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429. (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Première partie « Causes de la décadence du goût sur le théâtre. — Chapitre III. De la Fable Tragique. » pp. 39-63

Il faut les suivre, & le peu d’égard que quelques Auteurs y ont eu, a fourni à ces nouveaux maîtres une raison de plus pour refuser leurs Pieces.

430. (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Première partie « Causes de la décadence du goût sur le théâtre. — Chapitre VI. De la Poésie de style. Si elle fait seule la destinée des Poëmes. » pp. 94-121

Dans un pareil esprit, les idées coulent rapidement, & ne lui laissent pas le tems de s’occuper du style qui suit naturellement l’impulsion du génie.

431. (1698) Théologie du cœur et de l’esprit « Théologie du cœur et de l’esprit » pp. 252-267

Bien loin de détester cette impression, on met son plaisir à la sentir, & son honneur à suivre les mouvemens qu’elle inspire : & pourquoi s’y abandonne-t-on ?

432. (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 7 « Réflexions sur le théâtre, vol 7 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SEPTIÈME. — CHAPITRE VII. Sentimens des Prédicateurs. » pp. 168-180

Le spectacle suit les mœurs, & les forme.

433. (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 7 « Réflexions sur le théâtre, vol 7 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SEPTIÈME. — CHAPITRE VIII. Sentimens de S. Chrysostome. » pp. 181-192

qu’est-ce qu’un moment de volupté qui passe si vîte, & qui est suivi de si amers repentirs ?

434. (1665) Lettre sur les observations d’une comédie du sieur Molière intitulée Le Festin de Pierre « [Lettre] » pp. 4-32

L'auteur de cette comédie n’eût eu pour se perdre qu’à suivre ces beaux avis.

435. (1666) Dissertation sur la condemnation des théâtres « Disseration sur la Condemnation, des Théâtres. — Chapitre I. Que les Spectacles des Anciens ont fait partie de la Religion Païenne. » pp. 2-35

de Jupiter Capitolin jusques dans le Cirque ; où les Pontifes et les Augures suivis de tous les autres Prêtres faisaient des sacrifices, en suite desquels on donnait les Jeux de toutes les sortes.

436. (1759) L.-H. Dancourt, arlequin de Berlin, à M. J.-J. Rousseau, citoyen de Genève « CHAPITRE VI. Où l’on examine si le Bal public proposé par M. Rousseau ne serait pas plus préjudiciable aux mœurs de Genève, que le spectacle qu’il proscrit. » pp. 211-224

On suivrait apparemment l’usage universel de l’Europe, qui a consacré l’habit noir à la décence, et l’on obligerait tous les danseurs et danseuses de s’habiller de cette couleur, et pour que tout répondît à la gravité de l’habit, on interdirait aux jeunes garçons cet air de dissipation et de folie que la danse et la musique leur inspire : on leur prescrirait d’avoir la vue toujours fixée sur le Seigneur Commis, comme le Soldat Prussien sur le Flügelmann 5 en sorte qu’ils s’exerceraient sans cesse à accorder leur maintien avec la gravité de leur habit.

437. (1579) De l’Imposture et Tromperie « Livre premier. Des jeux et autres observations séculières retenues de l’ancien Paganisme. Chapitre 22. » pp. 101-107

Or combien que lui et tous les autres saints docteurs aient eu beau prêcher, si n’ont-ils su tant faire qu’il ne nous en soit bien demeuré des vestiges et reliques lesquelles nous avons retenues par les désirs que nous avons des choses mondaines et séculières, qui nous sont plus plaisantes et agréables que la pureté, intégrité, et simplicité de notre religion, comme est la coutume de donner et planter des arbres le premier jour de Mai, de donner les étrennes au premier jour de l’an, qui ne serait pas paraventure mauvaise chose sinon qu’en ce faisant nous suivons la mauvaise coutume des Gentils, et comme eux donnons plutôt à ceux qui n’en ont aucun besoin qu’à ceux qui ont indigence.

438. (1789) La liberté du théâtre pp. 1-45

Tout suit la volonté d’un Garde-des-Sceaux, d’un Lieutenant-Général de Police, ou même d’un Censeur. […] Il s’en suit très-évidemment qu’il n’est pas raisonnable d’interdire au Théâtre la représentation d’un seul état de la société, s’il en est un seul dont la représentation soit permise.

