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392. (1754) La Comédie contraire aux principes de la morale chrétienne « La comédie contraire aux Principes de la Morale Chétienne. — XIII. La Comédie considérée dans les Acteurs. » pp. 26-29

ces fléches qui percent les cœurs , & qu’il Pag.

393. (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre quatriéme. — Chapitre XIII. S’il est nécessaire qu’une Pièce de Théâtre plaise autant à la lecture qu’à la représentation. » pp. 359-363

L’esprit est frappé, séduit avant le cœur.

394. (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre XXII. Le repentir de quelques auteurs dramatiques d’avoir travaillé pour les théâtres doit nous engager à éviter ces divertissements. » pp. 183-186

Détestant, dans l’amertume de son cœur, les applaudissements profanes qu’il ne s’était attirés qu’en offensant Dieu, il en aurait fait une pénitence publique, s’il lui eût été permis.

395. (1754) Considerations sur l’art du théâtre. D*** à M. Jean-Jacques Rousseau, citoyen de Geneve « Considérations sur l’art du Théâtre. » pp. 5-82

La démonstration de cette verité est gravée trop profondément dans tous les cœurs, pour qu’on puisse la revoquer en doute. […] Ses forfaits dans son cœur ont gravé son supplice. […] Nos plus foibles drames ne doivent leur réussite, qu’à ces touchantes images qui rapellent à nos cœurs le sentiment de l’humanité. […] Le plaisir du Comique est fondé sur un vice du cœur humain ; plus la Comedie est parfaite, plus son effet est funeste aux mœurs. […] Mais la plaisanterie, lorsque la raison s’en sert habilement, est un moyen efficace pour ramener les méchans, & les engager à faire au moins les premiers pas d’un retour utile sur eux-mêmes, en réveillant dans le fonds de leurs cœurs ces sentimens de bonté & de justice que vous reconnoissez dans tous les hommes.

396. (1731) Discours sur la comédie « SECOND DISCOURS » pp. 33-303

où il se pique de donner des préceptes honnêtes ; il recommande de fuir avec soin le Théâtre, persuadé que le son des instruments, les chansons et les danses amollissent et corrompent le cœur. […] II est vrai que vous n’avez point eu de commerce avec cette courtisane, mais par vos désirs vous avez commis le crime dans le cœur ; ce n’est pas précisément pendant le temps qu’elle est sur le Théâtre ; vous le continuez, la pièce finie ; son image, ses discours, ses habits, sa démarche, ses regards, son ajustement, demeurent gravés dans votre cœur et vous retournez chez vous atteint de mille blessures. […] Ah que vous leur avez fait grand pitié, voyant votre cœur amusé à une si grande niaiserie, et attentif à cette fadaise, etc.  […] Est-il quelqu’un des Spectateurs, qui ne revienne avec un cœur moins chaste de ces spectacles, où les expressions, les gestes, les tours, les fictions, les intrigues, tout porte au faux amour. […] Ainsi on sort de la Comédie le cœur si rempli de toutes les douceurs de l’amour, et l’esprit si persuadé de son innocence, qu’on est tout préparé à recevoir ses premières impressions, ou plutôt à chercher l’occasion de les faire naître dans le cœur de quelqu’un, pour recevoir les mêmes plaisirs et les mêmes sacrifices que l’on a vus si bien représentés sur le Théâtre.

397. (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — [Première partie.] — Huitième Lettre. De la même. » pp. 100-232

Lui laisser voir que j’y découvrais un motif que peut-être il n’a pas… montrer pour de petites chose des rigueurs qui deviennent ridicules dans toute autre femme qu’une maitresse, je ne pouvais m’y résoudre… J’aurais pourtant bien voulu lire dans son cœur… J’ai cru pouvoir l’attendre. […] Il faut que cet Art sublime attendrisse le cœur sans l’amollir, peigne la vertu contraire aux penchans du Spectateur, & la lui fasse aimer ; représente les vices favoris, & les fasse haïr, tout séduisans qu’ils sont, même avant de montrer le châtiment qui les suit ; qu’il place sur la Scène non-seulement l’homme du monde, mais l’homme ami de la société, c’est-à-dire l’homme de bien. […] Dans le goût, notre délicatesse ; à l’extérieur, notre chaussure, nos jupes, nos attraits ; avec un cœur capable de nos vertus. […] Créons donc un nouveau Théâtre Français : formons-nous des Acteurs d’un ordre nouveau, dignes des Chef d’œuvres qu’ils représenteront ; du Jeune-homme honnête, de l’innocente & naïve Beauté qui viendront s’y former le cœur & l’esprit. […] Que dans nos Acteurs, nous voyions une jeunesse chérie, vertueuse, pure : alors, nos cœurs, pénétrés de la douce chaleur du plaisir, feront éclore le germe des vertus.

