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229. (1694) Sentiments de l’Eglise et des Pères « CHAPITRE II. Excellentes raisons qui ont porté les Pères de l’Eglise à condamner les Comédies, et à les défendre aux Chrétiens. » pp. 12-28

Vous ne savez donc pas qu’il vaut mieux perdre toute autre chose que le temps ?

230. (1760) Lettre d’un curé à M. M[armontel] « letter » pp. 3-38

C’est là cette Pièce que vous nous faites valoir comme une des plus morales et des plus intéressantes qui aient jamais paru sur aucun Théâtre du monde.

231. (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre treizieme « Réflexions morales, politiques, historiques,et littéraires, sur le théatre. — Chapitre II.  » pp. 36-74

Les auteurs de Roland, d’Amadis, de Dom Quichotte, des Mille & un jour seroient bien étonnés de se voir ériger en vénérables Historiens, & de trouver des savans qui découvrent chez les Grecs, les Romains, les Chinois l’Armet de Mambrin, l’Hyppogrife de Bradamante, qui valent bien l’œil & la dent unique des trois Gorgones, les ailes de Pegase, la Baleine d’Andromede, l’Egide de Pallas, & les Serpens, &c. […] Il en resulte qu’il vaut mieux que tous les autres rouges qui coutoient sous le pinceau des Dames, & ils comblent d’éloges l’heureux Naturaliste qui a fait cette grande découverte.

232. (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre II. De l’Opéra-Sérieux. » pp. 184-251

Puisque vous admettez des danses dans le Poème lyrique, ne vaut-il pas mieux qu’elles soient amenées par le sujet même ? […] Comment ferait-elle valoir une pensée qui emprunterait toute sa force de la manière dont elle est èxprimée ?

233. (1694) Sentiments de l’Eglise et des Pères « II. PARTIE. Où l’on répond aux Objections de l’Auteur de la Lettre. » pp. 89-140

« Quiconque sera un sujet de scandale et de chute au moindre fidèle, dit Jésus Christ, il vaudrait mieux pour lui, qu’on lui pendît au col une de ces meules qu’un âne tourne, et qu’on le jetât au fond de la mer. »Matth. 16. 16. […] « Il vaut bien mieux aller à la Comédie, que d’aller en des conversations, où l’on médit du prochain. » REPONSE.

234. (1715) La critique du théâtre anglais « CHAPITRE V. Remarques sur L’Amphitryon, Le Roi Arthur, Don Quichotte et Le Relaps. » pp. 302-493

Alors les plus courts expédients sont les meilleurs : le besoin présent justifie les moyens quels qu’ils soient, pourvu qu’on obtienne ce qu’on souhaite : Un Chevalier de l’industrie vaut bien un Chevalier de la Jarretière. […] Mais au même temps que la fin est bonne, continue cet Historien, les moyens ne valent quelquefois rien du tout. […] Quelle conduite étrange, de perdre d’honneur des gens par les endroits mêmes par où ils valent ? […] l’honnêteté même, toute simple ne vaut-elle pas mieux que quand elle est si fardée qu’on peut la nommer une espèce d’hypocrisie ?

235. (1762) Lettres historiques et critiques sur les spectacles, adressées à Mlle Clairon « Lettres sur les Spectacles à Mademoiselle Clairon. — LETTRE III. » pp. 29-67

Le Pere Hardouin est le seul dont l’incertitude se rapproche un peu de lui ; encore je m’en rapporte à sa bonne foi : la collection n’étant pas entre mes mains, je n’ai pas jugé que la chose valût la peine que j’allasse la vérifier dans une Bibliothéque publique, d’autant plus que ce Compilateur est tout-à-fait décrié dans la république des lettres.

236. (1762) Lettres historiques et critiques sur les spectacles, adressées à Mlle Clairon « Lettres sur les Spectacles à Mademoiselle Clairon. — LETTRE X. » pp. 171-209

Les Apologistes du Théâtre ont à m’opposer les pieces qui sont représentées par des Ecoliers sous la conduite de leurs Regens, qui sont ordinairement des Religieux ou des Ecclésiastiques : toutes sortes de personnes assistent à la représentation sans conséquence, le silence des Prélats vaut une approbation.

237. (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre prémier. — Chapitre III. Origine des Théâtres. » pp. 22-49

Mais on ne peut leur en ravir une autre qui vaut bien celle-là.

238. (1670) Du delay, ou refus de l’absolution [Les Instructions du Rituel du diocèse d’Alet] « Du delay, ou refus de l’absolution. » pp. 128-148

Si vostre œil droit vous est un sujet de scandale & de chute, arrachez le, & jettez le loin de vous ; car il vaut bien mieux pour vous qu’une partie de vostre corps perisse, que non pas que tout vostre corps soit jetté dans l’enfer.

239. (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique —  CHAPITRE VIII. Dans quelle Nation la Poësie Dramatique Moderne fit-elle les plus heureux progrès ? » pp. 203-230

Evremond a pensé bien différemment quand il écrivoit sur les Spectacles des Italiens, à l’égard de leurs Tragédies elles ne valent pas la peine qu’on en parle : les nommer seulement c’est inspirer de l’ennui.