439. (1715) La critique du théâtre anglais « CHAPITRE IV. Le vice élevé en honneur et substitué à la place de la vertu sur le Théâtre Anglais. » pp. 240-301

Hécyre est résolu de suivre plutôt son devoir pour guide, que son inclination. […] Il a suivi dans le dénouement du Renard l’exemple des anciens, dont les dénouements n’étaient pas toujours des événements heureux, mais souvent des misérables, des rivaux, des esclaves, des valets, des Maîtres mêmes châtiés : et tout cela dans les règles de la Justice, le devoir d’un Poète étant d’instruire au naturel.

440. (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « CHAPITRE IV. Des Pièces pieuses. » pp. 68-95

Si c’était piété, que ne suivait-il cet exemple, et que ne se déterminait-il à ne donner que des pièces saintes, et à les représenter saintement ? […] Ces habits communs dans le temps de leur institution, ne sont devenus singuliers que par le changement des modes que les Religieux n’ont pas suivi.

441. (1715) La critique du théâtre anglais « CHAPITRE V. Remarques sur L’Amphitryon, Le Roi Arthur, Don Quichotte et Le Relaps. » pp. 302-493

Mais, était-ce un exemple à suivre ? […] Dryden suit un peu pour la beauté de l’esprit l’opinion et le goût des Africains pour la beauté du visage. […]  » Arrêtons ici ; ce qui suit est d’une obscénité qui glace d’horreur. […] Il se plaint que personne presque ne vaque à l’étude de la Physique et de la Morale ; si ce n’est quand les spectacles sont fermés, ou bien qu’il fait mauvais temps ; qu’il n’y a qui que ce soit pour enseigner la Philosophie, parce qu’il n’y a qui que ce soit pour l’apprendre ; au lieu que le Théâtre ne manque ni de Maîtres ni de Disciples ; que cet abus du loisir et des talents naturels a réduit les solides sciences à un pitoyable état ; que c’est pour cela qu’on ne suit plus les traces de l’Antiquité, que tant de belles connaissances se sont perdues, et que l’esprit de l’homme retombe pour ainsi parler dans l’enfance, bien loin de croître. […] Le but néanmoins qu’on s’y propose, est de rappeler l’idée de l’Action, de suivre l’ordre du Poème, et d’ajuster au tout cette partie.

442. (1772) Spectacles [article du Dictionnaire des sciences ecclésiastiques] « Spectacles. » pp. 150-153

Tels sont les Officiers d’un Prince, & les autres personnes qui sont obligés de suivre leurs Maîtres ou Maîtresses ou de mener leurs enfans aux spectacles.

443. (1603) La première atteinte contre ceux qui accusent les comédies « LA PREMIÈRE ATTEINTE CONTRE CEUX QUI ACCUSENT LES COMÉDIES » pp. 1-24

Tout gouvernement leur déplaît, la police les offense, se persuadant qu’il y a des temps où Dieu tient de sa main le gouvernail de ce grand vaisseau du monde, que parfois il le laisse, comme à présent ; et qu’il s’en va périr s’ils n’en sont les pilotes, ayant la charge de commander aux intelligences motrices des sphères célestes, de suivre le mouvement, la cadence, et le pas de leurs fantaisies, qui renverserait l’univers s’ils pouvaient trouver le point ferme, et les machines d’Archimède : ainsi leurs desseins menacent le ciel, leurs désirs volent sur les nues, et leurs raisons se cachent en la poudre.

444. (1667) Traité de la comédie et des spectacles « Sentiments des Pères de l'Eglise sur la comédie et les spectacles — 4. SIÈCLE. » pp. 120-146

Que sert à l'homme de jouir d'un plaisir passager, s'il est suivi d'une douceur éternelle, et s'il est tourmenté nuit et jour par la concupiscence ?

445. (1666) La famille sainte « DES DIVERTISSEMENTS » pp. 409-504

Une parole agréable suivie d’une petite chanson le réveilla et lui fit ouvrir les yeux ; on lui donne une cuillerée de vin, il la prend ; on redouble la chanson, il jette un petit sourisq. […] Il semble que l’un suit de l’autre ; du moins ils ont bien du rapport ; Nous ne sommes pas seulement obligés de fuir le mal, il en faut encore fuir le péril, et plus le mal est à craindre, plus le danger est à éviter : Le péril c’est l’approche du mal, qui craint la mort non seulement il ne l’approche point ; mais il s’en éloigne. […] Quelques-uns des hommes ne tardèrent guère à les suivre ; les autres vécurent un peu plus avec un continuel tremblement de toutes les parties de leur corps ; il serait plus avantageux à nos danseurs d’être punis de la sorte, que d’attendre leur châtiment en l’autre monde : Une mauvaise année est bien plutôt passée qu’une malheureuse éternité. […] Le vice entre en estime et en autorité : on le pratique sans crainte, et on fait gloire d’être méchants, parce qu’il y a double avantage à ce qu’on croit, il est doux de suivre ses inclinations, et il semble être honorable de faire ce que font les premières personnes du monde. […] De Messe ou de Vêpres il ne s’en parle point : Monsieur le veut, il faut suivre, si on ne veut être maltraité, et Monsieur ne devrait pas vouloir ce que Dieu défend.

