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466. (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « XXXV. Conclusion de tout ce discours. » pp. 138-152

Je ne m’en étonne pas : car nos douleurs et nos tristesses sont très véritables, puisqu’elles sont de justes peines de notre péché : mais nous n’avons point sur la terre depuis le péché, de vrai sujet de nous réjouir : ce qui a fait dire au Sage : « J'ai estimé le ris une erreur, et j’ai dit à la joie : pourquoi me trompes-tu ? 

467. (1825) Des Comédiens et du Clergé « article » pp. 60-68

Ceux-ci, établis d’abord à l’hôtel de Flandre, puis à l’hôtel de Bourgogne, obtinrent en 1548 un arrêt du parlement qui les confirmait dans tous leurs privilèges, sous la condition de ne jouer que des sujets profanes, licites et honnêtes. « C’est ici , dit l’auteur, le troisième âge de l’existence des comédiens en France et l’origine certaine des comédiens de nos jours : car il est bien avéré que les confrères étaient de vrais comédiens, montant sur le théâtre et débitant des scènes.

468. (1756) Lettres sur les spectacles vol. 2 «  TABLE. DES MATIERES. Et des Personnes dont il est parlé dans les deux Volumes. » pp. 567-614

Ses vrais sentimens sur les Spectacles, a, 171-173, 227, b, 132, 257 Chaudon. […] Ce qu’il disoit des amusemens dangereux, a, 57 Juvenal D’où dérive la vraie noblesse, a, 329. […] Caractere de la vraie Philosophie, 315. […] Nécessité de leur imposition pour les vrais besoins politiques, a, 608 U Université de Paris.

469. (1769) Dissertation sur les Spectacles, Suivie de Déjanire, Opéra en trois actes, par M. Rabelleau pp. -71

La nature est une dans son principe ; les différentes modifications seules la diversifient & donnent une nature particuliere à chaque espèce différente ; & cela est vrai au figuré comme au physique, & peut s’appliquer aux différens genres de Spectacles. […] Que les lettres ayent dégénéré, cela n’est que trop vrai & personne n’en doute. […] Les guerres contre les Anglois lui servirent de prétexte : la vraie raison fut qu’elles étoient extrêmement à charge à l’Etat.

470. (1819) La Criticomanie, (scénique), dernière cause de la décadence de la religion et des mœurs. Tome I « Préambule » pp. -

Il est vrai que depuis ce temps-là on a dit le plus éloquemment, et d’après l’expérience aussi, tout ce qu’il était possible de dire des effets du théâtre sur le cœur ; mais il me semble qu’il reste encore quelque chose à dire de ses effets sur la tête ; c’est-à-dire de l’influence de ses critiques vagues des personnes sur l’esprit et le jugement.

471. (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique — CHAPITRE V. En quoi consiste le Plaisir de la Comédie, & de ce Sel qui assaisonnoit les Comédies Grecques. » pp. 131-144

Lorsque dans les Plaideurs, le Portier du Juge vante sa condition, parce qu’on n’entroit pas chez son Maître sans graisser le marteau, & qu’il ajoute, Il est vrai qu’à Monsieur, j’en rendois quelque chose, Nous comptions quelquefois, ces derniers mots dits sérieusement, font rire du Portier & du Juge.

472. (1697) Essais de sermons « POUR LE VINGT-TROISIÈME DIMANCHE D’APRÈS LA PENTECÔTE. » pp. 461-469

Vous êtes allés au bal et à la comédie, il est vrai.

473. (1759) L.-H. Dancourt, arlequin de Berlin, à M. J.-J. Rousseau, citoyen de Genève « L. H. Dancourt, Arlequin de Berlin, à Mr. J. J. Rousseau, citoyen de Genève. » pp. 1-12

La seconde lecture m’a tranquillisé : mon esprit éclairé par mon amour-propre a vu dissiper le prestige, et votre lettre ne m’a plus paru que l’amusement d’un Auteur ingénieux qui voulait prouver au monde combien il est facile à l’esprit de donner au mensonge l’apparence du vrai.

474. (1825) Encore des comédiens et du clergé « NOTICE SUR LE MINISTERE FRANÇAIS EN 1825. » pp. 87-100

J’attendrai d’abord l’heureuse issue du procès intenté contre les deux journaux, dont tout le crime est de publier des vérités utiles à la vraie religion, aux souverains, aux gouvernements et aux peuples.

475. (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre XVI. Il y a des divertissements plus utiles et plus décents que les spectacles. » pp. 138-149

« Brillants amusements d’un monde corrompu, Valez-vous ces vrais biens que donne la vertu ?