240. (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « LIVRE PREMIER. CHAPITRE I. Le Clergé peut-il aller à la Comédie ? » pp. 10-27

M. le Camus, Evêque du Bellai, l’ayant vu contrefaire ses sermons, en fut étonné et dit : « Il me rend parfaitement, je vaux mieux entre ses mains. » M.

241. (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « Chapitre I. Est-il à propos que la Noblesse fréquente la Comédie ? » pp. 3-19

Un Comédien affectant de grands airs, parlant de ses gens, de ses équipages, de ses bijoux, le disputant à ce qu’il y a de plus élevé, se familiarisant avec lui ; une Actrice enseignant à une nouvelle débutante ce jargon méprisant, ces démarches altières, etc. tout cela vaudrait bien le ridicule de M.

242. (1632) De spectaculis theatralibus pp. 339-351

Accedit sumptus inutilis, magnam enim pecuniæ vim id genus homines a quibus minime oportet, variis artibus corradunt, qui talium artium peritia valent, omnesque vias norunt redigendæ pecuniæ, et pecuniæ causa omnia faciunt.

243. (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-huitieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre II. Madame de Longueville. » pp. 40-83

Ne vaut-il pas mieux, Madame , lui écrit-il, que vous régniez à l’hôtel de Longueville, où vous êtes plus plénipotentiaire qu’à Munster ? […] Dans votre orient vous avez jettez des feux & des lumieres (pardonnez-moi ce mot de mon style ancien) qui ont ébloui, enflammé les cœurs les plus nobles & les moins nés à la servitude ; aujourd’hui vous brillez bien d’un autre éclat, vous inspirez un respect & une pitié qui valent bien tous les hommages du tems passé.

244. (1715) La critique du théâtre anglais « CHAPITRE I. L’obscénité du Théâtre Anglais dans le langage. » pp. 1-92

Du train que les choses vont, les rôles muets seront toujours trop rares : car il vaut beaucoup mieux ne rien dire que de sortir de son caractère, quand on parle. […] Ne vaut-il pas mieux, par exemple, ignorer un mal que d’en acheter la connaissance aux dépens de sa santé ?

245. (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — [Première partie.] — Huitième Lettre. De la même. » pp. 100-232

Je réponds ; trouvez le moyen de lui faire manifester ses pensées, sans qu’il fasse une chose insolite ; le Drame doit peindre vrai, lorsqu’il est sérieux : si c’est une Pièce bouffonne, où les invraisemblances sont même une espèce de faux brillant qui peut la faire valoir, mettez-y des monologues à refrein, aussi ridicules que la scène des stances du Cid, & des A-parts de quatre vers. […] Il faut l’adoucir, en convenant, qu’avec tous ces défauts & ces ridicules, les hommes d’aujourd’hui valent encore mieux que leurs ancêtres. […] Il vaudra mieux qu’on se rende moins difficile, au nouveau Théâtre, pour l’acceptation des Pièces nouvelles : afin de varier davantage, on rebutera peu d’Auteurs ; on les exhortera à corriger leurs Drames, & lorsqu’à force de soins & d’efforts, ils les auront rendus supportables, on rendra le Public juge de leur travail : d’après sa décision, les Pièces resteront au Théâtre, ou bien elles en seront bannies. […] En nous proposant des modèles trop relevés, Corneille a rendu nulle l’utilité de la Tragédie : il décourage l’humanité, qui se croit trop déchue en le lisant : ce qui n’est pas ; les hommes d’aujourd’hui valent bien ceux d’il y a dix mille ans, s’il y avait alors des hommes.

246. (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique — CHAPITRE IX. Défauts que les Etrangers ont coutume de reprocher à notre Tragédie. » pp. 231-259

Il n’est pas étonnant qu’on l’accuse en Italie d’avoir mis à la mode dans notre Tragédie, le langage amoureux, puisque dans le pays où il doit être mieux connu, tant de Personnes s’imaginent que ce langage étoit toujours le sien, qu’il ne faisoit ses Tragédies que pour faire valoir une Actrice, dont il étoit l’esclave, Actrice cependant qui n’eut jamais (comme j’en suis certain) aucun empire sur lui, & qu’on se représente parlant d’Amour parmi les femmes, un homme qui uniquement occupé de l’étude de son Art, passa avec les Poëtes Grecs le tems de la vie où les passions sont les plus vives.

247. (1666) Réponse à la lettre adressée à l'auteur des Hérésies Imaginaires « Ce I. avril 1666. » pp. 1-12

Cela vaut la peine que vous y songiez.

248. (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « CHAPITRE II. Des Spectacles des Communautés Religieuses. » pp. 28-47

Après avoir déclaré dans sa Philotée que le bal, les spectacles, les assemblées mondaines, sont comme les champignons, dont les meilleurs ne valent rien, il semble permettre d’y aller quand on y est forcé.

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