Ce poëte finit par l’éloge de ses propres piéces, que peu de gens ont admirées. […] Moliere qui l’avoit joué ouvertement & par son propre nom, étant mort, il en fit lui-même l’éloge & l’appologie. […] Les Trétaux n’ayant ni état fixe, ni caractère décidé, ni matiere propre, ni troupes formées ; ces rapsodies, ces charlataneries ne signifioient rien ; sur quoi auroit-on prononcé une décision précise ? […] Rousseau dans la Préface où il prétend excuser ses obscenes Epigrammes, dit avec raison : Les contes de la Fontaine tous licentieux qu’ils sont, sont incomparablement moins dangereux que les Eneïdes d’Ovide, & les Opéras de Quinaut, qui n’ont pourtant rien de licencieux, ni même d’équivoque ; mais, dit-on, ce ne sont pas ses propres sentiments qu’exprime l’actrice, ses propres foiblesses qu’elle détaille, ce sont ceux du personnage qu’elle joue ; qu’importe l’habit dont elle est couverte, le nom qu’on lui donne, est-ce moins l’objet du vice ? […] Enfin Mariamne, sa propre femme, la plus belle femme de son tems, qu’il aimoit éperdument.
Rien ne saurait moins se ressembler pour l’essentiel que ces deux choses : l’une a je ne sais quoi d’aimable et de charmant, propre à se faire rechercher ; l’autre a je ne sais quoi d’odieux et de sombre, propre à se faire fuir. […] de faire une honte aux jeunes gens, surtout de leur régularité ; de les forcer en quelque manière à devenir libertins pour leur propre honneur ? […] Dryden ; nous en avons son propre aveu pour preuve : il assure que « la fin du Poète dans cette Pièce est de punir le vice et de récompenser la vertu ». […] un homme bien propre à être le conservateur et l’oracle de la Religion ! […] Ces transports forcenés ne sont propres que des Petites maisons, ou d’un autre endroit que je ne nomme pas.
L’homme parvenu voudroit envain briller de son propre éclat ; s’il dérobe son néant, c’est moins par son faste qu’à l’aide de cette opulence qui l’entraine par une pente naturelle, dans le tourbillon de la gloire des Grands. […] Il ne cherche point l’abri de son nom pour en parer l’ouvrage qu’il médite, il manqueroit son but, & blesseroit sa propre délicatesse ; mais ce Grand dont le pouvoir est toujours plus fort quand il a moins d’éclat, détournera les coups de l’autorité ; il répandra des éloges, les accréditera auprès de la multitude ; les Censeurs couverts par le ridicule, seront réduits au silence ; ainsi ce même homme puissant qui n’auroit pu défendre, comme protecteur, cet écrit, le fera triompher comme panégyriste. […] Saint Charles Borromée corrigeoit de sa propre main, des Piéces destinées à la déclamation.
Ce genre là n’est point, dites-vous, propre à la Comédie ? […] Electre y dit qu’elle se sent capable de tuer sa mere de sa propre main. […] Le propre de celui-ci est d’égayer l’esprit seulement. […] Voilà le propre de la vertu, haïr sinon les méchans, du moins la méchanceté. […] Je ne rapporte pas ici vos propres termes, je l’ai déjà fait.
« Mais ces observations, quelque graves qu’elles soient par leur objet direct, et les effets multipliés dont elles présentent pour l’avenir le tableau le plus effrayant, n’appartiennent pas en propre au ministre d’un grand Etat. […] Quelle vigueur d’ame peut déployer un peuple dont toute la récréation, on pourroit dire aujourd’hui, toute l’occupation, est de se repaître de spectacles propres à nourrir la mollesse et la paillardise ? […] « Dans de grandes calamités, des égards timides, des ménagemens compassés ne sont propres qu’à donner au mal une consistance invincible. […] X. 27.) mêmes n’étoient pas une place propre à parler en faveur de la vérité et de la vertu. […] C’est une chose affligeante que l’esprit de dévastation qui s’est emparé de toutes les têtes, contre les lieux propres à provoquer la réflexion, à calmer l’agitation des sens, à accueillir les plaisirs innocens.
