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148. (1607) Recit touchant la comédie pp. 2-8

FIN L’infâme troupe en France condamnée, Et malgré France en France ramenée, Entreprenant Salmonée imiter, Dedans Lyon voulut Dieu dépiter, Contrefaisant son magnifique ouvrage: Mais le loyer de ce félon ouvrage, Fut, est, sera honte et destruction De Salmonée et de sa nation. […] [NDE] Echafaud: ouvrage de charpenterie élevé en forme d’amphithéâtre pour y placer des spectateurs et pour le jeu des acteurs (voir Furetière 1690).

149. (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — SIXIEME PARTIE. — Comédies a corriger. » pp. 295-312

Je me flatte d’avoir démontré dans le premier Chapitre de cet ouvrage combien la Comédie de l’Avare telle qu’elle est, est contraire aux bonnes mœurs ; par tout ce que j’ai dit sur les amours de Cléante et Elise les deux enfants d’Harpagon, il semble que je devais en conséquence placer cette Pièce dans la classe des Comédies que je rejette. Cependant les beautés de cet ouvrage et le fruit que les Spectateurs peuvent retirer du caractère de l’Avare, m’ont obligé à souhaiter qu’elle pût être corrigée. J’ai indiqué ailleurs14 les sources où Molière a puisé pour construire sa Pièce, et je n’ai pas craint d’avancer dans l’examen de la Comédie des Femmes Savantes, que ces sources étant infectées, il n’était pas étonnant que l’ouvrage de Molière s’en ressentit : l’entreprise de corriger la Comédie de l’Avare en est devenue bien plus difficile pour moi.

150. (1752) Essai sur la comédie nouvelle « ESSAI SUR LA COMEDIE MODERNE. » pp. 1-160

Souvent en commençant un ouvrage, on se fait un beau plan d’exactitude : la chaleur de l’action le fait oublier, ou la difficulté de le suivre le fait abandonner. […] Il ne laisse pas que de s’en trouver beaucoup de répandues dans ses ouvrages : desquelles M. […] Ce n’est pas détruire un ouvrage, c’est convenir que l’on n’a rien à y opposer. C’est dire : cet ouvrage n’est pas bon, parce qu’il est contraire à mes sentiments ; car cela ne veut pas dire autre chose. […] Veut-il faire entendre que l’ouvrage le plus solide, dicté par la raison, par la vérité, et par la religion, est l’effet du caprice ?

151. (1691) Nouveaux essais de morale « XXI. » pp. 186-191

Pour revenir au Docteur Fabricius et à son ouvrage ; il faut être un plaisant Théologien, pour dire que les Pères ont outré les matières dans la Morale : car c’est ce qu’il prétend dans l’ouvrage, où il fait l’apologie de la Comédie.

152. (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme. — Chapitre IX. Suite de la Rosiere. » pp. 213-230

Ce changement sur-tout consiste à rendre les airs plus voluptueux & les paroles plus galantes, il n’en vaut pas mieux, l’ouvrage est très-foible, il vaut moins, il est plus indécent ; il faut par-tout de la galanterie aux François. Ce mauvais goût gâte les pieces, il fait gémir la vertu ; les prix dramatiques sont l’ouvrage de l’Académie françoise, qui, en couronnant l’éloge de Moliere, a prostitué ses lauriers, un siecle après sa mort, à celui qu’elle avoit méprisé pendant sa vie ; jugement qui porte atteinte aux bonnes mœurs en donnant lieu d’en estimer le corrupteur & tous ceux qui se piquent de l’imiter. […] Le second prix est destiné au meilleure ouvrage sur quelques sujets d’Agriculture qui aura été présenté à l’Académie. […] Les Académiciens y lisent leurs ouvrages, après la semonce de Mr. le Directeur, ensuite on distribue les prix ; savoir : à l’Auteur du meilleur ouvrage & aux deux Curés des filles qui ont été jugé les plus vertueuses de la Paroisse, & les plus digne de la couronne, lesquels doivent le leur livrer lorsqu’elles se marieront & en faire mention dans le Contrat de mariage.

