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233. (1766) Réflexions sur le théâtre, vol 5 « Réflexions sur le théâtre, vol 5 — REFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE CINQUIÈME. — CHAPITRE VIII. Comédie du Tartuffe. » pp. 161-179

Vous le traitez d’un semblable langage : traiter d’un langage !

234. (1769) Réflexions sur le théâtre, vol 8 « Réflexions sur le théâtre, vol 8 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE HUITIEME. — CHAPITRE VI. Euphemie. » pp. 129-148

On y voit une multitude de vers enjambés, vrai défaut dans la poësie noble, des rimes semblables très-voisines, de mauvaises constructions, des inversions forcées, des termes impropres, du précieux, du galimathias, des contresens, des idées fausses.

235. (1769) Réflexions sur le théâtre, vol 8 « Réflexions sur le théâtre, vol 8 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE HUITIEME. — CHAPITRE VIII. Sentiment de S. Thomas. » pp. 178-198

Si donc l’histrionat est semblable à la prostitution, par quel faux-fuyant peut-on le soustraire à l’anathême ?

236. (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — [Première partie.] — Septième Lettre. De la même. » pp. 73-99

L’homme isolé, sauvage, est vicieux sans honte, comme sans remords : l’homme en société, a pour aimer l’honnête & le beau, un aiguillon puissant, dans l’approbation de ses semblables : c’est donc une grande vérité que celle-ci, Il n’est pas bon à l’homme d’être seul .

237. (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « CHAPITRE VIII. De la Comédie les jours de fête. » pp. 159-179

Un arrêt du Parlement de Paris du même temps (1. oct. 1588.) les défend à tous bateleurs, joueurs de farce, et semblables, esdits jours de fête.

238. (1697) Histoire de la Comédie et de l’Opéra « HISTOIRE ET ABREGE DES OUVRAGES LATIN, ITALIEN ET FRANCAIS, POUR ET CONTRE LA COMÉDIE ET L’OPERA — CHAPITRE III » pp. 42-76

Le désir de plaire est ce qui conduit le premier, et le second est conduit par le plaisir d’y voir peintes des passions semblables aux siennes : car notre amour propre est si délicat, que nous aimons à voir les portraits de nos passions aussi bien que ceux de nos personnes.

239. (1684) Sixiéme discours. Des Comedies [Discours sur les sujets les plus ordinaires du monde. Premiere partie] « Sixiéme Discours. Des Comedies. » pp. 279-325

Ces Pieces produisent d’ordinaire dans les esprits des dispositions semblables à ce qu’elles sont : ces Pieces sont des composez de bien & de mal, un mélange de ce qui peut maintenir la vertu, & de ce qui est capable de la corrompre ; & il est quelque-fois tres-difficile de juger de la qualité qui l’emporte dans ce mélange. […] La suite de la Piece le porte à la vertu & au vice par des vers & par des gestes semblables aux precedens : ces mouvemens ne l’attachent ny à la vertu, ny au vice ; & il n’auroit pas moins de peine à se reconnoistre luy-mesme, s’il avoit le loisir de s’examiner, qu’à bien juger de la qualité de la Piece.

240. (1778) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre vingtieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre V. Suite des Mêlanges. » pp. 146-197

La quatrieme signification de ce mot écrit avec une S, un c, une n & un e, aujourd’hui commun au théatre, a l’extraction comme la destination la plus noble & la plus illustre ; semblable aux grandes maisons dont les ancêtres se perdent dans les siecles les plus reculés Ce mot qui dit de si grandes choses, s’enfonce dans les ténebres de la plus haute antiquité, & quelquefois aussi, comme les plus illustres familles, il déroge & tombe en roture, devient ignoble & une injure. […] semblable à celui qu’on voudroit nous faire accroire qu’il se trouve dans quelque bonne maxime que débitent quelque fois les acteurs, qui ne guériront & n’empêcheront jamais les profondes blessures que font à la vertu le fonds de la piece, l’objet de l’intrigue, le libertinage des rôles, la licence des décorations, la très-mauvaise morale qui y domine, & qui, comme I’ivraie que l’homme ennemi seme dans le champ, l’étouffe totalement le bon grain.

241. (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 10 « Réflexions sur le théâtre, vol 10 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE DIXIEME. — CHAPITRE IV. Spectacles singuliers. » pp. 106-127

C’est à peu-près la cérémonie du Muphti dans le bourgeois gentilhomme & du Médecin dans le malade imaginaire, & de bien d’autres semblables, & toutes calquées l’une sur l’autre, à quelque baragouin près du prétendu Turc, Italien, Latin, où l’on affecte d’estropier les mots, d’en invenrer pour en ajuster au rôle d’une maniere très-maussade, & contraire à la vérité.

242. (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — [Première partie.] — Sixième Lettre. De madame Des Tianges. » pp. 40-72

Au dedans de nous, le Souverain Etre a mis une lumière innée, qui ne nous égare jamais, à moins qu’elle ne soit obscurcie par quelques préjugés, elle nous montre que tout divertissement qui nous donne beaucoup de plaisir, sans préjudicier à notre conservation, ni faire de mal à nos semblables, est légitime & permis.

