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244. (1574) Epître de saint Cyprien contre les bateleurs et joueurs de farces « Epître de saint Cyprien contre les bateleurs et joueurs de farces. » pp. 423-426

entre lesquels quelquefois un homme est l’hostie, par le larcin du sacrificateur, lorsque le sang découlant du gosier de ce pauvre misérable, tout chaud et tout bouillant reçu dedans une coupe, est jeté sur la face de l’Idole, et cruellement bu, comme si elle avait soif : et entre les plaisirs et passe-temps, que prennent les Spectateurs, ils voient mourir quelques-uns, afin que par tel Spectacle sanglant, ils apprennent à exercer toute cruauté : comme si la rage et furie d'un chacun particulier ne lui suffît point, s’il ne l’apprenait même en public.

245. (1855) Discours sur le théatre, prononcé dans l’assemblée publique de l’Académie de Pau, où se trouvoient les Députés des Etats du Béarn et les Dames de la ville pp. 1532-1553

Le sublime de Corneille consiste dans la comparaison des hommes avec les dieux et des particuliers avec les princes, et dans le mépris de la vie ; c’est-à-dire dans le blasphème, l’insolence et la fureur. […] Un parallèle si méprisant offenserait un particulier.

246. (1715) La critique du théâtre anglais « CHAPITRE II. L’Impiété du Théâtre Anglais. » pp. 93-168

« Pleuside souhaiterait que les Dieux eussent établi un autre ordre des choses par rapport à quelques circonstances particulières : il voudrait que les hommes sincères, équitables, généreux vécussent longtemps, et que les fourbes, les injustes, les avares mourussent fort jeunes. […] Le Chœur toutefois ne laisse point de faire bientôt après cela quelque réparation de la faute du Poète : il reconnaît que toutes les disgrâces de la vie, toutes les révolutions d’Etat, tous les maux particuliers des familles sont autant de permissions ou d’ordres exprès de Jupiter : le Chœur réunit ensemble tous ces objets pour en faire un plus fort motif d’obéissance et d’acquiescement aux volontés du Ciel ; d’ailleurs, Sophocle avait déjà usé d’une sorte de préservatif pour qu’on n’envenimât point encore ses paroles : car il avait été dit d’avance à Dejanire que P. 340.

247. (1639) Instruction chrétienne pp. -132

Or, pource que nous tenons la négative, et disons qu’ils sont pernicieux au public, et au particulier, et indignes de ceux qui font profession du nom Chrétien, il nous faut produire les raisons, qui nous meuvent à cela. […] Mais, outre que le plus souvent cela n’est pas pour le peuple, mais pour les plus commodesds et riches, d’autant que ce ne sont pas spectacles donnés par les puissants, pour être vus gratuitement ; mais achetés par les particuliers : cette raison ne vaut rien pour la conscience à laquelle nous parlons : et valait peu pour retenir le peuple en devoir, lequel au contraire était débauché par ceux qui lui préparaient des plaisirs, pour le gagner à eux. […] Mais à cela est aisé de répondre, Premièrement, qu’un mal n’excuse pas l’autre, qu’un plus grand, n’ensevelit pas le moindre ; et que où il est question de deux maux, desquels on doit éviter le plus grand, pour souffrir le plus petit, cela ne s’entend pas des péchés, mais des peines : Car il faut fuir toute occasion de mal faire, publique et particulière. […] Secondement ; Si on se trouve ès lieux particuliers, où Dieu est offensé, c’est par rencontre inopinée non par dessein ; ce n’est pas pour y prendre plaisir : et l’homme de bien doit, en ce cas, témoigner sa répugnance et son indignation.

248. (1640) Traité des Spectacles des Gentils « SAINCT CYPRIAN DES SPECTACLES. » pp. 155-193

Au dessus de nous & plus bas que le Ciel il verra l’air auec ses regions, qui eschauffe & vegete la terre, qui a vn soin particulier de sa nourriture & de ses productions, qui se resserrant luy ouure ses canaux & fait creuer les nüées pour luy donner la pluye quand elle en a de besoin, & qui vne autre fois se dilate, se rarefie, & r’appelle sa premiere serenité pour luy donner le beau-temps, & ne rien oublier de ce qui peut estre à son soulagement.