153. (1666) De l’éducation chrétienne des enfants « V. AVIS. Touchant les Comédies. » pp. 203-229

Mais quelque spécieux que soit le prétexte dont les auteurs de ces pièces veuillent se couvrir, et quelque pures et saintes que puissent être leurs intentions ; il y a néanmoins tant de mélange dans leurs ouvrages, et les Saints qu’ils font paraître sur le théâtre y témoignent tant de faible touchant l’amour, qui est la passion dominante des comédies, qu’il est bien difficile qu’on ne prenne pas le change, et qu’au lieu de sanctifier le théâtre par les actions des martyrs que l’on y représente, on ne profane la sainteté de leurs souffrances par les fictions amoureuses que l’on y mêle. […] Cyprien, ou l’auteur du traité des spectacles, qui est entre ses ouvrages ; tout ce que Salvien, et tout ce que les autres Pères de l’Eglise ont dit contre les spectacles des anciens, retombe naturellement sur les comédies de notre temps. […] qui, au rapport de Tertullien, voyant que les Censeurs Romains avoient fait abattre plusieurs fois les théâtres, parce qu’ils corrompaient les mœurs du peuple, et voulant empêcher qu’ils ne détruisissent celui qu’il avait fait élever dans Rome, y fit dresser un autel qu’il dédia à Vénus, et appela cet édifice, non pas le théâtre, mais le temple de Vénus. « De sorte dit Tertullien, qu’en donnant ce titre spécieux à cet ouvrage, qui ne méritait que d’être condamné, il éluda par cette superstition les règlements que les Censeurs eussent pu faire pour le faire abattre. […] Chrysostome, aussi bien que Tertullien, ne condamne pas seulement les comédies à cause de leur dissolution et de leur impureté, mais encore à cause qu’il n’est pas permis aux Chrétiens de passer le temps dans les ris, dans les divertissements, et dans les délices qui sont inséparables de ces spectacles ; qu’il les condamne, parce qu’on ne peut s’empêcher d’y donner de l’approbation et de l’applaudissement à des choses pour lesquelles les fidèles doivent avoir une souveraine horreur, et comme il ajoute en suite, « parce que ce sont ceux qui assistent à ces spectacles qui entretiennent la vie libertine de ceux qui les représentent, qui les animent par leurs ravissements, par leurs éclats et par leurs louanges, et qui travaillent en toute manière à embellir et à relever cet ouvrage du démon ». […] peux-tu aller aux spectacles depuis ton baptême, toi qui confesses qu’ils sont l’ouvrage du démon ?

154. (1778) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre vingtieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre premier. Remarques Littéraires. » pp. 11-51

Rousseau, a fait composer par celui-ci un des meilleurs ouvrages contre les spectacles. […] On a beaucoup raillé l’abbé Goujet, homme très-instruit dans la bibliographie, d’avoir recueilli les noms, & donné une idée des ouvrages oubliés des anciens poëtes françois, morts depuis long-temps, & aussi-tôt retombés dans leur tombeau après cette résurrection momentanée. […] L’abbé Millot en cite, & là-dessus bâtit un grand édifice de noblesse, de mérite, de célébrité, dont ni leurs mœurs, ni leurs ouvrages ne sont dignes : mais il est naturel à tout éditeur, traducteur, commentateur, compilateur de faire valoir son travail & son zele. […] Le Nécrologe des hommes célebres parle de M. de Pontdeveille, auteur de plusieurs comédies & d’autres ouvrages aussi frivoles, qui ne lui sont qu’une très-médiocre célébrité. […] Assurément cet ouvrage n’est pas celui d’un homme sage : la raison & la vertu pensent & parlent bien différemment.

