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405. (1775) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-septieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre II. L’Arétin, le Tasse, l’Arioste. » pp. 38-79

On peut dire de leur majesté comme le grand-visir Ibrahim, qui, voyant une médaille d’Arétin, demanda plaisamment : Dans quelle région sont situés les états de ce nouveau monarque ? […] Quelle est l’Académie qui ne paie par des complimens ceux qu’un nouveau venu vient de lui faire ?

406. (1759) Lettre de M. d'Alembert à M. J. J. Rousseau « Chapitre » pp. 63-156

Bien loin de craindre les objections qu’on peut faire contre vos paradoxes, vous prévenez ces objections en y répondant par des paradoxes nouveaux. […] Mais quand l’état présent de nos mœurs pourrait nous faire regarder la Tragédie comme un nouveau moyen de corruption, la plupart de nos pièces me paraissent bien propres à nous rassurer à cet égard.

407. (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme. — Chapitre V. Autres Mêlanges. » pp. 121-140

Nouveau portrait de a corruption des spectateurs, des plaisirs qu’ils y vont chercher & qu’ils y goûtent.

408. (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « CHAPITRE II. Des Spectacles des Communautés Religieuses. » pp. 28-47

Les constitutions des nouveaux Ordres ont généralement défendu ces amusements.

409. (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « Chapitre VI. Du Cardinal Mazarin. » pp. 89-108

Germain parla de nouveau ; il prouva à la Reine que ce divertissement était un péché mortel, et lui rapporta son avis, signé de sept Docteurs de Sorbonne qui étaient de son sentiment.

410. (1782) Le Pour et Contre des Spectacles « Seconde lettre contre les spectacles. » pp. 60-145

Cet homme supérieur à ses ouvrages, dit le Grand Vocabulaire tom XI, pag 131 « Composa des piéces, & imita beaucoup Quinault … On l’a regardé comme le prémier des hommes, dans l’art nouveau de répandre des lumiéres, il a été sans contrédit, au dessus de tous les savans, qui n’ont pas eu le talent de l’invention. » C’est toujours le Grand Vocabulaire. […] Dans cette même réponse, il nous représente comme une nation, dans laquelle les Citoyens sont rares, les amis inconstans, les Peres injustes, les enfans durs, les femmes fourbes & infidéles, c’est-à-dire une nation corrompue, & c’est pour ces raisons, qu’il prétend, qu’il nous faut d’autres plaisirs, que ceux du chaste amour ; & il dit au même endroit, qu’il est persuadé, que chez une nation corrompue, le Théatre est un nouveau moyen de corruption ? […] Il est vrai, que dans quelques nouvelles piéces, on se sert d’expressions moins grossieres ; mais en revanche, l’esprit de corruption n’y est-il pas répandu d’une maniere plus piquante ?

411. (1769) Réflexions sur le théâtre, vol 8 « Réflexions sur le théâtre, vol 8 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE HUITIEME. — CHAPITRE VIII. Sentiment de S. Thomas. » pp. 178-198

 12. il marque combien elles sont nouvelles, representationes quæ fiunt hodie.

412. (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — [Première partie.] — Septième Lettre. De la même. » pp. 73-99

Le Spectacle serait soutenu sur les fonds publics ; & ce que l’on propose ici pourrait avoir lieu, même en exécutant le nouveau Plan, quoiqu’on ne suive pas cette idée dans la disposition des articles qui regardent les Salles de nos Spectacles.

413. (1744) Dissertation épistolaire sur la Comedie « Dissertation Epistolaire sur la Comedie. — Reponse à la Lettre précedente. » pp. 19-42

Après avoir vû cette passion si bien depeinte sur le Theatre avec toutes les couleurs de la parole, d’une expression douce, & de la declamation ; cette Fille commence à sortir de la sainte ignorance où elle éroit, & ce que la nature ne lui avoit pas encore appris, des Comediens & des Comediennes le lui apprennent comme les nouveaux maîtres de son prémier malheur, Ce métier apris à une si mechante école est secondé par les inclinations naturelles, & il ne laisse que les idées d’une douce passion ; ces idées lui reviennent souvent, & elles attaquent son innocence : il faut un miracle de la droite du Seigneur pour qu’il ne lui arrivent de grandes chûtes, qui, quoiqu’elles ne se commettent qu’interieurement, déviennent presque incurables, & entrainent la plûpart, qui les font, à la damnation éternelle.

414. (1758) Lettre à M. Rousseau pp. 1-42

Ces fantômes disparaissent : de nouveaux prennent leur place.

415. (1825) Encore des comédiens et du clergé « CHAPITRE II. Réflexions sur le titre de l’ouvrage intitulé : Des Comédiens et du Clergé, et sur les charlataneries littéraires, politiques et religieuses. » pp. 52-86

Déjà encore ils y aboient avec quelques succès la création de nouvelles lois inquisitoriales.

416. (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « CHAPITRE V. Des Jésuites. » pp. 108-127

Un livre nouveau (l'Education civile par M.

