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207. (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « CHAPITRE III. Des Pièces de Collège. » pp. 48-67

« C’est le temps, ajoute cet Auteur, véritablement homme de bien, et la situation où il faut se placer pour juger saintement de ce qu’on doit ou suivre ou éviter. » Si nous consultons les Protestants, la question sera bientôt décidée, car leur discipline s’explique ainsi : « Ne sera loisible aux Fidèles d’assister aux comédies, tragédies, farces, moralités, jouées en public ou en particulier, vu que de tout temps cela a été défendu aux Chrétiens, comme apportant corruption des bonnes mœurs, mais surtout quand l’Ecriture sainte y est profanée.

208. (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « CHAPITRE IX. Sentiments de Saint Augustin sur les Spectacles. » pp. 180-198

Augustin, qui est encore une question de nom.

209. (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « Chapitre VI. Du Cardinal Mazarin. » pp. 89-108

Les guerres civiles, qui donnaient à la France des spectacles bien différents, firent tomber toutes ces folies ; il ne fut plus question de Balthazarini.

210. (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — TROISIEME PARTIE. — Tragédies à conserver. » pp. 128-178

L’Amour d’Eudoxe et d’Héraclius est traité dans cette Tragédie avec un ménagement extraordinaire ; à peine en parle-t-on : à l’exception de la première Scène du quatrième Acte, où il n’est question cependant que de l’importante affaire de la reconnaissance du fils de Maurice, ces Amants ne se trouvent jamais tête à tête sur le Théâtre pour parler de leurs amours.

211. (1665) Observations sur une comédie de Molière intitulée Le Festin de Pierre « Observations sur une comédie de Molière intitulée Le Festin de Pierre » pp. 1-48

Les déluges, la peste et la famine, sont les suites que traîne après soi l’Athéisme ; et quand il est question de le punir, le Ciel ramasse tous les fléaux de sa colère pour en rendre le châtiment plus exemplaire.

212. (1731) Discours sur la comédie « SECOND DISCOURS » pp. 33-303

A l’égard des premiers, les bouffons, dit-il, ne paraissaient pas sur le Théâtre, non pas même du temps de Néron, au lieu qu’il leur était permis d’y monter lorsqu’il n’était question que de divertir le peuple. […] » Comme les Théâtres ont été longtemps fréquentés en Provence, et qu’on agitait la question dans divers Conciles, faisons-en l’histoire en peu de mots. […] II développe encore mieux ces conditions dans le second article de la même question, où il en distingue trois, sans lesquelles le Jeu est un péché. […] Des Auteurs de ce siècle, qui ont traité la question des divertissements comiques, principalement de S. […] J’ai cru, au reste, devoir répondre succinctement à toutes ces difficultés qui tombent assez d’elles-mêmes, et je m’y suis d’autant moins arrêté, que la question principale me paraît suffisamment éclaircie.

213. (1759) L.-H. Dancourt, arlequin de Berlin, à M. J.-J. Rousseau, citoyen de Genève « CHAPITRE I. Où l’on prouve que le spectacle est bon en lui-même et par conséquent au-dessus des reproches de M. Rousseau. » pp. 13-64

Ceci vous prouve qu’on ne doit pas respecter si scrupuleusement les penchants du Peuple pour qui l’on écrit, il n’est question que de distinguer ceux qu’on doit ménager, et ce sont encore un coup ceux qui sont utiles aux vues du Gouvernement, on ne doit pas surtout prêcher le bonheur des Républicains à des peuples assujettis à la Monarchie, ni la supériorité de puissance des Monarchies sur les Républiques à des Républicains. […] « Les chefs-d’œuvre de Corneille et de Molière tomberaient aujourd’hui, et s’ils se soutiennent, ce n’est que par la honte qu’on aurait de se dédire, et non par un vrai sentiment de leurs beautés ; une bonne pièce, ajoutez-vous, ne tombe jamais que parce qu’elle ne choque pas les mœurs de son temps. »s Après vous avoir fait distinguer ce que Molière et Racine ont bien fait de ménager dans nos mœurs, il est question de vous prouver maintenant que Molière surtout n’a pas à beaucoup près respecté ce qu’il y avait réellement de vicieux en elles.