155. (1665) Réponse aux observations touchant Le Festin de Pierre de M. de Molière « Chapitre » pp. 3-32

Ou bien, si vous avez tant d’aversion à vous dédire de ce que vous avez soutenu, ne faites point de scrupule de nous avouer que votre livre n’est point votre ouvrage et que c’est l’envie et la haine qui l’ont composé. […] Et quoique ses vers ne soient remplis que de pensées aussi honnêtes qu’elles sont fines et nouvelles, doit-on s’étonner si vous avez tâché de montrer à notre illustre monarque que ses ouvrages causaient un scandale public par tout son royaume, puisque vous savez qu’il est si sensible du côté de la piété et de la religion ? […] Soutiendrez-vous toujours que Monsieur de Molière est impie, parce que ses ouvrages sont galants et qu’il a su trouver le moyen de plaire ? […] Il est si fort ordinaire à ces messieurs les beaux esprits de prendre le méchant parti pour exercer la facilité qu’ils ont de prouver ce qui paraît le plus faux, qu’ils ont cru que cette réputation ferait un tort considérable à l’ouvrage de Monsieur de Molière, s’ils écrivaient pour en montrer l’innocence et l’honnêteté, et, d’ailleurs, comme ils ont vu qu’il n’y avait point de gloire à remporter, quelque fort que fût le raisonnement qu’ils produiraient, ils en ont laissé le soin aux plumes moins intéressées que les leurs.

156. (1668) Idée des spectacles anciens et nouveaux « Idée des spectacles anciens et nouveavx. — Idée des spectacles novveavx. Livre II. — Chapitre XI. Du Balet. » pp. 209-318

Un Sujet plein & substantiel donne moins de peine à l’imagination, égaye l’ouvrage, & accelere le succez. […] Nous nous contenterons d’avertir que soit pour faire un beau Dessein, soit pour en bien juger, il faut regarder premierement l’Ouvrage en gros avant que de passer au détail. […] Les dents de perle, les yeux de cristal, les jambes d’ivoire, & les mains d’or ou d’argent, sont toûjours au dessous du prix des ouvrages naturels, & des membres veritables. […] La notion & l’intelligence subtilisent ce semble les Instruments & asseurent les mains de l’Ouvrier, & donnent tout un autre air, & toute une autre force aux Ouvrages. […] Ratabon de haster l’ouvrage, & au Sieur Vigarany de preparer ses Machines.

157. (1778) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre vingtieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre III. Suites des Mélanges. » pp. 68-117

C’est un ouvrage à pieces rapportées de la réminiscence de cet homme qui a lu des bucoliques, & long-temps habité les campagnes. […] Excusons un militaire qui n’est gueres qu’un écho dans ces matieres, & les traits de métaphysique qu’il met volontiers dans ses ouvrages sans les entendre. […] Presque tout l’ouvrage, sur-tout le quatrieme chant sur l’hiver, est plein de cette pernicieuse philosophie. […] Pline le naturaliste, l. 3, c. 16 de son histoire, faisant le détail des ouvrages des peintres de l’antiquite, rapporte en deux lignes ce trait d’Alexandre, des imaginations que l’obscénité rend fécondes ont trouvé le moyen d’en composer divers ouvrages. […] Cet extrait n’est pas l’ouvrage du journaliste, c’est celui de l’auteur même, qui se loue sans mesure, & s’attribue les plus grands succès.

158. (1778) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre vingtieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre V. Suite des Mêlanges. » pp. 146-197

On le croit composé dans les premiers siecles par un chrétien trop zélé, pour donner de la vogue à son ouvrage, à la saveur d’un nom respectable. […] Dieu vous punira par bien des fléaux. » Ce passage prouve évidemment ce que pensoient de la comédie les chrétiens du premier siecle, où cet ouvrage a paru. […] à Naples, à Milan, & fit de même une ample récolte des ouvrages des meilleurs maîtres. […] Ouvrage très-savant. […] Il peut se jetter dans l’enfer, les comédiens le font tous les jours, leurs ouvrages les y conduisent.

159. (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — TROISIEME PARTIE. — Tragédies à conserver. » pp. 128-178

Enfin, c’est un ouvrage parfait qui mérite d’être à la tête de tous les Poèmes dramatiques que l’on peut conserver pour le Théâtre. […] Il arrive presque toujours, dans les Ouvrages dramatiques d’aujourd’hui, que les désordres de cette passion sont récompensés ou conduisent à une fin heureuse : dans Andromaque, au contraire, ils sont punis avec toute la sévérité qu’ils méritent. […] On l’appellera un petit Roman tant qu’on voudra ; je la regarderai toujours comme un excellent ouvrage, et comme une Ecole où le sexe et les hommes en général peuvent apprendre à faire marcher la passion d’amour dans la route que la bonne morale et les égards de la société lui ont marquée. […] Je suis donc persuadé que cette Tragédie doit rester au Théâtre, comme un ouvrage qui non seulement ne peut pas avoir de suites dangereuses, mais qui, au contraire, est très capable de produire un grand bien. […] Je ne m’arrêterai pas à parler des critiques et des apologies qui furent imprimées pour lors ; mais je ne puis me dispenser de dire un mot sur l’article de l’amour, qui est le fondement de la Tragédie d’Inès, et le but principal de mon ouvrage, quoique dans des sens fort différents.

