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333. (1731) Discours sur la comédie « TROISIEME DISCOURS » pp. 304-351

On peut bien dire que l’irrévérence est beaucoup plus grande dans les pécheurs, qui se disant Chrétiens, se moquent néanmoins des décrets de l’Eglise, jusqu’à faire gloire d’un exercice que l’Eglise se croit obligée de punir par l’excommunication, et c’est proprement à de telles personnes à qui on doit appliquer ce que dit saint Isidore de Damiète dans la Lettre 232 Bibl. […] Comme elle enferme beaucoup de paille et d’ivraie, dit saint Augustin, elle se voit obligée de tolérer bien des choses, sans néanmoins faire ni approuver, ni dissimuler ce qu’elle trouve de contraire à la Foi ou aux bonnes mœurs Epist. 118. ad Joan.

334. (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quatorzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littérairesn sur le théatre. — Chapitre VI [V]. Élizabeth d’Angleterre. » pp. 142-187

Elle étoit obligée de se ménager avec tous les partis, qui pendant trois regnes agitoient si violemment la Cour & l’Etat. […] Les Milords, qui ne s’attendoient pas à une chambre de Pairs mi-partie, en murmurerent si hautement que toutes les graces furent obligées de se retirer, & ne parurent plus. […] Toute la Cour fut aussi obligée de prendre des chevaux, & de faire suivre les carosses à la file, ce qui allongéa infiniment le cortege.

335. (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre quatriéme. — Chapitre prémier. Le sujet. » pp. 160-182

Autant qu’il est nécessaire de chercher un sujet facile, bas & sans intrigue, autant est on obligé de le rendre court & précis une fois qu’on a eû le bonheur de le rencontrer.

336. (1772) Spectacles [article du Dictionnaire des sciences ecclésiastiques] « Spectacles. » pp. 150-153

Tels sont les Officiers d’un Prince, & les autres personnes qui sont obligés de suivre leurs Maîtres ou Maîtresses ou de mener leurs enfans aux spectacles.

337. (1667) Traité de la comédie et des spectacles « Sentiments des Pères de l'Eglise sur la comédie et les spectacles — 4. SIÈCLE. » pp. 120-146

D'ailleurs nous ne sommes pas seulement obligés d'éviter les péchés.

338. (1634) Apologie de Guillot-Gorju. Adressée à tous les beaux Esprits « Chapitre » pp. 3-16

Mais on commence à découvrir que cette calomnie, dont on tâche de noircir la Comédie n’est fondée que sur un intérêt et non sur aucune vérité : Car je m’assure qu’il n’y aurait pas un qui ne louât les Comédiens, et la Comédie s’ils n’étaient point obligés de mettre la main à la bourse à l’entrée de l’Hôtel de Bourgogne ; sans aucune exaction pourtant de la part des portiers : car où est le premier Sergent qu’on ait envoyé à aucune personne pour se faire payer ?

339. (1690) Entretien sur ce qui forme l’honnête homme et le vrai savant « VII. ENTRETIEN. » pp. 193-227

Mais dîtes-moi, je vous prie, ce qu’il doit savoir afin de rendre la vérité aimable aux autres, s’il est quelquefois obligé de la leur représenter.

340. (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre douzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et litteraires, sur le théatre. — Chapitre IV.  » pp. 97-128

Le goût de la Cour se repandit dans les provinces : de-là cette multitude d’exécutions de sorciers, que le zèle peu éclairé des Magistrats se crut obligé de faire, qui ne servit qu’à donner un air de réalité à ces folies, que la sagesse a fait évanouir, en les méprisant. […] La revolte lui fit porter sa tête sur l’échafaut, comme son grand pere, & Jaques II fut bientôt obligé de se refugier en France.

