Qui vent le suffrage & l’estime De ces quarante Perroquets, N’a que savoir son cathéchisme. […] Elle alluma dans vos sens un feu seditieux, que la pudeur sut reprimer vivement. […] Je ne sai même si cette majesté grave & sérieuse conserve bien l’élevation de son caractere, au milieu des frivolités & des folies du théatre. […] Avec ces sentimens. on doit aimer tendrement Voltaire, qui en est le défenseur & l’Apôtre ; & tout le monde sait quelle a été l’intimité de ces deux hommes. […] Il sait que la nature exécute son plan.
On ne sait pas si quelque mécontentement personnel ou quelque impulsion étrangere avoient monté les ressorts. […] On ne sait comment la Grange est mort ; sa famille en a fait un mystere. […] Il devoit le savoir parfaitement, puisqu’il se les approprie sant façon. […] Son expérience, ses emplois, lui avoient si souvent fait dissequer les cœurs, qu’il ne finit point : Qui ne sut se borner ne sut jamais écrire. […] Je ne sais si toute cette doctrine passera pour orthodoxe.
Ayant vu une partie des affiches qui leur ont été communiquées, à savoir celles du 29. et 31. […] C’est ainsi qu’un esprit sage sait s’accommoder aux vices de son siècle. […] Et quand même ils le voudraient entreprendre, ils ne le sauraient faire ; parce que la Comédie d’elle-même, et de sa nature ne peut être que pernicieuse et nuisible. […] Je ne sais où me mettre ; et c’est un vrai dragon. […] [NDE] Le texte est altéré : «Vous savez mieux que moi... »
Les Athéniens savent ce qui est honnête ; mais les Lacédémoniens le pratiquent. […] A la faveur de je ne sais quelles commodes suppositions, on les rend permis ou pardonnables. […] « Je sais, dit M. […] En naissant, savions-nous la nôtre ? […] Ils seront cent fois plutôt sensés que passionnés : elles ne savent ni sentir ni décrire l’amour même.
.… conformes au goût raisonnable & solide que je lui sais.… Je ne la verrai pas au moins ! […] maîtresse de moi-même à vingt ans, environnée d’écueils, dans un état que j’aime & que je ne saurais quitter, quel bonheur, si j’avais un appui tel que le vôtre ! […] Je sais que vous êtes instruite, Madame, de tout ce qui se passe ici : Madame D’Alzan m’a parlé de sa sœur, sans la nommer ; & d’ailleurs, je savais qu’elle ne fait rien, sans l’avoir consultée.
Pour elle vous savez jusqu’où fut ma tendresse, Combien dans ses nœuds j’ai souffert. […] Vous savez mon secret, & tout mort que je suis, Je voudrois inspirer de la reconnoissance, (Qui dit amour, dit espérance) Ecrivez-moi si je le puis. […] Je ne sais quel trouble m’annonce Que puisqu’il vous connoît, il pense comme moi.
Vous vous trompez, lui répond le Chanoine, ce n’est pas le Peuple qui aime les choses ridicules, ce sont les Poëtes qui n’en savent pas faire d’autres. […] Comme il étoit plus aisé de ne point rimer, que de savoir faire venir naturellement des Rimes, on se dispensa de rimer. […] On sait combien ce stile devint commun en Italie, & combien celui du Pastor fido est opposé au langage des habitans de la campagne. […] Evremond, dira-t-on, qui vivoit à Londres sans savoir l’Anglois, ne pouvoit pas juger des Piéces qu’il n’entendoit pas. […] Cependant c’est dans la Préface de cette Piéce que l’Auteur insulte les Poëtes François, leur reprochant de ne point savoir imiter la Nature.
Il n’a percé, on le sait, qu’à la faveur de sa singularité bourue. […] que sais-je ? […] Le Comédien ne peut faire un pas qu’il ne soit su de toute une Ville. […] Le Cardinal de Richelieu, Ministre d’un génie transcendant, l’aimait comme on le sait, passionnément. […] tandis qu’il était attentif à ce discours : Dieu sait ce qui se passait loin de lui.
On ne le peut, quand on ne sait faire usage que de ses sens. Un homme en qui la raison est la supérieure, qui sait le jeu des passions et de l’imagination, peut sans se gâter voir les farces et les spectacles ; et même il en sera si peu touché, qu’après les avoir vus une fois, ce lui serait une fatigue de les voir de nouveau. […] Mais dîtes-moi, je vous prie, ce qu’il doit savoir afin de rendre la vérité aimable aux autres, s’il est quelquefois obligé de la leur représenter. […] Cela du moins en ouvre le chemin ; et votre fils doit se contenter d’en savoir les principes généraux, sans vouloir creuser dans cette science qui dépend de faits et de phénomènes assez incertains, et dont la recherche ne regarde que certaines personnes. […] Cela peut le rendre Physicien avant même qu’il sache qu’il y a des Livres de Physique.