249. (1765) De l’éducation civile « De l’éducation civile » pp. 76-113

Enfin, pourquoi désespérerions-nous de voir revivre ces hommes rares qui s’étoient rendus si profonds dans la Science des Mœurs & du Gouvernement, à qui les Cités faisoient quelquefois des députations solemnelles pour les prier de leur donner des Loix, que les Particuliers alloient consulter sur l’état de leur ame, comme on consulte aujourd’hui les Médecins sur les maladies du corps ?

250. (1761) Les spectacles [Querelles littéraires, II, 4] « Les spectacles. » pp. 394-420

On lui a répondu que, de quelques cas particuliers, il ne pouvoit pas tirer une preuve générale en faveur de son sentiment.

251. (1774) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre seizieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre IV. Du Législateur de Sans–souci. » pp. 93-109

L’histoire est pleine d’exemples de Princes promis longtemps avant cet âge, & même entre particuliers.

252. (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre treizieme « Réflexions morales, politiques, historiques,et littéraires, sur le théatre. — Chapitre II.  » pp. 36-74

Est-il surprenant que des particuliers en soient la victime, les plus grands Seigneurs se brisent à cet écueil : Leucadioque fuit dubius sub gurgite casus. […] Le livre de Judith a bien des difficultés de Chronologie, de Geographie, de Genealogie sur les familles Juives & les noms des particuliers, qui excercent les Interpretes, dont chacun abonde en son sens.

253. (1762) Lettres historiques et critiques sur les spectacles, adressées à Mlle Clairon « Lettres sur les Spectacles à Mademoiselle Clairon. — LETTRE III. » pp. 29-67

Les Monarques n’ont point exigé la même immunité en faveur de leurs Sujets, ils ne se sont jamais opposés aux censures que l’Eglise a employés de tems en tems pour faire rentrer les particuliers dans les devoirs de la vie chrétienne, comprenant bien, selon la doctrine du Concile de Trente2, que le glaive spirituel est entre les mains de cette Epouse de J.

254. (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique —  CHAPITRE VIII. Dans quelle Nation la Poësie Dramatique Moderne fit-elle les plus heureux progrès ? » pp. 203-230

Je n’impute point à toute une Nation, des sentimens particuliers à quelques Ecrivains.

255. (1640) Lettre apologétique pp. 2-42

Outre que la question ayant été depuis peu réveillée dans cet auguste Parlement de Paris, touchant la réception de Laffémas 1que l’on accusait de l’avoir exercée, (sans preuve toutefois), où les plus beaux esprits de la Cour assistèrent, et nombre de Docteurs en Théologie pour vider ce différend ; il fut conclu et arrêté, après les diverses contestations d’une part et de l’autre,s que la Comédie n’ayant plus rien du Paganisme et de contraire aux bonnes mœurs, elle pouvait être reçue entre les honnêtes récréations, puis même que le Concile de Trente ne l’avait décidée que comme action indifférente ; Et que quant au regard dudit Sieur de Laffémas soit qu’il l’eût professée ou non, il jouirait pleinement de la charge de Lieutenant Civil, avec injonction et défense de ne jamais opposer ce reproche à ceux qui voudraient être admis aux offices de judicature, comme superflu et de nul effet ; Jugez par là si ce Docteur particulier, a raison de vouloir contester une proposition que les plus savants de la Sorbonne ont définie.

256. (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « Chapitre I. Est-il à propos que la Noblesse fréquente la Comédie ? » pp. 3-19

Ils ne sont pas fréquents sur le théâtre public ; sont-ils rares sur les théâtres particuliers ?