214. (1766) Réflexions sur le théâtre, vol 5 « Réflexions sur le théâtre, vol 5 — REFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE CINQUIÈME. — CHAPITRE VIII. Comédie du Tartuffe. » pp. 161-179

Je parle d’une scène antérieure, où Tartuffe se découvre pour la premiere fois, & où il n’est pas question de masquer la vertu pour démasquer le vice.

215. (1769) Réflexions sur le théâtre, vol 8 « Réflexions sur le théâtre, vol 8 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE HUITIEME. — CHAPITRE VIII. Sentiment de S. Thomas. » pp. 178-198

Thomas ne nomme pas expressément le théatre, ses principes suffisent pour décider la question ; l’application est aisée.

216. (1668) Idée des spectacles anciens et nouveaux « Idée des spectacles anciens et nouveavx. — Des anciens Spectacles. Livre premier. — Chapitre III. Du Cirque. » pp. 9-43

Le nombre des tours ou des courses qu’il faisoit faire (car cela est encor en question) a esté en Grece iusqu’à douze fois, à Rome, iusqu’à sept, & Domitian les reduisit à cinq.

217. (1845) Des spectacles ou des représentations scéniques [Moechialogie, I, II, 7] pp. 246-276

D’après tout ce que nous avons dit jusqu’à présent sur les spectacles, il est aisé de voir que, depuis Bossuet et surtout depuis cent ans, il s’est opéré quelque changement dans l’opinion des théologiens et dans la conduite des confesseurs sur la question du théâtre.

218. (1767) Réflexions sur le théâtre, vol 6 « Réflexions sur le théâtre, vol 6 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SIXIÈME. — CHAPITRE IV. Extrait des Lettres de M. Clément. » pp. 85-106

C’est mettre le François à la question, que d’examiner sérieusement Racine, qu’un François ne fait que sentir.

219. (1764) De l’Imitation théatrale ; essai tiré des dialogues de Platon : par M. J. J. Rousseau, de Genéve pp. -47

C’est une question discutée ailleurs.

220. (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — QUATRIEME PARTIE. — Tragédies à corriger. » pp. 180-233

Si, d’un autre côté, quelqu’un plus hardi voulait retrancher tout à fait l’épisode de Junie (dont en effet Racine n’avait pas besoin) en sorte qu’il ne fût point question d’amour dans cette Pièce, mais seulement de la politique de Néron, qui veut se défaire de Britannicus pour n’avoir point de concurrent à l’Empire ; le travail serait, à la verité, plus difficile ; mais aussi l’avantage en serait plus éclatant et plus sûr.

221. (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quatorzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littérairesn sur le théatre. — Chapitre IV [III]. La Grange & Destouches. » pp. 90-114

C’est un sophisme qui abandonne l’état de la question.

222. (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quatorzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littérairesn sur le théatre. — Chapitre V [IV]. De la Chaussure du Théâtre. » pp. 115-141

Cette question ambarrassante demandoit un Sphinx ; le Roi tranche la difficulté, & prononce qu’un si joli soulier ne peut venir que de la mere des Amours, qu’il étoit fait pour le plus joli pied du monde, & que sans doute c’étoit le soulier de quelqu’une des trois Graces.

223. (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme. — Chapitre I. Continuation des Mêlanges. » pp. 7-31

Clément, je ne savois de quoi il étoit question.

224. (1766) Réflexions sur le théâtre, vol 5 « Réflexions sur le théâtre, vol 5 — REFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE CINQUIÈME. — CHAPITRE VII. Suite de l’Indécence. » pp. 138-160

Ce n’est donc plus qu’une question pratique de fait sur les degrés d’obscénité, de libertinage, sur les nuances d’équivoque & de tentation.

225. (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 7 « Réflexions sur le théâtre, vol 7 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SEPTIÈME. — CHAPITRE III. Théatre de S. Foix. » pp. 52-75

Cette question n’est pas de mon ressort, j’en laisse le jugemeat à Dieu.

226. (1772) Réflexions sur le théâtre, vol 9 « Réflexions sur le théâtre, vol 9 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE NEUVIEME. — CHAPITRE I. Réformation de Moliere. » pp. 4-28

Il avance finement en Gascon que Moliere est si grand que cette question lui devient étrangère.

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