/ 309
259. (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « CHAPITRE VIII. De la Comédie les jours de fête. » pp. 159-179

Le tumulte, les dissolutions, les irrévérences, montrent à l’oreille, au doigt et à l’œil, les suppôts et les amis du théâtre.

260. (1778) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre vingtieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre III. Suites des Mélanges. » pp. 68-117

C’étoit un Démocrite qui se moquoit de tout & n’épargnoit ni amis, ni parens, ni protecteurs, & ne pouvoit se refuser une sottise. […] Le Journal des Savans, octob. 1776, fait un éloge outré de tous ces drames ou farces : c’est sans doute quelque ami de l’auteur qui a fait cette oraison funebre.

261. (1752) Lettre à Racine « Lettre à Racine —  LETTRE A M. RACINE, Sur le Théatre en général, & sur les Tragédies de son Père en particulier. » pp. 1-75

Racine avoit d’illustres amis, malgré les sentimens dont on n’ignoroit pas qu’il faisoit profession. […] Mon ami, m’a-t-il dit, va-t’en dire à Madame Que Rome ne veut pas qu’elle vive ma femme.

262. (1607) Conviction véritable du récit fabuleux « letter » pp. 3-26

[NDE] Ténébrion = ami des ténèbres intellectuelles.

263. (1705) Traité de la police « Chapitre IV. De la Comédie Française ; son origine, son progrès, et les Règlements qui ont été faits pour en permettre, corriger et discipliner les représentations, ou pour en assurer la tranquillité. » pp. 439-445

Les Confrères s’y réservèrent seulement deux Loges pour eux et pour leurs amis ; elles étaient les plus proches du théâtre, distinguées par des barreaux, et on les nommait les Loges des Maîtres.

264. (1742) VIII. Conférence. De la Comédie, contraire aux promesses du Batême [Conférences théologiques et morales, IV] « X. Conference sur les sacremens. » pp. 223-247

Nous sommes amis de tout le monde ; & tout le monde, comme je croi, en est de même à notre égard.

265. (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quinzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre I. Des Parfums. » pp. 7-32

Mais on a beau faire, l’homme est destiné à souffrir & à mourir pour punir ses péchés, tous ses efforts ne retarderont pas d’un instant le coup de la mort, & n’empêcheront pas que l’odeur qui s’exhale de leur cadavre, n’oblige à les enfoncer bien avant dans la terre, pour n’en être pas infecté ; & c’est souvent au moment de leur dernier soupir, que comme Antiochus, leur corps tombe en pourriture, écarte leurs plus chers amis qui ne peuvent en approcher.

266. (1766) Réflexions sur le théâtre, vol 5 « Réflexions sur le théâtre, vol 5 — REFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE CINQUIÈME. — CHAPITRE VII. Suite de l’Indécence. » pp. 138-160

C’est un corsaire qui arbore le pavillon ami pour venir sans résistance à l’abordage, c’est une amorce où la simplicité du poisson se laisse prendre, & où le cœur corrompu aime à être pris.

267. (1769) Réflexions sur le théâtre, vol 8 « Réflexions sur le théâtre, vol 8 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE HUITIEME. — CHAPITRE I. Réformation de Riccoboni. » pp. 4-27

La comédie délasse des fatigues du travail, & le bon comique, dit Cicéron, est ami de l’innocence.

268. (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « CHAPITRE V. Des Pièces tirées de l’Ecriture sainte. » pp. 96-119

Ce ne sont pas seulement les ennemis innombrables des Jésuites, ce sont leurs amis, ce sont les gens du monde, qui sous prétexte de religion, dont quelquefois ils ne s’embarrassent guère, font un crime au P.

269. (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Chapitre VII. De l’infamie canonique des Comédiens. » pp. 153-175

Celle-ci avait du moins des amis distingués, le Duc de Coislin lui laissa par son testament une somme considérable, pour ses bons et agréables services.

270. (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Chapitre VIII. De l’excommunication des Comédiens. » pp. 176-199

Il ne monte pas sur un théâtre étaler son crime, il n’invite pas tout le monde à venir en être le témoin ; ses voisins, ses amis en sont instruits, ordinairement le reste du public l’ignore.

271. (1685) Dixiéme sermon. Troisiéme obstacle du salut. Les spectacles publiques [Pharaon reprouvé] « La volonté patiente de Dieu envers Pharaon rebelle. Dixiéme sermon. » pp. 286-325

j’espere pourtant d’en faire mes meilleurs amis, soit par la justice de ma cause, soit par l’équité de leurs jugemens. […] Le voilà donc dans l’amphitheatre en depit de luy, & malgré toutes ses resistances, car disoit-il à ses amis, vous pouvés m’y retenir de corps, mais vous ne serés pas les maîtres pour y retenir mon esprit, & pour me faire ouvrir les yeux, adero itaque absens, & sic, & vos, & illa superabo , j’y assisteray donc puisque vous m’y forcés, mais j’y seray comme absent, car je n’y appliqueray ny mes regards, ny mes pensées, & par cét innocent artifice, je triompheray en même tems & du plaisir de ce spectacle, & de l’injustice de vôtre amitié.