398. (1620) L’Honneur du théâtre « Prologue » pp. 39-42

Nous imiterons sa naïveté, Messieurs, non pas sa cruauté ; repaissant vos oreilles de la plus douce harmonie qui puisse sortir du sacré concert des plus excellents Poètes, et vos yeux des plus agréables feintes que l’invention Comique ou Tragique puisse trouver pour vous complaire, et vous témoigner que notre plus ardent désir est de vous contenter, et laisser une opinion dedans vos cœurs que nous ayons essayé tous les moyens de nous déclarer vos très humbles serviteurs.

399. (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Chapitre V. Infamie civile des Comédiens. » pp. 101-125

L’enchantement de la décoration, les grâces des Actrices, l’ivresse d’une volupté nouvelle, facile, piquante, l’adresse, l’insinuation séduisante des Comédiens, gagnent aisément un cœur sans expérience que tout s’efforce d’aveugler et de corrompre. […] qu’un cœur irrité est énergique et fécond ! […] Que n’aurait-on pas à craindre des artifices et de l’avidité de ces harpies, aguerries à empoisonner les cœurs et à vider les bourses ? […] n’est-elle pas dans le cœur ?

400. (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Première partie « Causes de la décadence du goût sur le théâtre. — Chapitre XII. Des Machines & du merveilleux. » pp. 179-203

Le premier caractère du beau considéré par rapport à ses effets sur le cœur humain, seroit-il la nouveauté ? […] Enfin, l’esprit philosophique qui régne dans ce siécle, regarde ces pressentimens, ces douces émotions que nos Poëtes mettent dans le cœur de deux personnages, unis sans le sçavoir, par les liens du sang, comme un brillant préjugé, une antique chimère.

401. (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — Seconde partie. Notes. — [E] » pp. 399-406

Annette-&-Lubin avait bien fait soupçonner le pathétique ; mais cette Pièce n’était pas encore décente : elle offrait des images adroitement voîlées, qui ne fesaient qu’iriter l’imagination : On montrait Annette, simple, innocente, vivant avec un garçon, sous le même toît, n’ayant (on ne le disait pas, mais on le laissait sentir) qu’un même lit : De voluptueuses images à chaque scène, émouvaient autant les sens que le cœur. […] Mais s’ils ont voulu dire par-là qu’avec des Pièces décemes, leur Théâtre redeviendrait desert, comme il l’était avec leurs Pièces de Déclamation, ils ne connaissent guères le cœur humain, notre Nation & leurs intérêts.

402. (1632) Les Leçons exemplaires de M.I.P.C.E. « Livre III, Leçon X. LA COMEDIENNE CONVERTIE. » pp. 461-479

Et ces farces exécrables dont en France on fait un dessert de ciguë aux représentations tragiques et sérieuses, mériteraient sans doute une sévère punition du Magistrat parce que les mauvais propos et abominables que l’on y tient ne corrompent pas seulement les bonnes mœurs et n’apprennent pas seulement au peuple des mots de gueule, des traits de gausseries et des quolibets sales et déshonnêtes mais le porte à l’Imitation des friponneries et sottises qu’il voit représenter et qui par ses yeux (lesquels sont plus vifs que l’ouïe) passent dedans son cœur. […] Mais je veux mieux espérer de votre Royale clémence, vos yeux me disent que vos oreilles ont ouï ma juste prière, que votre cœur pitoyable l'a exaucée et que votre bouche sacrée va prononcer son entérinement.