Cette vaine idole est la premiere sa propre dupe. […] Un pôt d’antimoine, propre à figurer chez un Apoticaire, n’a certainement rien à quoi une fille doive être jalouse de ressembler. […] Chaque Auteur a le sien, comme il a le sein propre de son visage. […] Il faut que les femmes se lavent & se tiennent propres ; mais il ne faut leur permettre aucune affectation de parure. […] Elle est cette vaisselle qu’il faut tenir propre ; mais tous les affiquets sont inutiles & pernicieux pour elle.
Il nous est défendu d'être spectateurs des duels, de peur que nous ne devenions complices des meurtres qui s'y font: Nous n'osons pas assister aux autres Spectacles, de peur que nos yeux n'en soient souillés, et que nos oreilles ne soient remplies de vers profanes qu'on y récite; comme lors qu'on décrit les crimes, et les actions tragiques de Thyeste, et qu'on représente Terrée mangeant ses propres enfants; et il ne nous est pas permis d'entendre raconter les adultères des Dieux, et des hommes, que les Comédiens attirés par l'espoir du gain, célèbrent avec le plus d'agrément qu'il leur est possible: Mais Dieu nous garde, nous qui sommes Chrétiens, dans qui la modestie, la tempérance, et la continence doivent reluire, qui regardons comme seul légitime le Mariage avec une seule femme, nous chez qui la chasteté est honorée, qui fuyons l'injustice, qui bannissons le péché, qui exerçons la justice, dans qui la Loi de Dieu règne, qui pratiquons la véritable Religion, que la vérité gouverne, que la grâce garde, que la paix protégé, que la parole divine conduit, que la sagesse enseigne, que Jésus-Christ qui est la véritable vie régit, et que Dieu seul règle par l'empire qu'il a sur nous: Dieu nous garde, dis-je, de penser à de tels crimes, bien loin de les commettre. […] Lors que dans l'eau du Baptême nous faisons profession de la Foi de Jésus-Christ, selon la forme et la manière de sa Loi; Nous déclarons de notre propre bouche que nous avons renoncé au Diable, à ses pompes et à ses Anges. […] C'est une étrange ingratitude de n'estimer pas autant qu'il le faut, de ne vouloir pas même, connaître les abondantes et précieuses délices que Dieu vous a préparées : Qu'y a-t-il de plus aimable, et de plus propre à nous donner une extrême joie; que d'être réconciliés avec Dieu ; que d'être éclairés de sa vérité ; que de connaître les erreurs qui lui sont opposées ; que d'être assurés du pardon de tant de crimes que l'on a commis ? […] Alors les Acteurs des Tragédies se feront mieux entendre, poussant leurs plaintes d'une voix plus éclatante dans leur propre misère.
majore cachinno concutitur. » une nation Comédienne, il veut dire seulement qu'ils étaient naturellement propres à la Comédie, à la Tragédie, et aux autres représentations Théâtrales, et non pas que les femmes aient joué les Comédies et les Tragédies sur le Théâtre. […] écrits des anciens Auteurs, mais il n'en avait pas épuré les lumières ; car il dit bien que les Pantomimes étaient de beaucoup inférieurs aux Comédiens et aux Tragédiens, en la société desquels ils n'étaient point, mais il ajoute qu'ils n'étaient pas Histrions Scéniques, ce nom ne convenant point aux Bateleurs, et n'étant propres qu'aux Joueurs de Poèmes Dramatiques, car il est bien vrai que les Comédiens et Tragédiens étaient distingués des Mimes et Pantomimes, mais il n'est pas vrai que le nom d'Histrion qu'il prend pour un Acteur de Drames, ne comprenait point cette espèce de Bouffon ; car au contraire il leur était propre, et leur fut donné dès l'origine des Jeux Scéniques, comme nous l'apprenons clairement de Tite-Live.