257. (1754) Considerations sur l’art du théâtre. D*** à M. Jean-Jacques Rousseau, citoyen de Geneve « Considérations sur l’art du Théâtre. » pp. 5-82

Un art qui a pour objet la perfection de la morale, dont la fin est d’engager tous les particuliers qui composent la societé, à tendre au bien general, non-seulement doit être reçu par tout gouvernement équitable, mais même protegé & encouragé en proportion des avantages qu’il procure. […] Je crois qu’on entend rarement retentir les tribunaux de leurs contentions : tandis que tant de particuliers avides ne rougissent pas de produire tous les jours à l’audience les contestations les plus indécentes & les plus injustes : il n’y a point de corps moins litigieux.

258. (1759) Lettre de M. d'Alembert à M. J. J. Rousseau « Chapitre » pp. 63-156

Vous pouvez néanmoins vous souvenir, que des circonstances particulières ayant obligé vos Magistrats il y a quelques années de permettre dans la Ville même de Genève un spectacle public, on ne s’aperçut point de l’inconvénient dont il s’agit, ni de tous ceux que vous faites craindre. […] Je parle ici d’après la peinture que vous avez faite vous-même de la vie journalière de vos citoyens ; et je n’ignore pas qu’ils se récrient fort contre cette peinture ; le peu de séjour, disent-ils, que vous avez fait parmi eux, ne vous a pas laissé le temps de les connaître, ni d’en fréquenter assez les différents états ; et vous avez représenté comme l’esprit général de cette sage République, ce qui n’est tout au plus que le vice obscur et méprisé de quelques sociétés particulières.

259. (1752) Essai sur la comédie nouvelle « ESSAI SUR LA COMEDIE MODERNE. » pp. 1-160

Le Brun devait se prévaloir de plusieurs Conciles particuliers, qui ne regardent qu’une certaine discipline, des rituels de Diocèses, et de plusieurs Mandements peu favorables à la Comédie, qui ont paru au commencement de ce siècle. […] Mais comme M.F. ne parle que de Conciles particuliers, et qu’il n’en rappelle que deux, lorsque le P. […] A la peinture qui nous est faite de la piété extraordinaire de cette ville, des mœurs estimables de ses citoyens, et surtout de la fidélité particulière de ses citoyennes, on ne jette les yeux sur aucune capitale.

260. (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme. — Chapitre V. Autres Mêlanges. » pp. 121-140

L’Editeur des Ouvrages & l’Auteur de la vie d’Alexis Piron, célebre Poëte Dramatique, son ami particulier, avance trois choses singulieres. 1°.

261. (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre quatriéme. — Chapitre VIII. Du Stile. » pp. 287-319

Il s’en suit des quatre Vers que je rapporte, que l’ame de Lise écoute dans tous les sens, les accens d’un objet qu’elle adore ; c’est-à-dire que chaque sens a la faculté de l’ouie ; ainsi, le toucher, l’odorat & la vue seront frappés des sons d’une belle voix : voilà pour le coup une physique toute particulière, & dont l’antiquité ne s’était jamais doutée.

262. (1666) Réponse à la lettre adressée à l'auteur des Hérésies Imaginaires « Ce I. avril 1666. » pp. 1-12

Et comment est-ce que vous n’avez pas mieux aimé dissimuler la part que vous auriez pu prendre à l’injure commune, que de vous mettre au hasard de vous attirer une querelle particulière ?

263. (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « CHAPITRE IX. Sentiments de Saint Augustin sur les Spectacles. » pp. 180-198

Augustin mérite une attention particulière, à bien des titres.

264. (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre onzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre IV. Fêtes de Théatre. » pp. 95-114

Ce ne fut qu’en 1725 qu’on vit disparoître en peu d’heures tous ces monuments de la gloire du Grand Henri, qu’il y avoit lui-même fait éléver, pour y substituer plusieurs rangs de loges, tout au tour, & de tous côtés des peintures grotesques, grand nombre de particuliers qui ont fait des théatres de société ont offert à Thalie de pareils sacrifices, de ce qu’il y avoit de plus beau dans leurs appartements.

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