[NDE] Ce terme désigne des laïcs sous le contrôle des jésuites.
Jamais Henri n’a tenu ce discours : il a été fabriqué dans le dix-huitieme siecle ; il en a le style & le langage, & non celui de son temps : il y a même des termes nouveaux qu’on ne connoissoit pas alors. […] Ces termes de cuisine, ce style grossier, ce mot qu’il avoit toujours à la bouche, Ventre-saint-gris, ces grands mots, mes belles amours, le titre de Roi & de votre amant sont bons , à quelle sauce qu’on les y mette, cette ruse de faire ôter tous les siéges, pour obliger des députés de s’asseoir à terre : de pareils éloges sont des satyres.
On lui fait tenir des discours ingénieux au-dessus de la portée d’une fille de seize ans, des vers bien tournés, élégans, figurés, un style, des sentimens, des idées, des termes, qu’elle ne peut avoir puisé que dans les romans, dont cependant elle ne doit avoir lu aucun, puisqu’elle a toujours vécu dans une grande piété. […] l’obscénité ne se trouve-t-elle que dans les termes grossiers des hales ?
Elles viennent de Sanchez et de saint Liguori, et elles ont été récemment reproduites par Mgr Gousset en ces termes : « Il y aurait péché mortel pour les simples spectateurs qui assisteraient à une représentation notablement obscène, pour le plaisir honteux que cette représentation peut occasionner.
Quel terme en espérez-vous ?
L’expression, dit-il, est l’adresse (ce terme n’est pas juste) avec laquelle on fait sentir au spectateur les mouvemens dont on paroît pénétré ; mais si on a le malheur de ressentir véritablement ce qu’on veut exprimer, on est hors d’état de jouer.
Les termes de théatre sont une dérision de Moyse & de l’Ecriture ; le peuple dansa de joie après sa délivrance, Moyse composa un cantique sublime, qui est un chef-d’œuvre.
Il ne contient rien que l’on puisse abréger sans en affaiblir les dispositions ; le voici dans ses propres termes.
A l’égard de Géta qui, non moins innocent que Justine, succombe comme elle à leur commun malheur, et dont on dit communément que la mort est la catastrophe de la Pièce, je ne suis pas de cet avis ; parce que je donne au terme de Catastrophe un sens tout différent.
Mon avis serait donc, que dans les Pièces a composer, on corrigeât la jeunesse par le ridicule ; & qu’on laissât aux loix seules le pouvoir de punir les vieillards : c’est un crime odieux, c’est une inhumanité plus horrible que celle des Bactriens, de moquer l’Athlète vigoureux, qui succombe, mais en atteignant le terme de la carrière ; de donner pour amusement, le Citoyen qui a rempli les devoirs de fils, d’époux, de père, de membre de l’Etat… Jeune insensé ! […] Au lieu du Cantique d’action de grâces, qui terminait le souper du Père-de-famille, & qui consistait en une chanson, où l’on louait d’abord le Père du Soleil & de la Terre, en suite les Membres de la petite Société qui fesaient leur de voir ; où l’on célébrait quelques-unes de leurs aventures, lorsqu’elles paraissaient extraordinaires ; au lieu, dis-je, de ce simple Deolo * qu’on me passe le terme, les Prêtres mirent en usage des Hymnes élégantes, c’est-à-dire d’une Poésie recherchée & difficile pour les autres hommes ; ils les mesurèrent sur des airs plus agréables & mieux composés. […] Lorsque ces Langues eurent passé, on oublia la signification des termes ; on ne se souvint plus que des hommes : on forgea des êtres monstrueux, sans vraisemblance, que les Poètes embellirent long-temps après. […] Ce mot devint le nom générique des Odes chantées par des Chœurs, longtemps avant que le Drame héroïque qui porte aujourd’hui ce nom, eût été perfectionné par Eschyle : mais je ne crois pas que jamais il ait été appliqué par les contemporains aux Chants satyriques de Thespis ; les Grecs avaient un terme, pour exprimer ce genre de chant ; il s’appelait Κωμῳδια (chant rustique ou satyrique)* ; & cela pour deux raisons : la première, parceque cette Satyre grossière ne se chantait que dans les bourgs, au temps où tout le monde s’y trouvait rassemblé pour les Vendanges ; la seconde, parce qu’elle était censée une imitation des Chansons & des Danses des Dieux Rustiques, qu’on nommait Satyres.
Voltaire lui-même en fournira le spectacle, & sans doute bientôt, à 75, ans on est bien près du terme fatal, où le poëte, l’acteur, l’actrice, l’amateur, l’entousiaste vont également se briser.