n’aura-t-il point assez à faire à rendre compte de ses propres péchés, sans se voir obligé à rendre raison de ceux des autres ? […] » Je sais bien que quelques-uns entendent cette répréhension, de la criminelle conduite des Juges, lesquels pour asseoir leurs Jugements, n’envisagent ni la Loi, ni le mérite de la cause ni leur propre conscience, mais seulement la qualité des personnes : si c’est un homme puissant dont ils puissent attendre du service, un ami qu’ils veulent obliger, un parent pour le favoriser, ou quelque autre dont on espère de la gratification : mais je n’ignore pas aussi, que ces paroles, « jusqu’à quand aurez-vous égard à la personne des pécheurs », ne doivent être expliquées que de l’injustice que commettent ces Messieurs, donnant leur consentement et leur approbation à des pécheurs publics, tels que sont pour l’ordinaire ceux qui tiennent le Théâtre, et qui ne trouvent leur accommodement, que dans la perte des autres. […] il nous répondra en propres termes, que « c’est le temple des DiablesLib. de Spect.
C’est l’intérêt propre que l’on a préféré à celui de l’État ; ce motif plein de force sur l’esprit humain, étouffe les leçons de la justice & de l’honnêteté ; mais dans la défense des Spectacles, l’ambition ne se trouve nullement intéressée, la tolérance n’est pas une dérogation aux droits du Prince, le peuple songeroit moins à la révolte, seroit moins occupé d’intrigues & de cabales, s’il étoit amusé dans un Amphithéâtre. […] Cette réforme rendit les Histrions plus circonspects, elle introduisit insensiblement la Religion sur le théâtre ; les Confreres de la Passion au commencement du XV. siécle succéderent aux Troubadours : mais des piéces qui ne rouloient que sur des mystéres, étant peu propres au divertissement du peuple, ils ajouterent aux représentations des farces licentieuses assorties au gout corrompu du tems.
On y voit des Princes & des Bouffons ; des Reines & des Soubrettes ; & chacun s’exprime selon le caractère qui lui est propre. […] Chaque genre de Drame doit avoir son caractère propre ; confondre dans un seul ce qui doit appartenir à plusieurs, c’est risquer de faire un ouvrage monstrueux, dont les parties n’auront aucun rapport les unes avec les autres.
Ce ne peut être que par vos propres conjectures, ou par le témoignage d’autrui, ou sur l’aveu des Pasteurs en question. […] Que si le fanatisme existe une fois, je ne vois encore qu’un seul moyen d’arrêter son progrès : c’est d’employer contre lui ses propres armes. […] Si nos habitudes naissent de nos propres sentiments dans la retraite, elles naissent de l’opinion d’autrui dans la Société. […] Souvent aussi l’on va se promener ensemble, et les amusements qu’on se donne sont des exercices propres à rendre et maintenir le corps robuste. […] Nous ne sommes point réduits à nous cacher à nos propres yeux, de peur de nous faire horreur.
C’est le propre de l’humanité, les plus grands hommes ne sont ni infaillibles ni impeccables, ils ont leurs défauts et leurs erreurs ; et malgré l’étendue de leurs lumières politiques et la multitude des bénéfices qu’ils ont possédés, jamais on n’a donné ces deux Eminences, ni pour des Docteurs d’une doctrine éminente, ni pour des modèles d’une éminente sainteté. […] Sa fureur ridicule pour le théâtre parut avec éclat dans la composition des pièces dramatiques, dans la persécution qu’il suscita au Cid, dans la construction d’une salle de spectacle dans sa propre maison, et, ce qui est encore plus, il trouva le théâtre fort licencieux en actions et en paroles, et l’y laissa. […] Cette tragédie est au-dessus de l’envie, et par son propre mérite, et par une protection qu’on serait plus que sacrilège de violer. […] Ses propres pièces n’étaient pas moins dignes de censures, la fondation même d’un théâtre dans sa maison, les pensions des Auteurs et des Acteurs, sa protection déclarée, étaient du côté des mœurs une hérésie de conduite plus condamnable que le livre le plus séduisant. […] Il fallait, pour se maintenir, tourner les esprits sur quelque autre objet ; rien n’y était plus propre que d’endormir dans les plaisirs, dissiper par les spectacles, amuser par les fêtes, gagner par des magnificences, des Courtisans inquiets, qui laissés à eux-mêmes ne cessaient de cabaler contre lui.
