoique Chrétiens, au terme de la République, quoique Payenne. […] Ce seroit tourner la justice contre la justice même, de laisser en des mains criminelles le fruit de son crime ; ainsi parle la loi 52 ibid.

134. (1715) La critique du théâtre anglais « CHAPITRE V. Remarques sur L’Amphitryon, Le Roi Arthur, Don Quichotte et Le Relaps. » pp. 302-493

Tout cela lui semble d’un bien meilleur goût que les lois de la bienséance. […] Le second roulera sur les Lois, les Ordonnances des Princes, etc. […] « Que les lois doivent défendre la Comédie aux jeunes gens. […] En second lieu, les spectacles sont combattus par les Lois de tous les pays, et du nôtre même. […] Les Lacédémoniens si renommés par la sagesse de leurs lois,Plaut.

135. (1825) Des comédiens et du clergé « Des comédiens et du clergé. —  résume général et comparatif du clergé de france.  » pp. 363-364

Je termine cet ouvrage en jetant le cri de tous les hommes de bien : la religion, le roi, la justice égale pour tous, et le respect pour toutes les professions qui ont un caractère imprimé par les lois et par la volonté du prince.

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