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314. (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « Chapitre VII. Est-il de la bonne politique de favoriser le Théâtre ? » pp. 109-129

Mais peut-on empêcher que ces jeux soient permis par les Magistrats, qui sont les premiers à y venir, etc. » Bodin pouvait ajouter que Solon fit tout ce qu’il pût pour faire chasser Thespis, et empêcher l’établissement du théâtre ; mais que la corruption des Athéniens l’emporta sur la sagesse du Législateur ; que Licurgue, Législateur de Sparte, fut plus heureux, et qu’il empêcha les spectacles, même la lecture d’Echyle et d’Euripide ; et que la comédie ne se glissa dans la sage Lacédémone que quand la vertu affaiblie eut rendu les armes à la mollesse, qui la fit enfin succomber.

315. (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « CHAPITRE IX. Sentiments de Tertullien. » pp. 180-200

Mais on en voit l'équivalent dans le premier psaume : Heureux celui qui n'entrera pas dans le conseil des impies, qui n'ira point dans les voies des pécheurs, et ne s'assiéra point dans la chaire de corruption !

316. (1590) De l’institution de la république « SIXIEME TITRE. Des Poètes, et de leurs vertus, item quels Poètes on peut lire et quels on doit rejeter des Théâtres. » pp. 117-127

Et partant j’eusse enduré à mon grand regret, que leur auteur eût été chassé et forbanni de celle République, laquelle il institue : attendu principalement que mon dessein est, de traiter les préceptes d’une République heureuse.

317. (1742) VIII. Conférence. De la Comédie, contraire aux promesses du Batême [Conférences théologiques et morales, IV] « X. Conference sur les sacremens. » pp. 223-247

C’est entre vos bras & dans vos opprobres, que Jesus-Christ comme un céleste Docteur est venu enseigner l’humilité aux hommes, pour parvenir à de véritables honneurs : c’est par vos douleurs qu’on leur apprend le moyen de mériter de vraies délices & de goûter au Ciel les douceurs d’un éternel repos ; & vous êtes le théatre sur lequel s’est éxécutée cette sanglante, mais heureuse tragédie d’un Homme-Dieu mourant pour le salut du monde.

318. (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre onzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre III. De la Dédicace de la Statue de Voltaire. » pp. 71-94

Le pays qui l’a vu naître, le siécle qui l’a enfanté sont les plus heureux de tous les siécles qui ait jamais été depuis le commencement, & qui doivent être jusqu’à la fin.

319. (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre treizieme « Réflexions morales, politiques, historiques,et littéraires, sur le théatre. — Chapitre VI.  » pp. 193-217

Il ne paroît pas que le succès ait été heureux.

320. (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme. — Chapitre I. Continuation des Mêlanges. » pp. 7-31

I, plus heureux & plus savant, avoit moins d’esprit & de génie.

321. (1766) Réflexions sur le théâtre, vol 5 « Réflexions sur le théâtre, vol 5 — REFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE CINQUIÈME. — CHAPITRE III. Suite du Mariage. » pp. 55-79

L’un amasse du bien dont sa femme fait part A ceux qui prennent soin de le faire cornard ; L’autre, un peu plus heureux, mais non pas moins infame, Voit faire tous les jours des présens à sa femme, Et d’aucun soin jaloux n’a l’esprit combattu, Parce qu’elle lui dit que c’est pour la vertu.

322. (1766) Réflexions sur le théâtre, vol 5 « Réflexions sur le théâtre, vol 5 — REFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE CINQUIÈME. — CHAPITRE VI. De l’indécence du Théatre. » pp. 114-137

Heureux celui de nos successeurs qui le premier aura le plaisir d’annoncer la fin de nos erreurs sur nos opinions par rapport à l’art du théatre !

323. (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 7 « Réflexions sur le théâtre, vol 7 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SEPTIÈME. — CHAPITRE III. Théatre de S. Foix. » pp. 52-75

Ce ne sont point des ouvrages de génie ; point de grand dessein, d’intrigue bien nouée, d’heureux dénouement : ce sont des développemens voluptueux des passions, qui enseignent, graduent, sont savourer le vice.