En effet le vice n’est pas dangereux parce qu’il est ridicule, mais parce qu’il entraîne après lui des suites funestes : par exemple, l’ivrognerie n’est pas un vice dangereux, parce qu’il met celui qui en est dominé dans un état d’extravagance qui lui attire les regards de tous les passans ; parce qu’il lui fait dire cent choses déraisonnables qui le font prendre pour un insensé ; mais bien parce qu’un ivrogne va dépenser au cabaret l’argent qui seroit mieux employé au soutien de sa famille ; mais bien parce qu’un ivrogne pour contenter sa malheureuse passion, laisse manquer de pain à sa femme & à ses enfans ; parce qu’il perd le goût du travail, & tombe lui-même dans la misere inséparable de la fainéantise ; mais bien parce qu’un homme dans l’état d’ivresse perd le sentiment de sa propre conservation, & qu’étant privé de raison, il n’a plus de frein qui puisse s’opposer à ses mauvais penchans. […] La Comédie qui cherche à corriger les hommes, ne doit donc point employer la raillerie, comme un moyen propre à parvenir à ce but. […] Voilà donc d’après les propres paroles de M.
., et 282 ; le clergé emploie deux poids et deux mesures dans sa conduite envers les comédiens ; cette divergence tourne contre lui, par les preuves singulières qu’on en fournit, pag. 159 ; les cardinaux, princes de l’Eglise, sont les protecteurs de nos premiers comédiens, pag. 164 ; l’abbé Perrin est lui-même directeur de l’Opéra de Paris, pag. 167 ; les papes, chefs de l’Eglise, instituent des théâtres de leurs propres deniers, et les organisent, pag. 168 ; les cordeliers, les capucins, les augustins, tous prêtres de l’Eglise romaine, présentent des placets aux comédiens, pour en obtenir des aumônes, et ils promettent de prier Dieu pour le succès de leur troupe, qu’ils ont la politesse de nommer chère compagnie, pag. 175 ; les comédiens n’étant pas excommuniés dénoncés ne sont point soumis aux anathèmes de l’Eglise, et les prêtres qui les leur appliqueraient devraient être, selon les lois ecclésiastiques, suspendus de leurs fonctions, pag. 182 ; processions, messes et autres cérémonies religieuses, pratiquées par le clergé, qui sont remplies d’obscénités et de scandales, et bien plus nuisibles à la religion que les comédies, pag. 201 ; élection des archevêques et évêques des fous, dans les orgies des diacres et sous-diacres, pag. 280 ; le clergé en habits de mascarade et de théâtre, pag. […] Dans les états de Blois tenus en 1588, le roi Henri III fait signifier au clergé qu’il ait à rentrer dans la discipline qui lui est propre, pag. 332*. […] Papes, chefs de l’Eglise, instituent des théatres de leurs propres deniers, et organisent les comédiens, pag. 168 et suiv.