446. (1804) De l’influence du théâtre « DE L’INFLUENCE DE LA CHAIRE, DU THEATRE ET DU BARREAU, DANS LA SOCIETE CIVILE, » pp. 1-167

Passionnés pour les chef-d’œuvres d’Echyle, de Sophocle et d’Euripide, enthousiastes des productions d’Aristophane et de Ménandre, dont Plaute et Térence se sont appropriés les beautés pour en enrichir le théâtre de Rome, les Grecs avaient, il est vrai, une autre opinion à l’égard de ceux qui se livraient spécialement aux jeux de la scène ; mais il est évident qu’elle prenait sa source ou dans cet amour de la liberté qui n’admettait ni frein ni tempérament, ou dans l’usage que suivirent assez longtemps les auteurs dramatiques de jouer eux-mêmes les pièces qu’ils avaient composées. […] » Mais suivons la marche de l’esprit philosophique au théâtre français. […] Mais je suivrai vos pas : je serai près de vous Au nom du Dieu vengeur, je conduirai vos coups. […] Est-on digne d’admirer la sage politique d’Auguste, ou la noble fermeté d’Alceste, quand on déserte le Misanthrope ou Cinna, pour suivre M. de Bièvre ou Cadet Roussel ? […] On en peut juger par l’assiduité, la touchante persévérance que met à suivre les conférences des grandes paroisses de Paris, cette brillante jeunesse, qu’attirent ou fixent dans la capitale l’éclat de la fortune ou le besoin de perfectionner son éducation dans les athénées, dans les écoles de médecine, ou dans celles de droit.

447. (1774) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre seizieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre III. De l’Éducation. » pp. 60-92

L’auteur de ce conserl & le directeur de l’ouvrage (je le tiens de lui-même) fut un certain…. fils d’un bourgeois de Tulle dans le bas Limousin, qui étoit venu faire ses études & suivre le barreau à Toulouse, & avoit trouve moyen d’acheter le Capitoulat (ennoblissement du pays), & de se marier avantageusement avec une fille qui avoit plus que lui cinquante ans de noblesse capitoline. […] Les passions théatrales suivent le caractere des nations ; l’amour est romanesque en Espagne, coquet en France, furieux en Angleterre.

448. (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-huitieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre III. Suite de Mêlanges. » pp. 84-120

Ils firent connoissance à Avignon, lorsque ce comédien, fugitif de la maison de son pere, amoureux de quelque actrice, se donna, pour la suivre, à une troupe d’histrions qui rodoient dans les provinces, & dont enfin il devint directeur. […] Il y a de nos jours plus d’art & de variété ; on ne connoissoit que le tambour, la timbale, la trompete ; aujourd’hui chaque régiment a sa musique complette qui le suit par-tout.

449. (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre second. — Chapitre prémier. De l’éxcellence du nouveau Théâtre. » pp. 68-93

Voilà quels sont les grands coups que l’on veut porter au nouveau Spectacle, Ses énnemis prétendent l’accabler par de fortes raisons, tandis que ses partisans croient que tout doit se réunir en sa faveur : au milieu de tant d’avis différens il n’est pas difficile de reconnaître ceux qui suivent le parti de la vérité.

450. (1668) Idée des spectacles anciens et nouveaux « Idée des spectacles anciens et nouveavx. — Des anciens Spectacles. Livre premier. — Chapitre premier. Du Theatre. » pp. 73-99

Ces premieres badineries furent bien-tost suivies de quelques chants, ensuite de certaines paroles mal-digerées, & de peu de grace.

451. (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — Seconde partie. Notes. — [B] » pp. 380-390

Plaute, comique Latin, suivit la manière d’Aristophane ; comme Térence imita celle de Ménandre, dont il ne fut pas, comme on se l’imagine, le simple traducteur : de même qu’aujourd’hui, un Auteur Anglais qui de deux Pièces Françaises, en compose une dans le goût de sa Nation, ne peut être, sans injustice, privé du mérite de l’invention.

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