Il y devint amoureux d’une Angloise, & contracta un mariage clandestin, qu’il appela un mariage secret pour adoucir le terme consacré, & si severement reprouvé par toutes les loix.
L’homme vertueux, comme un voyageur courageux, franchit tous les obstacles pour arriver au terme heureux de l’éternité.
& autres personnes de différens états & conditions, & une troupe de musiciens, de fiacres & autres gens de la plus basse espece, vous avez fait bien avant dans la nuit, à la lueur des flambeaux, une irruption dans la maison du Sérénissime Prince Weroninski, Nonce du même Palatinat de Braclaw, dont sont les Princes Czerseverstizki, & que m’y étant présenté à vous ; Amplissime Seigneur Poninski, vous m’avez attaqué par des paroles injurieuses à mon honneur, à ma réputation, vous avez même fait effort pour porter la main sur ma personne, & m’avez calomnié en ces termes : Voici mon ennemi, toujourt contraire à mes sentimens, que je méprise comme indigne d’être mon ami.
Le monstre qui sert de héros à chacune de ces deux Pièces achève paisiblement les forfaits, en jouit, et l’un des deux le dit en propres termes au dernier vers de la Tragédie : "Et je jouis enfin du prix de mes forfaits."
, p. 73 : « Je ne ferai pas à Dancourt l’honneur de parler de lui : ses Pièces n’effarouchent pas par des termes obscènes, mais il faut n’avoir de chaste que les oreilles, pour les pouvoir supporter. » ds.
Cochin, quoique son défenseur, frappé de l’infamie du métier de Comédien, ne peut s’empêcher de conclure en ces termes : « Tout est de droit public dans cette cause, par la qualité des parties (Comédiens).
[NDE] Terme de peinture et de sculpture.
chose a sa bonté, mais elle doit être prise en saison : et c’est où se montre la vraie sagesse d’user des choses pour la fin, pour laquelle elles sont faites : Nous ne travaillons pas pour nous divertir ; mais nous nous divertissons pour travailler : ainsi le divertissement ne doit point être considéré que comme un moyen qui nous aide à passer outre : ce n’est ni une demeure, ni un emploi où on se doive arrêter ; c’est un lieu de passage et de rafraîchissement pour aller plus loin : Je le comparerais volontiers à ces petites huttes de ramées qu’on dresse sur les chemins des foires ou des pèlerinages, où les passants peuvent boire un coup, et prendre le frais pour une demie-heure, afin d’arriver plus gais et moins harassés au terme de leur négoce ou de leurs dévotions : Ce serait un indiscret qui demanderait à y loger et à y faire séjour ; outre qu’il n’y aurait pas de quoi le bien faire, ce serait agir contre la nature du lieu qui n’est que pour passer. Si nous prenons le divertissement, comme un petit secours contre notre faiblesse, nous n’en userons jamais que dans les termes d’une juste modération : Nous y regarderons plus la nécessité que le plaisir, et pour une heure que nous y donnerons, nous emploierons un jour pour le travail. […] La politesse qu’il y aurait reconnue, lui aurait donné du sens commun : Quelques subtiles que soient les pensées qu’on y apporte, on les énonce de si bonne grâce et avec des termes si clairs qu’on ne travaille point à les concevoir ; on les revêt de tant de jolies comparaisons, qu’à moins d’être massif plus que du plomb, on les entend avec plaisir ; elles ne s’y débitent point dans cet air de dispute qui va de blanc en blanc sans donner le loisir de parer au coup, on les tourne, on les retourne, et on leur fait prendre tant de nouveaux jours qu’on peut dire qu’elles nous sont présentées comme un agréable tableau, et que nous n’avons qu’à ne point fermer les yeux pour les voir. […] Dieu merci nous n’en sommes plus dans les mêmes termes. […] Si nous voulons monter jusqu’au principe qui la doit justifier dans tous les esprits qui ont quelque teinture de la raison : Nous trouverons que Dieu créant l’homme pour être le Roi du monde, lui en donna tous les droits ; il l’établit souverain sur toutes les bêtes avec un plein pouvoir d’en disposer, comme il voudrait : Il est vrai que son péché leur a donné occasion de se révolter ; mais leur rébellion ne lui a rien ôté de ce que la nature lui donne : Quelque usage qu’il en fasse, pourvu que ce soit pour une bonne fin, et dans les termes de la prudence, il ne peut faillir : C’est ainsi que l’Ordre y est mis : Ce qui vaut moins, doit être sujet à meilleur que soi.
Un Auteur plus moderne, Courtisan célebre, l’un des plus beaux génies de son siecle, s’exprime à-peu-près dans les mêmes termes ; & que de mondains nous le disent encore tous les jours au lit de la mort !