403. (1833) Discours sur les spectacles « [Discours sur les spectacles] » pp. 3-16

un lieu où sont représentés avec une étonnante précision tous les ridicules de la pauvre humanité, depuis ceux du prince assis sur le trône, jusques à ceux du pauvre couché sur la poussière ; où l’hypocrisie mise à nu, succombe sous le poids des anathèmes publics ; où la liberté trouve toujours des applaudissements, et la tyrannie des sifflets ; où le fanatisme excite l’indignation, la pitié ou le mépris, et où la charité, la tolérance sont toujours accueillies avec transports ; où enfin tout ce qui est juste, noble, généreux, désintéressé, trouve sympathie, et où l’on ne repousse que ce qui est contraire aux vrais intérêts des peuples et au bonheur de l’humanité : voyez l’épouse de Thésée, bourrelée de remords, et expirante au milieu des plus cruelles angoisses, victime d’une flamme coupablee ; quel cœur de femme n’a pas frissonné d’horreur aux accents de désespoir, de rage et de fureur de notre immortelle tragédienne dans le rôle de la belle-mère d’Hippolytef ! […] Gardons-nous de proscrire ceux que St Paul allait entendre à Éphèse, et que parmi nous, le grand homme faisait asseoir à sa tablet, et puisque les vertus d’un acteur ne doivent pas être d’un moindre prix aux yeux de Dieu que celles de tout autre citoyen, ne faisonsu point à la cendre de ceux dont le cœur est rarement insensible au malheur, les devoirs que la religion et l’humanité réclament pour tous les hommes indistinctement.

404. (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « CHAPITRE III. Des Pièces de Collège. » pp. 48-67

La comédie leur offre l’image du monde, la peinture des vices, le désordre des passions, la corruption du cœur humain, le détail des ridicules. […] Tant de plaisirs réunis gagnent à coup sûr le cœur d’une jeunesse trop peu éclairée pour aimer la vertu pour elle-même, sans instinct et sans intérêt. » On voit ensuite danser la Religion avec les vertus, les jeunes gens, les grands Prêtres, Comus, divinité de la table, dont l’unique fonction était de présider aux fêtes, aux toilettes des femmes et des jeunes gens qui aiment la parure. […] « Est-ce ainsi qu’on inspire du respect pour la religion, et qu’on en grave les principes dans les jeunes cœurs ?

405. (1665) Observations sur une comédie de Molière intitulée Le Festin de Pierre « Observations sur une comédie de Molière intitulée Le Festin de Pierre » pp. 1-48

Cette pièce a fait tant de bruit dans Paris ; elle a causé un scandale si public, et tous les gens de bien en ont ressenti une si juste douleur, que c’est trahir visiblement la cause de Dieu, de se taire dans une occasion où sa Gloire est ouvertement attaquée, où la Foi est exposée aux insultes d’un Bouffon qui fait commerce de ses Mystères, et qui en prostitue la sainteté : où un Athée foudroyé en apparence, foudroie en effet tous les fondements de la Religion, à la face du Louvre, dans la Maison d’un Prince Chrétien, à la vue de tant de sages Magistrats et si zélés pour les intérêts de Dieu, en dérision de tant de bons Pasteurs, que l’on fait passer pour des Tartuffe, et dont l’on décrie artificieusement la conduite : mais principalement sous le Règne du plus Grand et du plus Religieux Monarque du Monde : cependant que ce généreux Prince occupe tous ses soins à maintenir la Religion, Molière travaille à la détruire : le Roi abat les Temples de l’Hérésie, et Molière élève des Autels à l’Impiété, et autant que la vertu du Prince s’efforce d’établir dans le cœur de ses Sujets le Culte du vrai Dieu par l’exemple de ses actions ; autant l’humeur libertine de Molière tâche d’en ruiner la créance dans leurs esprits, par la licence de ses Ouvrages. […] Il y a quatre sortes d’impies qui combattent la Divinité : les uns déclarés qui attaquent hautement la Majesté de Dieu, avec le blasphème dans la bouche : les autres cachés qui l’adorent en apparence, et qui le nient dans le fond du cœur : Il y en a qui croient un Dieu par manière d’acquit, et qui le faisant ou aveugle ou impuissant, ne le craignent pas : les derniers enfin plus dangereux que tous les autres, ne défendent la Religion que pour la détruire, ou en affaiblissant malicieusement ses preuves, ou en ravalant adroitement la dignité de ses Mystères. […] [NDE] La Reine mère, Anne d’Autriche, est effectivement devenue très dévote sur ses vieux jours (elle mourra l’année suivante) mais elle rit aux éclats aux comédies de Molière et celui-ci lui dédie sa Critique, allant chercher une protection au cœur même du parti dévot.