341. (1756) Lettres sur les spectacles vol. 2 «  HISTOIRE. DES OUVRAGES. POUR ET CONTRE. LES THÉATRES PUBLICS. — NOTICES. PRÉLIMINAIRES. » pp. 2-100

Cette passion des Romains pour les Pantomimes devint même si indécente, que dès le commencement du regne de Tibere, le Sénat fut obligé de rendre un décret pour défendre aux Sénateurs de fréquenter les écoles des Pantomimes, & aux Chevaliers de leur faire cortege en public17. […] Il n’y avoit point alors d’autres divertissemens publics que ces fêtes que des Auteurs ont appellées des Fêtes nationales, parce qu’elles étoient données à l’occasion d’événemens intéressans, & qu’on y invitoit Majores, c’est-à-dire, les Grands de la Nation : telles étoient celles qui avoient lieu lorsque nos premiers Rois tenoient leurs cours plénieres, où, relativement à la forme primitive de notre Gouvernement, les Prélats étoient obligés d’assister. […] Un homme qui vit dans un cloître, comme il est obligé d’y vivre, ne peut qu’exciter l’estime, & mériter l’attachement des gens de bien. » Ce n’est donc pas à une mauvaise intention des Ecclésiastiques qu’il faut absolument attribuer la difficulté que Charlemagne eut à faire adopter généralement la langue Tudesque qui fut si long-temps celle de la Cour.

342. (1697) Histoire de la Comédie et de l’Opéra « HISTOIRE ET ABREGE DES OUVRAGES LATIN, ITALIEN ET FRANCAIS, POUR ET CONTRE LA COMÉDIE ET L’OPERA — CHAPITRE II. » pp. 19-41

Le second remède et le plus sûr, serait de chasser les Comédiens : il appuie cet avis par celui de Menochiusu, qui porte que les Princes et les Magistrats sont obligés de faire leurs diligences pour les chasser des Villes ; et par celui de saint Charles Borromée, qui dit la même chose en son 1.

343. (1771) Sermons sur l’Avent pp. 103-172

Sacrements sont comme les canaux, par où les graces du Ciel coulent sur nous, & nous sommes tous obligez de les conserver comme un thrésor précieux. […] *** Une Lettre, en faveur de la Comedie, imprimée à la tête des Oeuvres de Boursault, obligea feu M. de Harlay Archevêque de Paris d’en interdire l’Auteur, qui en fit une retractation solemnelle.

344. (1769) Dissertation sur les Spectacles, Suivie de Déjanire, Opéra en trois actes, par M. Rabelleau pp. -71

C’est ainsi qu’on appelloit ces fameuses assemblées, où, sur l’invitation du Roi,* tous les Seigneurs étoient obligés de se trouver. […] Chaque fois il étoit obligé d’habiller ses Officiers, ceux de la Reine & des Princes.

345. (1639) Instruction chrétienne pp. -132

Il y a environ huit ans, qu’expliquant en leçons publiques, en l’Académie de Leyden, le xx Chapitre du livre de l’Exode, auquel sont contenus les dix Commandements de la loi Moralea ; et remarquant sur un chacun d’eux, tant les vertus commandées, que les vices défendus ; comme je traitais en son ordre, du troisième commandement de la seconde table, où Dieu défend toute impureté et souillure de la chair, et tout ce qui y peut induire ; et par le contraire, recommande la chasteté et pudicité, et tout ce qui l’entretient : je me trouvais obligé à parler des jeux et spectacles publics, esquels jadis ont été représentées diverses passions vicieuses, et notamment celles de l’amour et de la vengeance, ès Comédies et Tragédies ; et examiner sur cela les raisons de ceux qui les condamnent, et les défenses de ceux qui s’y plaisent : reprenant le tout de plus haut, et m’arrêtant aussi sur ce qui continuait en notre temps : ayant eu lors pour but principal, d’en instruire et informer les jeunes hommes, qui se préparaient au service de Dieu, en son Eglise. […] Or ayant appris, que plusieurs prennent à cœur la cause de ceux desquels nom blâmons justement le métier, et qu’ils trouvent des Avocats, oùb ils devraient être condamnés sur l’étiquette du sacc ; j’ai cru être obligé de relire ce que j’en avais écrit ci-devant en latin, et traiter la même matière en notre langue, pour l’usage de ceux qui m’entendront mieux parlant ainsi. […] Par quoi, les Magistrats Chrétiens sont obligés d’y prendre garde pour leur propre salut, et pour le salut de leurs peuples, duquel aussi ils seront responsables. […] Comprendre : qu’on oblige ces gens (les acteurs) à se comporter comme ils le doivent.