324. (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre III. De l’Indécence. » pp. 21-58

Encore des indécences au sujet des vieilles femmes. « Une vieille, dit la Fée Urgèle, est un trésor ; son époux est heureux ; & comme on lui doit moins, elle a plus de reconnaissance ».

325. (1694) Sentiments de l’Eglise et des Pères « CHAPITRE III. Des Comédies de ce temps, si elles sont moins mauvaises et moins condamnables que celles du temps passé. » pp. 55-81

Il faut souvent pour devenir heureux.

326. (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « CHAPITRE V. Des Pièces tirées de l’Ecriture sainte. » pp. 96-119

L’Absalon de Duché fut plus brillant et plus heureux.

327. (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Chapitre II. Discipline du Palais. » pp. 26-50

On fut fort heureux que les troupes des Basochiens et des Sots eussent abandonné la scène pendant les guerres du Calvinisme et de la Ligue ; ils auraient également joué les Catholiques et les Protestants, Charles IX et les Coligny, Henri III et les Guises, Henri IV et le Duc de Mayenne.

328. (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Chapitre IV. Bassesse légale du métier de Comédien. » pp. 75-100

Ce serait un établissement fort honorable pour les Demoiselles ; elles auraient pour dot bien flatteuse les applaudissements du public ; les plus grands Seigneurs, épris de leurs talents et de leurs grâces, étalés dans le beau jour du théâtre, et bien sûrs d’y trouver de grandes maîtresses dans les mystères, des sentiments et des plaisirs, se croiraient heureux d’apporter aux pieds de ces Déesses leur fortune et leurs charges, etc.

329. (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Chapitre VIII. De l’excommunication des Comédiens. » pp. 176-199

N’y en eût-il aucune, leur sort ne serait pas plus heureux.

330. (1781) Réflexions sur les dangers des spectacles pp. 364-386

Il lui faut plus d’une espèce d’étourdissement pour assurer l’heureux oubli de ses fatigues et de ses peines, et rendre à son ame diversement agitée le calme nécessaire à des opérations sages et utiles.

331. (1774) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre seizieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre V. Suite des Parfums. » pp. 112-137

Lechassier & Pelletier, temps què je regarde comme le plus précieux de ma vie, puisque par une heureuse nécessité, j’y suivois sous de si bons guides les routes de la vertu.

332. (1775) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-septieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre IV. Suite d’Anecdotes Ecclésiastiques. » pp. 106-132

Les recherches sur l’auteur de ce libelle n’ont pas été plus heureuses : il est sans doute venu de dehors.

333. (1778) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre vingtieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre IV. Maurice de Saxe. » pp. 118-145

Le maréchal de Villars apprenant que le duc de Bervick avoit été tué d’un coup de canon au siège de Philisbourg, s’écria, cet homme a toujours été heureux.

334. (1767) Réflexions sur le théâtre, vol 6 « Réflexions sur le théâtre, vol 6 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SIXIÈME. — CHAPITRE II. Théatres de Société. » pp. 30-56

Quelle heureuse perspective pour les bonnes mœurs !

335. (1769) Réflexions sur le théâtre, vol 8 « Réflexions sur le théâtre, vol 8 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE HUITIEME. — CHAPITRE III. Réformation de l’Abbé de Blesplas. » pp. 55-81

On l’invite à l’avance : heureux celui chez qui il daigne s’arrêter.

336. (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Chapitre V. Infamie civile des Comédiens. » pp. 101-125

Des pères de cet état, fort peu instruits des droits que la loi leur donne, fort peu sensibles à un déshonneur qu’ils ne sentent pas, et qui dans le fond n’est rien pour eux, trop heureux même que leur enfants trouvent du pain, en faisant les Rois et les Princes, ne se sont pas avisés de déshériter leurs enfants Comédiens, et ceux-ci se sont aussi peu embarrassés de la tache d’une exhérédation que personne ne sait, et qui n’aboutit à rien.

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