406. (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre douzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et litteraires, sur le théatre. — Chapitre premier.  » pp. 2-36

Il doit au contraire, selon les loix & l’esprit du théatre, être aux genoux de la reine des cœurs, & recevoir d’elle la couronne, comme une faveur. […] Le Maréchal de Villars & le Maréchal de Saxe ont été aussi couronnés à la comédie ; mais après de véritables victoires : la couronne après des defaites, eût été une insulte ; ils l’ont été non par un acteur, mais de la main des graces, la premiere actrice, la reine des cœurs, qui monta à leur loge pour la leur offrir, ils étoient trop galans pour réfuser une couronne de la main des graces ; mais ils rendirent la couronne le lendemain, par un présent considérable, qu’ils envoyerent à l’actrice. […] La mémoire des acteurs est surprenante, ils savent par cœur, jusqu’à quarante comédies, dont la plus courte dure plus de cinq heures ; ils trainent par-tout leur théatre, quand ils sont appellés ; ils présentent le volume de leurs comédies, on choisit la piéce, & ils la jouent sur le champ. […] Pour séduire une femme très-respectable de la Cour d’Hongrie, un Prince son amant, ordonna sous main, aux acteurs de ne représenter que des piéces où la foiblesse des femmes fût toujours excusée ; ainsi tout disoit à cette Dame qu’une femme peut se livrer sans crime, au penchant de son cœur ; mille exemples, moyens plus persausifs que tous les discours, l’assuroient que le deshonneur ne suit pas toujours une tendre foiblesse, que la plus austere vertu n’est pas à l’abri des soupçons, que la loi de la fidélité n’est qu’un joug imposé par la tyrannie des maris, qu’une femme sage peut reprimer les desirs ; mais qu’il lui est impossible de n’avoir pas de penchant. L’amour a des attraits invincibles, le cœur ne peut s’en défendre, surtout lorsque tant d’exemples l’invitent à se satisfaire, & qu’au lieu des noms odieux qu’on donne à l’amour, on ne le présente que comme une galanterie nécessaire dans le monde ; c’est la morale que Moliere a prêchée toute sa vie, qu’on prêche encore tous les jours au théatre, elle produisit alors l’effet que le Prince s’en étoit promis, la defaite de cette femme suivit de près.

407. (1769) Dissertation sur les Spectacles, Suivie de Déjanire, Opéra en trois actes, par M. Rabelleau pp. -71

Ces Enfans sans souci donnerent, à l’exemple de ceux dont ils avoient pris le nom, des pièces & moralités, la plupart tirées du livre du Jardin de plaisance & fleurs de Rhétorique, imprimé à Paris en 1547, contenant la doléance de Megere, le fief ou châtel de joyeuse destinée, le débat du cœur & de l’œil, le débat de l’amoureux & de la dame, le Parlement d’amour, la complainte d’un prisonnier d’amour, l’amoureux au purgatoire d’amour, l’amant entrant en la forêt de tristesse, & la mort & résurrection d’amour, par Marguerite de Valois, &c. […] On pourroit répondre à cela que les graces ne sont pas toujours aussi faciles à répandre, qu’on pourroit se l’imaginer, & que c’est dans la bonté de leurs cœurs que les Souvérains éprouvent combien la puissance des Rois n’est pas sans bornes ; mais il suffit au moins de cette vérité, pour détruire l’observation de la Bruiere. […] Il est possible que des hommes aient le cœur sensible, sans avoir le cœur dtoit, & qu’ils se laissent entraîner à la volupté de la douleur ou du plaisir, sans goût & sans regle : mais cela est absolument étranger à la distinction d’un genre de poésie à l’autre, & à la différence qu’il y a entre une hymne seule, & cette même hymne accompagnée de chants & de chœurs. […] Ici une jeune beauté en secret, se diroit à elle-même, « Voilà celui qui regne avec tant d’empire sur les cœurs, & qui par conséquent a encore bien plus de pouvoir que n’en avoit le Cardinal de Richelieu, lorsque le Lieutenant Général d’Andeli refusoit d’accorder sa fille au grand Corneille ».