243. (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « CHAPITRE IX. Sentiments de Tertullien. » pp. 180-200

Il faut punir les criminels sans doute, les coupables ont seuls intérêt de le nier ; mais l'innocent même doit s'affliger que son semblable soit devenu criminel, plutôt que de se réjouir de son supplice.

244. (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quinzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre I. Des Parfums. » pp. 7-32

Cependant il a plu à un fameux Distillateur & Parfumeur de les réaliser, il a imaginé un orgue savoureux & odorant, semblable au clavecin oculaire ; d’abord il a découvert par un calcul algébrique auquel Bernoulli n’avoit jamais pensé, qu’il y a sept saveurs primitives qui répondent aux sept tons de la Musique, sur lesquelles il a formé sa gamme & son clavier ; l’acide répond à l’ut, le fade au re, le doux au mi, l’amer au fa, l’aigre doux au sol, l’austère au la, le piquant au si.

245. (1772) Réflexions sur le théâtre, vol 9 « Réflexions sur le théâtre, vol 9 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE NEUVIEME. — CHAPITRE I. Réformation de Moliere. » pp. 4-28

Voilà des désordres dont les comédies de Moliere ont un peu arrêté le cours, car pour la galanterie, les fourberies, l’envie, l’avarice, la vanité, & autres crimes semblables, il ne faut pas croire qu’elles leur ayent fait grand mal.

246. (1694) Sentiments de l’Eglise et des Pères « CHAPITRE II [bis]. De la Comédie considerée dans elle-même, et dans sa nature. » pp. 29-54

La fin à laquelle la Comédie tend d’elle-même, et le but que les Acteurs s’y proposent ; c’est d’émouvoir, d’entretenir, et de fortifier les passions qui ont rapport à leurs sujets, dans l’esprit et le cœur de leurs spectateurs, et particulièrement celles de l’amour, de l’ambition, de la jalousie, de la colère, de la vengeance, et autres semblables.

247. (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Chapitre III. Jurisprudence du Royaume. » pp. 51-74

Le Parlement les rebuta, comme personnes que les bonnes mœurs, les saints canons, les Pères de l’Eglise, et nos Rois même, ont toujours réputés infâmes, et leur défendit de jouer, ni de plus obtenir de semblables lettres ; et néanmoins dès que la Cour fut de retour de Poitiers, le Roi voulut qu’ils rouvrissent leur théâtre. » Le Journal dit que ce fut le 19 mai que ces Italiens nommés li Gelosi, apparemment du nom de leur chef, parurent sur la scène à l’Hôtel de Bourbon, qu’ils prenaient quatre sols par tête à l’entrée, et que l’affluence du monde était si grande, « que les quatre meilleurs Prédicateurs de Paris ensemble n’en avaient pas autant ».

248. (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Chapitre IV. Bassesse légale du métier de Comédien. » pp. 75-100

Dans le royaume de Golconde, il y a des milliers d’Actrices qui font à la fois deux métiers fort semblables, dont l’un est le fruit de l’autre ; après avoir joué la comédie, elles servent à satisfaire les passions qu’elles viennent d’exciter.

249. (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Chapitre VIII. De l’excommunication des Comédiens. » pp. 176-199

Quoique l’excommunication et le refus des sacrements viennent de la même source, qui est le péché, et produisent plusieurs effets semblables, ce sont deux choses différentes, et dans l’intérieur devant Dieu, et dans l’extérieur devant les hommes.

250. (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « CHAPITRE II. Le Théâtre purge-t-il les passions ? » pp. 33-54

Pourrait-on croire qu'un peuple entier dont les dehors sont si humains, se plaise à la représentation des malheurs et des crimes qui l'ont avili ou accablé dans ses semblables (c'est le brun sombre) ?

251. (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « CHAPITRE VI. Du sérieux et de la gaieté. » pp. 128-149

Un homme solidement vertueux est toujours égal et semblable à lui-même ; modéré, maître de tous ses mouvements, attentif et modeste, il ne connaît ni emportement, ni légèreté, ni vaine joie, ne se dissipe, ni ne dissipe les autres : « Fæde ad cachinnos moverit fædius moves.

252. (1667) Lettre sur la Comédie de l'Imposteur « Lettre sur la Comédie de l’Imposteur » pp. 1-124

Vous remarquerez, s’il vous plaît, que pour achever la peinture de ce bon Monsieur, on lui a donné un Valet, duquel, quoiqu’il n’ait point à paraître, on fait le caractère tout semblable au sien, c’est-à-dire, selon Aristote, qu’on dépeint le Valet pour faire mieux connaître le Maître. […] Ce fut pour toutes ces raisons que nos pères, dont la simplicité avait autant de rapport avec l’Évangile, que notre raffinement en est éloigné, voulant profiter à l’édification du peuple de son inclination naturelle pour les spectacles, instituèrent premièrement la comédie pour représenter la Passion du Sauveur du monde, et semblables sujets pieux.

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