160. (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre douzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et litteraires, sur le théatre. — Chapitre VII. Troisieme suite du Fard. » pp. 171-194

Cette sorte de Précieux ridicule est une maladie épidémique, qui dans les hommes, dans les femmes, dans les auteurs, dans les ouvrages de toute espece, a fait & fait encore bien du ravave, il ne l’a pas même attaquée, quoiqu’elle lui eût fourni une matiere abondante : que n’a-t il fait une seconde comédie des Femmes beaux esprits ? […] C’est une pensée communs chez les peres, d’après Tertulien & Saint Cyprien, que le fard fait injure à Dieu, que c’est vouloir réformer son ouvrage, y ajouter, & l’embellir, comme un apprentif qui oseroit toucher aux tableaux d’Apelle, que ce qui est naturel est l’ouvrage de Dieu, & ce qui est artificiel l’ouvrage du démon : Quod nascitur, opus Dei est ; quod fingitur, diaboli. […] Il court après la gloire de la beauté, il prétend ajouter à l’ouvrage de Dieu, donner des couleurs & des agrémens qu’on n’a pas reçu, & que Dieu ne veut pas donner, c’est censurer la providence, & la corriger ; tout cela est l’ouvrage du démon : Quod fingitur, opus diaboli. […] Henri Henriques, Portugais, d’abord Jésuite, & ensuite Dominiquain, enfin redèvenu Jesuite, a composé une Somme Théologique, éloignée des deux excès, du rélâchement & de la sévérité ; c’est un Casuiste judicieux, méthodique, clair & précis, habile Canoniste : il parle, L. 8, C. 56, de ceux à qui on doit réfuser, même publiquement, la Communion, il décide comme tout le monde, qu’il faut la réfuser aux pécheurs publics, selon ces paroles de l’Evangile : ne donnez pas les choses saintes aux chiens  ; il distingue les différentes especes de notorieté, & de connoissance personnelle, qu’on peut avoir du crime, & donne des exemples de plusieurs sortes de pécheurs publics, qui ne méritent pas de communier ; la plupart ne sont pas l’objet de cet ouvrage.

161. (1697) Lettre à Mme la Marquise de B. « A MADAME LA MARQUISE DE B… » pp. 302-316

J’ai assez d’estime pour leur Mémoire pour ne rien dire de plus : j’aime mieux laisser parler leurs Ouvrages. […] J’en fis une Pièce de Théâtre dont j’espérais un si grand succès, que c’était le fonds le plus liquide que j’eusse pour le paiement de mes Créanciers, qui tombèrent de leur haut quand ils apprirent la chute de mon Ouvrage. […] Quel Ouvrage nouveau va briller sur la Scène ?

162. (1758) P.A. Laval comédien à M. Rousseau « P.A. LAVAL A M.J.J. ROUSSEAU, CITOYEN DE GENÈVE. » pp. 3-189

On peut donc travailler utilement et; agréablement en modérant le penchant du peuple à qui l’on expose ses Ouvrages. […] Cessez donc de vous écrier : « Ah si la beauté de la vertu étoit l’ouvrage de l’art, il y a long-temps qu’il l’auroit défigurée !  […] Je suis donc peu surpris que vous donniez adroitement une mauvaise tournure aux meilleurs ouvrages de ce fameux Auteur. […] Comme votre dessein est de décrier les ouvrages de Moliere, vous vous en prenez à son chef-d’œuvre. […] Vous finissez l’examen de cet Ouvrage par une phrase qui mérite bien d’être rapportée dans toute son étendue.