408. (1639) Instruction chrétienne pp. -132

Et le Sage Salomon conjoignait ces deux choses,16 «  Tes yeux regarderont les femmes étrangères, et ton cœur parlera tout au rebours ». […] Esprit excite ès cœurs des Chrétiens : et conclut que Dieu ayant défendu de contrister et inquiéter cet esprit de sainteté ; il ne peut qu’il ne le soitar, où sont excitées les passions, de fureur, de colère, de douleur pour choses de néant, et autres semblables, comme celles d’une joie charnelle, et d’un ris immodéré. […] Ainsi ne se soucient-ils pas que leurs pièces soient imprimées, sachant bien qu’on ne se contentera pas de les lire, qu’on les voudra ouïr, et voir les gestes et façons, desquelles la force est bien plus grande, non pour imprimer les mots en la mémoire, mais pour y graver la corruption des mœurs, et pénétrer dans les cœurs. […] sans doute que celui-là nous a laissé cet exemple, que nous lisons avoir pleuré, mais que nous ne lisons point avoir ri ; et l’un et l’autre pour nous, car les pleurs sont la componction du cœur ; le ris est la corruption de la discipline. […] Allusion au sermon sur la montagne, Mt 5, 28 : « quiconque regarde une femme pour la convoiter a déjà commis un adultère avec elle dans son cœur » (trad.

409. (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre second. — CHAPITRE IV.  » pp. 109-114

La plus jolie femme ferait peu d’impression sur les cœurs, si quelques vertus & de l’esprit n’achevaient d’embellir ses attraits.

410. (1664) Traité contre les danses et les comédies « Chapitre II. De deux sortes de Danses, dont il est parlé dans l’Ecriture Sainte. » pp. 6-13

C’est sans doute par la lumière de cet Esprit Saint, que Sara fille de Rachel avait été conduite, qui répandant son cœur en la présence de Dieu dans l’amertume de son âme, disait qu’elle ne « s’était point mêlée parmi les personnes qui jouaient et qui dansaient »,« Numquam cum ludentibus miscui me, neque cum iis qui cum levitate ambulant. »Job. 3.

411. (1664) Traité contre les danses et les comédies « Chapitre XIX. Si un Evêque peut défendre qu’on ne danse les jours des Fêtes, ou même en quelque temps de l’année que ce soit. » pp. 146-153

que la coutume qui serait contraire à ce Droit, serait un abus et un dérèglement manifeste, parce qu’elle ne servirait qu’à fomenter le péché, et à donner aux personnes vicieuses la liberté qu’elles désirent, suivant la dépravation de leur cœur pour continuer impunément dans leurs désordres.

412. (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « XXXIII. Passages de Saint Basile sur le sérieux de la vie chrétienne. » pp. 132-135

Et encore qu’il soit véritable en un sens de comparaison, qu’il y a de petits péchés, le fidèle ne sait jamais avec certitude jusqu’à quel point ils sont aggravés par le violent attachement d’un cœur qui s’y livre, et il doit toujours trembler à cette sentence du Sage : « Qui méprise les petites choses tombe peu à peu »Eccl.

413. (1825) Encore des comédiens et du clergé « CHAPITRE XIII et dernier. De l’utilité de l’art théâtral, et des dangers attachés à la profession de Comédien, sous le rapport des mœurs. » pp. 223-228

Ils s’y montrèrent sublimes dans toutes les grandes expressions, dans ces tableaux frappants des infortunes humaines, dans ces actions terribles et déchirantes qui arrachent le cœur, ainsi que dans la représentation des sentiments les plus tendres, que nos actrices expriment avec une perfection et un charme, dont on peut à peine se faire une idée.

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