272. (1772) Sermon sur les spectacles. Pour le Jeudi de la III. Semaine de Caresme [Sermons pour le Carême] « Sermon sur les spectacles » pp. 174-217

Ce sont tous les prétendus honnêtes gens du monde : bons peres, fideles amis, magistrats équitables, hommes de cœur & de parole ; mais qui, du reste, dans les passions ne savent rien craindre que l’éclat, rien sauver que les dehors, se rien reprocher que la consommation même du crime.

273. (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre onzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre V. Du Luxe des coëffures. » pp. 115-142

On n’oseroit paroitre dans le monde, si on n’est coëffé en Comédien ; aussi les Baigneurs & les Coëffeuses vont assidument au spectacle, & par libertinage, & par intérêt, pour prendre des leçons de leurs bonnes amies, car personne ne porte plus loin la finesse de l’art, & les coups de maître.

274. (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quatorzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littérairesn sur le théatre. — Chapitre IIbis. Autre suite du Fard. » pp. 61-89

Il étoit tombé dans l’obscurité & le mépris, même de ses amis & de sa femme ; il est dans le grand jour de la gloire & de l’estime de tout le monde : Prima dies .

275. (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quinzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre III. Aveux importans. » pp. 83-110

Pavillon, Évêque d’Alet son ami, autre idole du temps, & celui de MM. de Gondi, Archevêque de Paris du même-temps, vont bien plus loin, ils veulent qu’on refuse la communion & le saint Viatique aux Comédiens à l’heure de la mort comme à des pécheurs publics & scandaleux, ce qui a été confirmé par MM. de Harlai & de Noailles conformément à la loi générale de l’Église.

276. (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 7 « Réflexions sur le théâtre, vol 7 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SEPTIÈME. — CHAPITRE I. De l’Amour. » pp. 4-29

Si les Dames ne veulent pas s’en rapporter à la morale & à l’exemple d’une Muse qui fait honneur à leur sexe, du moins ne récuseront-elles pas à titre de sévérité leur bon ami le tendre Ovide.

277. (1769) Réflexions sur le théâtre, vol 8 « Réflexions sur le théâtre, vol 8 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE HUITIEME. — CHAPITRE IV. Suite des Masques. » pp. 82-109

Pendant que les Masques danseront ou entretiendront les Damoiselles, est étroitement défendu aux Maris & amis n’empêcher les Masques en leur parler, les écouter, en approcher, regarder, ou faire signe aux Damoiselles de se retirer, encore moins entreprendre de les emmener.

278. (1668) Idée des spectacles anciens et nouveaux « Idée des spectacles anciens et nouveavx. — Des anciens Spectacles. Livre premier. — Chapitre III. Du Triomphe. » pp. 112-160

Car celles-là estoient des presens des Amis & des Alliez qui en gratifioient le Vainqueur, & dont il se tenoit honoré.

279. (1822) De l’influence des théâtres « [De l’influence des théâtres] » pp. 1-30

Je fus arraché à cette idéale félicité par les sons discords d’une trompette d’empirique, qui assemblait les passants autour d’un cabriolet, dans lequel figuraient une jeune femme, couverte de plumes et de diamants, un jeune homme, portant l’habit d’officier de santé (sans épée), et un mauvais bouffon qui, par de misérables lazzis et des fanfares, plus fausses que les grandes protestations de certains amis… servait seul d’orchestre et de valet à cet Esculape de carrefours.

280. (1825) Des comédiens et du clergé « Des comédiens et du clergé. —  De certaines processions ou cérémonies religieuses, pratiquées par le clergé, et qui sont ou ont été beaucoup plus nuisibles au culte et a la morale publique que les comédies représentées sur nos théâtres.  » pp. 201-340

Le Dieu est debout, barbu, un peu âgé et nu ; près de lui, se trouve placé son ami Pan : et son char, traîné par un centaure et une centauresse, semble sortir du sein des eaux sur lesquelles on voit les divinités de la mer. […] Toinard, si connu par son érudition profonde, d’en tirer une copie sur laquelle un de mes amis en prit une autre, dont voici la teneur : « Je, Jésus, fils du Dieu vivant, l’époux des âmes fidèles, prends ma fille Madeleine Gasselin pour mon épouse, et lui promets fidélité, et de ne l’abandonner jamais, et lui donner pour avantage et pour dot ma grâce en cette vie, lui promettant ma gloire en l’autre et le partage à l’héritage de mon père, en foi de quoi j’ai signé le contrat irrévocable de la main de mon secrétaire.

281. (1694) Réfutation d’un écrit favorisant la Comédie pp. 1-88

Ses bons amis les Comédiens, ne s’accommoderaient pas de sa doctrine. […] Aussi les Saints ont-ils toujours cru que l’amour des plaisirs était le caractère des esclaves du démon, dont il est dit, qu’ils passent leurs jours dans la joie, et qu’en un moment auquel ils pensent le moins, ils descendent dans les enfers ; et que l’amour de la Croix, l’affliction volontaire, et les larmes que l’on répand, soit dans la pénitence, soit dans la prière faisaient le caractère des amis de Dieu.

/ 309