de Corneille a faite de ses propres ouvrages, vous instruira mieux, Madame, que toutes les poétiques du monde, et vous formera mieux le goût, que tous les autres livres ne sauraient faire. […] Les Modernes sont beaucoup plus circonspects en cela, que les Anciens, puisqu’Euripide après avoir représenté la perfidie de Jason, et la cruauté de Médée, qui trempa ses mains dans le sang de ses propres enfants, et qui commit encore plusieurs autres crimes abominables, les laisse sur leur bonne foi, au lieu de soulever contre eux les Dieux et les hommes pour les punir. […] C’est avec raison qu’on a blâmé Euripide d’avoir représenté Médée, qui égorgeait ses propres enfants ; il faut avoir l’âme barbare pour pouvoir souffrir un spectacle si horrible. […] Eschyle, ni Sophocle n’y ont pas regardé de si près ; ils ont représenté Oreste poignardant Clytemnestre sa mère, sur le Théâtre : quelque sujet qu’il eût de la haïr, il n’y a point de raison, qui puisse autoriser un fils à commettre un parricide, et à tremper ses mains dans le sang de sa propre mère. […] En effet Polyxène tirait sa naissance de l’un des plus grands Rois du monde, qui venait de perdre son Royaume, après une guerre de dix années : Cette Princesse n’avait alors que seize ans, et passait pour l’une des plus belles personnes de l’Asie ; on voulait l’immoler aux Mânes d’Achille, qui l’avait tendrement aimée, et qui avait voulu l’épouser malgré les cabales des Grecs ; et ce qui devait redoubler encore la douleur de Polyxène, c’est que Pyrrhus, le propre fils d’Achille, était celui qui demandait ce barbare sacrifice, et qui la poignarda de sa propre main, à la vue de l’Armée, et de tous les Princes de la Grèce.
Ce que vous dites encore ici sur les Exercices propres à former la jeunesse, est très-bien vu. […] Les Danses du Père-de-famille avaient été simples, comme sa Musique : celles des Prêtres, que le loisir rendait propres à perfectionner les arts agréables, devinrent compliquées, vives ; elles parurent des merveilles. […] Cependant, ainsi qu’en Grèce, & qu’à Sparte1 en particulier, Rome n’avait d’Acteurs que sa propre Jeunesse. […] au-dessus de leurs propres Pères ? […] Les Jeunes-gens de la seconde espèce, & qui forment le général, sont ceux qui entrent dans la profession du Théâtre par la porte du libertinage : on sent bien que les Sujets de cette classe ne sont pas propres à honorer le Comédisme par leur mœurs.
La terreur est un sentiment vif de sa propre faiblesse, à la vue d’un grand danger : elle est entre la crainte & le desespoir. […] Le vrai Tragique règne, lorsqu’un homme vertueux, ou du moins plus vertueux que vicieux, est victime de son devoir, comme le sont les Curiaces ; ou de sa propre faiblesse, comme Ariadne & Phèdre ; ou de la faiblesse d’un autre homme, comme Philoctète ; ou de la prévention d’un Père, comme Hippolyte ; ou de l’emportement passager d’un frère, comme Camille ; qu’il soit précipité par un malheur qu’il n’a pu éviter, comme Andromaque ; ou par une sorte de fatalité à laquelle tous les hommes sont sujets, comme Œdipe ; voilà le vrai Tragique ; voilà ce qui nous trouble jusqu’au fond de l’âme & qui nous fait pleurer. […] Les malheurs des scélérats sont peu propres à nous toucher ; ils sont un juste supplice, dont l’imitation ne saurait exciter en nous ni terreur ni compassion véritable (à raison de l’indignation qui a précédé, & du sentiment d’estime de nous-même, bien ou mal fondé, qui nous dit que nous ne leur ressemblons pas, & qu’ils nous sont étrangers ; ce qui éteint la compassion).
Et c’est l’effet propre de la Comédie.
Nous le jugeons propre à édifier les Fidéles, & à les détourner des Spectacles.
Les affections même communes ne sont pas propres pour donner le plaisir qu'on recherche dans les Comédies, et il n'y aurait rien de plus froid qu'un mariage chrétien dégagé de passion de part et d'autre.