Le fanatisme, sans la tyrannie, ne sauroit avoir aucune puissance. […] On sait qu’il ne faut point accuser Dieu des fautes de ses Ministres ; & l’on sait qu’un Ministre de Dieu peut être coupable. […] Je sais que depuis ce temps, & même depuis la révolution de 1688, on a tenté d’abolir, en Angleterre, la liberté dont jouissoit le Théâtre. Je sais que Walpole est parvenu à consommer cette iniquité ministérielle. […] Vous penserez ce que je n’ai peut-être pas su dire.
Je ne sais si c’est ici qu’il dit que Panulphe « est fort gentilhomme ». […] Enfin le Bonhomme explique merveilleusement à son Beau-frère par l’exemple de cette affaire, de quelle manière les Bigots savent intéresser la conscience dans tout ce qu’il font et ne font pas, et étendre leur empire par cette voie jusqu’aux choses les plus importantes et les plus éloignées de leur profession. […] Ce caractère est si beau, que je ne saurais en sortir ; aussi le Poète, pour le faire jouer plus longtemps, a employé toutes les adresses de son art. […] Enfin il sort, et à peine la Vieille s’est-elle écriée, « Je ne sais plus que dire, et suis toute ébaudie », et les autres ont-ils fait réflexion sur leur aventure, que Valère l’amant de Mariane entre et donne avis au mari, que « Panulphe par le moyen des papiers qu’il a entre les mains, l’a fait passer pour criminel d’État près du Prince ; qu’il sait cette nouvelle par l’Officier même qui a ordre de l’arrêter, lequel a bien voulu lui rendre ce service de l’en avertir ; que son carrosse est à la porte, avec mille louis, pour prendre la fuite ». […] Je sais que le principe que je prétends établir a ses modifications comme tous les autres ; mais je soutiens qu’il est toujours vrai et constant, quand il ne s’agit que de parler comme ici.
Mais toi-même, bientôt, en te rendant justice, N’as-tu pas du Démon reconnu l’artifice, Qui pour mieux préparer son funeste poison, Sait donner à l’erreur un faux air de raison : Content que l’on affecte un dehors de sagesse, Plonge insensiblement les cœurs dans la mollesse ; Et fait du fol amour de si charmants portraits, Qu’on cesse d’éviter et de craindre ses traits ? […] Loin de nous, l’appareil de tous ces vains spectacles, Qui doivent leur éclat aux fabuleux miracles ; Et dont tout l’art consiste à savoir ranimer D’aveugles passions qu’il nous faut réprimer. […] Qui sait presque toujours allumer dans nos veines Le feu dont il brûla les Phèdres, les Chimènes. […] [NDE] : Le père François Caffaro, « Théatin », auteur de la « Lettre d’un théologien, illustre par sa qualité et son mérite, consulté par l’auteur pour savoir si la Comédie peut être permise, ou doit être absolument défendu » (dans Pièces de théâtre de Boursault, Paris : Jean Guignard, 1694, p. 1-75.)
Ils ne savent pas qu’il consiste à parer la vérité, non à la defigurer ; à l’enrichir, non à la déshonorer ; et qu’enfin le secours des Episodes doit soutenir les Sujets, et non pas les étouffer. […] Il faut savoir choisir et ménager les sentiments de piété qui sont amenés par la matière, et il ne faut en charger ces Poèmes, que lorsqu’ils sont destinés pour des Communautés Religieuses, et des Assemblées particulières. […] Je ne sais par quel hazard il a échappé aux yeux de ceux qui m’ont précédé. […] Mais je ne saurais me taire sur l’étrange critique qui s’est répandue contre les pièces saintes.
Mais enfin, quand elles seraient bonnes en elles-mêmes, c’est-à-dire que sur le papier et dans la bouche des Acteurs elles n’auraient aucun venin ; on ne saurait dire que leur représentation avec toutes ses circonstances soit entièrement innocente. […] » L’on sait quelle est la vie des Comédiens : on sait avec quelle sévérité les Lois civiles et Ecclésiastiques condamnent leur profession. […] Accordons à la coutume qu’on peut aimer les divertissements et les rechercher ; mais aussi ne saurait-on dénier que les plaisirs criminels ou dangereux, tels qu’on a prouvé qu’est celui de la Comédie, ne soient défendus.
Mais ne savez-vous pas, Monsieur, que qui veut la cause veut l’effet ? […] Moins j’allongerai mes remarques à cet égard, plus vous devez m’en savoir gré. […] Je ne sais ce que vous entendez par les femmes du meilleur air. […] On sait que quand le fonds d’une garderobe est une fois fait, on l’entretient à peu de frais. […] Savez-vous pourquoi ?