346. (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre onzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre VII. Fêtes de Théatre. » pp. 169-185

Telles sont les précautions qu’on est obligé de prendre contre la Peste ; l’expériance de mille accidens funestes arrivés aux spectacles, en a fait sentir le besoin ; à peine encore les plus rigoureuses précautions suffisent-elles.

347. (1774) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre seizieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre IV. Du Législateur de Sans–souci. » pp. 93-109

§. 12 Si le pere dans son testament ordonne à son enfant d’épouser telle personne, le réduit à sa légitime, ou attache quelque peine à sa désobéissance, l’enfant n’est pas obligé d’obéir.

348. (1778) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre vingtieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre VI. Machiavel. » pp. 198-214

Sur quoi il cite les monstrueuses pyramides que firent bâtir les rois d’Egypte, les édifices, les prosusions de Pysistrate, de Cypsele, de Polycrate & autres tyrans de la Grece, qui disoient comme l’Ecriture le dit de Pharaon : pour opprimer le peuple, il faut l’accabler de travaux ; saisons lui faire du mortier & de la brique pour tous nos bâtimens ; obligeons-les à construire deux villes.

349. (1767) Réflexions sur le théâtre, vol 6 « Réflexions sur le théâtre, vol 6 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SIXIÈME. — CHAPITRE VIII. Sentimens de S. Chrisostome. » pp. 180-195

Il ne suffit pas même d’éviter les péchés certains, nous sommes encore obligés d’éviter les choses indifférentes qui portent insensiblement au péché.

350. (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « CHAPITRE VIII. De la Folie. » pp. 163-179

Tous les jours les Médecins, les Casuistes, les Magistrats, sont obligés d'entendre ou de dire les choses les plus obscènes, de la manière la plus développée.

351. (1760) Lettre d’un curé à M. M[armontel] « letter » pp. 3-38

Mais quel est donc ce motif pressant qui nous oblige à ménager, à ne pas attaquer de front cette respectable barbarie ?

352. (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quinzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre IV. Christine de Suede. » pp. 111-153

Son père Gustave étoit trop sérieux & trop sage pour s’amuser de ces folies, & occupé dans la guerre qu’il fit en Allemagne n’avoit pas de temps à y perdre ; ses prédecesseurs n’en connoissoient pas même le nom : sa fille Christine fit à Thalie une réparation authentique du mépris de sa nation & de sa maison, elle bâtit un théatre, fit venir à grand frais & soudoya des troupes de Comédiens, fit jouer toute sorte de piècces, y passoit des temps considérable ; des dépenses & des occupations si frivoles qui nuisoient à toutes les affaires de l’État, furent une des raisons qui dégoûtèrent de son gouvernement, & enfin l’obligèrent d’abdiquer. […] Les États mécontens de sa conduite & de sa résolution pensoient à la forcer au mariage ; ou à se donner un maître ; le Prince Palatin lui déplaisoit d’ailleurs par sa figure, ce Prince n’étoit rien moins qu’un Adonis, il étoit grave, sérieux, sévère, vivoit dans la retraite, il n’eut jamais souffert la vie licencieuse de sa femme qu’il eut obligé de vivre dans le devoir ; il étoit économe, & n’eut jamais prodigué les finances à entretenir des baladins.

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