Mais peut-on empêcher que ces jeux soient permis par les Magistrats, qui sont les premiers à y venir, etc. » Bodin pouvait ajouter que Solon fit tout ce qu’il pût pour faire chasser Thespis, et empêcher l’établissement du théâtre ; mais que la corruption des Athéniens l’emporta sur la sagesse du Législateur ; que Licurgue, Législateur de Sparte, fut plus heureux, et qu’il empêcha les spectacles, même la lecture d’Echyle et d’Euripide ; et que la comédie ne se glissa dans la sage Lacédémone que quand la vertu affaiblie eut rendu les armes à la mollesse, qui la fit enfin succomber.
Mais on en voit l'équivalent dans le premier psaume : Heureux celui qui n'entrera pas dans le conseil des impies, qui n'ira point dans les voies des pécheurs, et ne s'assiéra point dans la chaire de corruption !
Et partant j’eusse enduré à mon grand regret, que leur auteur eût été chassé et forbanni de celle République, laquelle il institue : attendu principalement que mon dessein est, de traiter les préceptes d’une République heureuse.
C’est entre vos bras & dans vos opprobres, que Jesus-Christ comme un céleste Docteur est venu enseigner l’humilité aux hommes, pour parvenir à de véritables honneurs : c’est par vos douleurs qu’on leur apprend le moyen de mériter de vraies délices & de goûter au Ciel les douceurs d’un éternel repos ; & vous êtes le théatre sur lequel s’est éxécutée cette sanglante, mais heureuse tragédie d’un Homme-Dieu mourant pour le salut du monde.
Le pays qui l’a vu naître, le siécle qui l’a enfanté sont les plus heureux de tous les siécles qui ait jamais été depuis le commencement, & qui doivent être jusqu’à la fin.
Il ne paroît pas que le succès ait été heureux.
I, plus heureux & plus savant, avoit moins d’esprit & de génie.
L’un amasse du bien dont sa femme fait part A ceux qui prennent soin de le faire cornard ; L’autre, un peu plus heureux, mais non pas moins infame, Voit faire tous les jours des présens à sa femme, Et d’aucun soin jaloux n’a l’esprit combattu, Parce qu’elle lui dit que c’est pour la vertu.
Heureux celui de nos successeurs qui le premier aura le plaisir d’annoncer la fin de nos erreurs sur nos opinions par rapport à l’art du théatre !
Ce ne sont point des ouvrages de génie ; point de grand dessein, d’intrigue bien nouée, d’heureux dénouement : ce sont des développemens voluptueux des passions, qui enseignent, graduent, sont savourer le vice.
Encore des indécences au sujet des vieilles femmes. « Une vieille, dit la Fée Urgèle, est un trésor ; son époux est heureux ; & comme on lui doit moins, elle a plus de reconnaissance ».
Il faut souvent pour devenir heureux.
L’Absalon de Duché fut plus brillant et plus heureux.
On fut fort heureux que les troupes des Basochiens et des Sots eussent abandonné la scène pendant les guerres du Calvinisme et de la Ligue ; ils auraient également joué les Catholiques et les Protestants, Charles IX et les Coligny, Henri III et les Guises, Henri IV et le Duc de Mayenne.
Ce serait un établissement fort honorable pour les Demoiselles ; elles auraient pour dot bien flatteuse les applaudissements du public ; les plus grands Seigneurs, épris de leurs talents et de leurs grâces, étalés dans le beau jour du théâtre, et bien sûrs d’y trouver de grandes maîtresses dans les mystères, des sentiments et des plaisirs, se croiraient heureux d’apporter aux pieds de ces Déesses leur fortune et leurs charges, etc.
N’y en eût-il aucune, leur sort ne serait pas plus heureux.
Il lui faut plus d’une espèce d’étourdissement pour assurer l’heureux oubli de ses fatigues et de ses peines, et rendre à son ame diversement agitée le calme nécessaire à des opérations sages et utiles.
Lechassier & Pelletier, temps què je regarde comme le plus précieux de ma vie, puisque par une heureuse nécessité, j’y suivois sous de si bons guides les routes de la vertu.
Les recherches sur l’auteur de ce libelle n’ont pas été plus heureuses : il est sans doute venu de dehors.
Le maréchal de Villars apprenant que le duc de Bervick avoit été tué d’un coup de canon au siège de Philisbourg, s’écria, cet homme a toujours été heureux.
Quelle heureuse perspective pour les bonnes mœurs !
On l’invite à l’avance : heureux celui chez qui il daigne s’arrêter.
Des pères de cet état, fort peu instruits des droits que la loi leur donne, fort peu sensibles à un déshonneur qu’ils ne sentent pas, et qui dans le fond n’est rien pour eux, trop heureux même que leur enfants trouvent du pain, en faisant les Rois et les Princes, ne se sont pas avisés de déshériter leurs enfants Comédiens, et ceux-ci se sont aussi peu embarrassés de la tache d’une exhérédation que personne ne sait, et qui n’aboutit à rien.