476. (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — Seconde partie. Notes. — [R] » pp. 447-466

Les Parades qui suivent les Danses-de-corde sont une peinture, quelquefois assez vraie, des mœurs communes des gens de la plus basse condition. […] Mandeville : Cette charmante Actrice a la voix belle, son parler est enchanteur ; elle joue dans le vrai les rôles d’ingénuité.

477. (1687) Instruction chrétienne pour l’éducation des filles « CHAPITRE XIII. Des jeux, des spectacles, et des bals, qui sont défendus aux Filles Chrétiennes. » pp. 274-320

N’est-il pas vrai qu’il semblait n’y avoir plus rien à craindre pour S. […] Il est vrai qu’il ajoute, que les justes occasions de la danse et du jeu indifféremment peuvent être, lorsque par une sage condescendance, et une honnête complaisance, qui rend quelquefois les choses indifférentes bonnes, et les dangereuses permises ; on ne s’en peut défendre, et qu’on s’y trouve nécessairement engagées, comme aux noces et autres assemblées rares de parenté et d’amitié, pourvu qu’on en bannisse toutes les mauvaises circonstances, qui ont été marquées ci-dessus.

478. (1666) Réponse à l'auteur de la lettre « letter » pp. 1-12

Il s’est dérobé à la gloire du monde qui l’environnait, et il est vrai que pour s’en éloigner davantage, il a fait toutes les actions qui lui sont le plus contraires. […] [NDE] Nicole ne dit pas autre chose : « Il est si vrai que la Comédie est presque toujours une représentation de passions vicieuses que la plupart des vertus chrétiennes sont incapables de paraître sur le Théâtre.

479. (1725) Mr. de Moliere [article des Jugemens des savans] « Mr. de Moliere, » pp. 339-352

A dire le vrai, ces Piéces sont fort inférieures au Misanthrope, à l’Ecole des Femmes, au Tartuffe, & à ces grands coups de Maîtres : mais elles ne sont pourtant pas d’un Ecolier, & l’on y trouve toujours une certaine finesse répanduë que le seul Moliere avoit pour en assaisonner les moindres Ouvrages.

480. (1825) Des comédiens et du clergé « Des comédiens et du clergé. — Du mandemant de Monseigneur l’Archeveque de Rouen. » pp. 379-401

Ce que nous venons de dire est si vrai, que le législateur en déclarant la religion catholique religion de l’Etat, n’a pas plus fait à son égard qu’il n’a fait à l’égard de la noblesse ; il n’a point rappelé les anciens privilèges, les anciennes immunités ecclésiastiques, il ne lui a point rendu ses tribunaux spéciaux (les officialités), ni ces droits considérables, qui plus d’une fois, mirent la monarchie en danger, pas plus qu’il n’a procédé à la réintégration des biens immenses qui faisaient du clergé le corps le plus dangereux et le plus riche de l’Etat.

481. (1731) Discours sur la comédie « PREFACE » pp. -

Les Allemands, les Anglais, les Italiens, les Grecs, tous empruntèrent cet usage des Français ou du moins les lois et les règles que les Français en avaient prescrites ; et quoique partout7 on n’eût d’abord dessein que d’en faire un jeu ; très souvent le feu de l’action, et la jalousie des combattants changeaient le jeu en un vrai combat, d’où plusieurs sortaient blessés.

482. (1753) Compte rendu de Ramire « Compte rendu de Ramire » pp. 842-864

En les développant, il se livre à un zèle dont les expressions sont plus simples qu’élégantes, les images plus vraies que délicates : c’est un Ecrivain qui songe plus à réformer des abus, qu’à se faire une réputation.

483. (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Première partie « Causes de la décadence du goût sur le théâtre. — Chapitre I. Du Théâtre des Anciens. » pp. 2-24

n’est pas encore exact, à moins que tous les Auteurs qui s’accordent à dire qu’Eschyle avoit employé le chœur comme personnage mêlé à l’action, ne se soient trompés ; tant il est vrai que les meilleurs Critiques font mille fautes sur la littérature des Anciens !

484. (1754) La Comédie contraire aux principes de la morale chrétienne « EXTRAIT Du Journal de Trevoux ; Mois d’Avril 1753. Art. XXXIX. » pp. 59-70

En les développant, il se livre à un zéle dont les expressions sont plus simples qu’élégantes, les images plus vraies que délicates : c’est un Ecrivain qui songe plus à réformer des abus qu’à se faire une réputation.

485. (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre prémier. — Chapitre IV. Histoire de l’Opéra-Bouffon, autrefois Opéra-Comique & ses progrès. » pp. 50-66

Sédaine en est le vrai créateur.

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