163. (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre douzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et litteraires, sur le théatre. — Chapitre V.  » pp. 129-160

On a beau par des stampes & des vignettes analogues à l’esprit de l’ouvrage, mettre à 24 liv. le prix d’un petit Poëme qui seroit payé à dix sols, on ne le rendra pas plus précieux à la piété. […] Voici une idée des ouvrages modernes & un portrait du siécle.     Mais surtout qu’un burin convenable à l’ouvrage, Presente un beau dessein à la première page. […] Ces deux ouvrages mériteroient un plus grand extrait, peut-être quelque jour le donnerons-nous. […] Toujours ainsi que vous il produit quelque ouvrage, 3.

164. (1665) Lettre sur les observations d’une comédie du sieur Molière intitulée Le Festin de Pierre « [Lettre] » pp. 4-32

Il n’a pas pris garde que sa passion l’a emporté, que son zèle est devenu indiscret et que la prudence se rencontre rarement dans les ouvrages qui sont écrits avec tant de chaleur. […] Comme on ne chercherait point à vous nuire, l’esprit de vengeance ne ferait point trouver dans vos ouvrages des choses qui n’y sont pas, et vos ennemis, par une adresse malicieuse, ne feraient point passer des ombres pour des choses réelles et ne s’attacheraient pas à l’apparence du mal plus fortement que la véritable dévotion ne voudrait que l’on fît au mal même. […] S'il voulait blâmer les inconstants, il fallait qu’il fît la satire de tout ce qu’il y a jamais eu de comédies, mais comme cet ouvrage eût été trop long, je crois qu’il a voulu faire payer Don Juan pour tous les autres. […] Cette pièce comi-tragique finit presque par ces belles remarques, après avoir commencé par la farce et par les noms de ceux qui ont réussi en ce genre d’écrire et de ceux qui ont bien représenté ces ouvrages.

165. (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — CINQUIEME PARTIE. — Tragédies à rejeter. » pp. 235-265

Le désir de ne point perdre un si excellent ouvrage m’avait fait ranger cette Tragédie sous la classe de celles qu’on peut corriger. […] C’est donc après un nouvel examen que j’abandonne cet ouvrage, quelque admirable qu’il me paraisse d’ailleurs, et que j’en fais le sacrifice à la juste délicatesse des bonnes mœurs, qui courraient, à mon avis, trop de risque si on en permettait la représentation. […] Je n’aurais pas même parlé de cette Tragédie, si Venceslas ne subsistait encore sur le Théâtre, pendant que les autres ouvrages de Rotrou sont abandonnés, et si de temps on n’en donnait la représentation : c’est apparemment par reconnaissance pour un ouvrage qui est du nombre de ceux dont la bonne Tragédie Française a reçu le ton, mais qu’elle a bien perfectionné depuis, surtout du côté des mœurs.

166. (1766) Réflexions sur le théâtre, vol 5 « Réflexions sur le théâtre, vol 5 — REFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE CINQUIÈME. — CHAPITRE IX. Spectacles de la Religion. » pp. 180-195

Si vous aimez les ouvrages d’esprit, lisez les livres des Écritures, vous y verrez une science, une éloquence, une poësie, bien supérieures à tous les Poëtes tragiques & comiques. […] Voilà les livres qu’il faut lire, les ouvrages qu’il faut méditer. […] Que tous ces ouvrages d’une main divine, & mille autres aussi admirables, sont dignes de la contemplation d’un Chrétien ! […] l’ouvrage de Dieu qui se peint dans la nature. […] Je défie tous les Corneilles, quelque grands qu’on les dise, d’imaginer de si brillans spectacles, ni de composer des ouvrages qui approchent de la beauté des Écritures.

167. (2019) Haine du théâtre: Bibliographie France (traités, pamphlets, documents, etc.)

Ouvrage illustré de vingt belles gravures Par A.  […] Ouvrage couronné par la Société des Sciences de Bordeaux 27 août 1812, Paris, J.  […] Ouvrage extrait des saints Pères et de MM.  […] Suivi d’une histoire abrégée des ouvrages qui ont paru pour et contre la comédie, par M.  […] [fausse adresse : nommé censeur, Houdar de La Motte a refusé d’approuver l’ouvrage].

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