Selon lui, c’est un art divin, qu’on ne saurait trop estimer, & qui fait le bonheur de l’univers entier. […] Enchantée de savoir un nombre infini de petits airs, elle les joignit à des paroles tendres qui èxprimaient les sentimens de son cœur. […] Les Peuples de l’Europe sont les seuls qui sachent écrire leur musique. […] Alexandre, après ses conquêtes, voulut à toute force apprendre à jouer de je ne sais quel instrument. […] Mézerai a dit, qu’Anne de Boulen, femme de Henri VIII. savait trop bien chanter pour être sage.
Le Peuple et la Noblesse ne peuvent que lui en savoir gré. […] Nos Auteurs ne les font donc pas toujours dignes de la corde : ils les font tels que le sujet l’exige ; j’entends ceux de nos Auteurs qui savent faire des valets : M. […] Voilà Molière entre vous deux et vous savez que le milieu de toutes choses est le point de préférence pour les Sages. […] Il sait que la contradiction aigrit et préfère de se faire des amis par sa complaisance, à l’honneur de se faire haïr inutilement par la Misanthropie. […] On sait alors beaucoup plus que les Pièces de Dancourt n’en peuvent apprendre.
Dieu seul le sait ; à son rang, c’est-à-dire dans quelques triples d’années. […] Cette affaire ne me regarde pas, il est vrai, mais je vois les intérêts de l’Art, & il est permis, je pense, à tout galant homme, surtout à un Amateur de Spectacles, de les soutenir, & même de les défendre envers & contre tous, & l’on ne peut que lui en savoir bon gré. […] Les Lectures sont très-difficiles à obtenir, dit-on, car je n’en sais rien par moi-même, n’ayant jamais eu la Drammomanie ; mais je sais de bonne part qu’il y a quinze Piéces inscrites pour être lues ; Samedi dernier le tripot Comique en a lû une ; l’Auteur attendoit depuis trois mois. […] Après avoir démontré tous les risques qu’il y a de charger un Comédien d’examiner votre Drame, pour savoir s’il est digne d’être lû à l’assemblée générale, cet Auteur profond dit : « C’est dans ses mains, que votre sort est remis ; il peut à son gré vous fermer ou vous ouvrir les premieres avenues du Temple de Mémoire : reste à savoir s’il est assez éclairé pour juger de l’effet que la Piéce peut produire au Théâtre, si elle est dans le genre qu’il aime, &c. » Et plus bas il ajoute.
Vous qui savez si bien réunir dans une même personne deux caractères si opposés, comment n’avez-vous pas senti que Joseph rapporte cet amour vivement, mais simplement, pour ne pas déroger à son caractère d’Historien ; au lieu que si Joseph avec tout l’artifice que fournit cet art, où vous vous êtes rendu si célèbre ; s’il venait, dis-je, avec toutes les richesses de la Poésie peindre les transports d’un mari passionné pour sa femme, quoique cette maladie ne règne guère en France, je ne doute pas qu’il n’y eût des maris assez sensibles pour s’attendrir à cette chaste représentation : la question est de savoir si le fruit en reviendrait à leurs épouses légitimes. […] Premièrement, Monsieur, vous savez mieux que moi que la Peinture est la cadette de la Poésie, et par conséquent qu’elle doit toucher moins sensiblement que son aînée ; et d’ailleurs, quelle idée voulez-vous que réveillent, même dans l’âme d’un débauché, des attitudes toutes modestes. […] Je vous sais bon gré de m’abandonner le Comédien et nos Poètes modernes, et même M. […] Ecoutons là-dessus Saint Augustin pour la dernière fois ; car je ne saurais mieux finir que par ce Père de l’Eglise. […] Regardez, Monsieur, mes objections comme les doutes d’un homme, qui cherche à s’instruire, et qui sait que vous aimez qu’on se défende, afin de vous faire mieux goûter le plaisir de la victoire.
Je ne sache point l’avoir vue imprimée ailleurs. […] Quoiqu’il ne sût ni grec ni latin, il n’avait pas laissé de faire des pièces fort estimées ; son Ésope à la cour a de grandes beautés. Le poète et le Père étaient fort irrités sans savoir de qui se venger, lorsqu'ils apprirent que la lettre avait été lue tout entière à l’Académie, et que, pour les sentiments autant que pour les expressions, on l’y avait fort critiquée. […] Ces jetonniers, ayant su à force de fureter que le Père Caffaro s’était vanté à ses amis d’avoir eu part à la critique et que le tiers était de lui, accoururent à l’archevêché y demander justice avec un empressement qui fit rire M. l’archevêque.