417. (1697) Histoire de la Comédie et de l’Opéra « HISTOIRE ET ABREGE DES OUVRAGES LATIN, ITALIEN ET FRANCAIS, POUR ET CONTRE LA COMÉDIE ET L’OPERA — CHAPITRE III » pp. 42-76

et même de nos jours, ne voyons-nous pas ces mêmes défauts dans quelques-unes des Comédies les plus nouvelles?

418. (1684) Sixiéme discours. Des Comedies [Discours sur les sujets les plus ordinaires du monde. Premiere partie] « Sixiéme Discours. Des Comedies. » pp. 279-325

Plusieurs autres Pieces nous representent des Histoires saintes de l’ancien & du nouveau Testament ; ces images parlantes de la sainteté ne sont pas plus dignes des foudres de l’Eglise, que les images muëtes, qui n’entretiennent que les yeux : & ce seroit un caprice bien injuste de respecter les dernieres, & de condamner les premieres ; l’Eglise n’est pas capable de cette conduite bizarre, & opposée au respect qu’elle nous ordonne de rendre aux images de Jesus-Christ, & des Saints. […] Et comme cette matiere estant publique ne regarde pas moins les peres & les meres, les Puissances ecclesiastiques & seculieres, que les particuliers : Comme les Pieces de theatre sont ou entierement criminelles, ou en partie innocentes, en partie criminelles, & qu’il n’y a point d’Auteur qui n’en puisse composer de criminelles, voyons le zele avec lequel il faut fuïr & interdire les criminelles, reformer celles qui sont en partie innocentes, en partie criminelles ; empescher de paroistre celles qui peuvent estre criminelles ; ce sont les moyens d’arrester le mal qu’elles sont ou par elles-mesmes, ou par quelqu’une de leurs parties ; ce sont les moyens de prévenir le mal que les Pieces nouvelles pourroient faire.

419. (1774) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre seizieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre II. Charles IV & Charles V. » pp. 38-59

Il fait de nouvelles maîtresses, il en fait à Naples, au milieu des troubles, des embarras, des conjurations, des pieges, au milieu d’une populace effrénée, d’une armée qui l’assiege, & d’un peuple jaloux à l’excès.

420. (1607) Conviction véritable du récit fabuleux « letter » pp. 3-26

« Le premier jour, dit-il, fut employé à loger le pape, et ses adhérents, au paradis de bois des jésuites, suivant la sentence prononcée par leur nouveau Dieu.  » aa Que dites-vous de cet homme, messieurs ?

421. (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « Chapitre VII. Est-il de la bonne politique de favoriser le Théâtre ? » pp. 109-129

Louis XII ayant trouvé des Conseillers au Parlement jouant à la paume, leur en fit de sévères réprimandes, et les assura que s’il les y trouvait encore, il ne les reconnaîtrait plus pour Conseillers, et n’en ferait pas plus d’état que du moindre cadet de ses Gardes. » Tous ces traits qu’on a inséré dans un nouveau livre (l’Esprit de Lamothe le Vayer), sont rapportés dans le Journal des Savants, février 1764.

422. (1694) Lettre d’un Docteur de Sorbonne à une personne de Qualité, sur le sujet de la Comédie « letter » pp. 3-127

Il n’y a point non plus, « de personnes d’une éminente vertu, et d’une conscience fort délicate et scrupuleuse», qui puissent lui avoir dit des nouvelles de la Comédie, et l’avoir assuré « qu’à l’heure qu’il est tout y est si épuré, qu’il n’y a rien que l’oreille la plus chaste ne puisse entendre ». Ce ne sont point de ces sortes de personnes qui fréquentent les Spectacles, et qui en savent des nouvelles ; elles en ont de l’horreur, loin d’y aller chercher du plaisir. […] Ces Casuistes eussent bien mieux fait de suivre constamment et de soutenir avec courage la doctrine des Anciens, qui est fondée sur la discipline de l’Eglise et animée de son Esprit, et de réprimer par la force de la vérité la licence effrénée des Chrétiens relâchés et vicieux, que de leur montrer une voie large qui favorise leurs convoitises, et qui > par conséquent ne peut que les conduire dans le précipice par des opinions nouvelles, qui n’ont aucun fondement ni dans la doctrine de l’Eglise ni dans celle des Pères. » Et dans le chapitre 14 du même Livre : « Ces Casuistes, dit encore saint Charles, ont fait tort à la vérité ; et ils ont été trop hardis, de vouloir limiter ainsi par leurs interprétations particulières, l’obligation que les Canons imposent sans restriction aux Fidèles : ces Auteurs ont eu sans doute plus d’égard à l’usage de leurs temps qu’à la vérité et à l’esprit de l’Eglise. » Saint Charles cite ensuite le second Concile de Mâcon pour justifier ce qu’il vient de dire : « C’est, dit-il, ce que nous font comprendre ces admirables paroles du Concile de Mâcon : Que le Dimanche vos yeux et vos mains soient élevés vers Dieu DURANT TOUT LE JOUR.

423. (1647) Traité des théâtres pp. -

Comme nous ne voudrions pas envoyer nos filles à des Vilaines, en un lieu infâme, pour les instruire à la chasteté, sous ombre qu’on nous dirait, que soudain, et depuis peu, elles seraient devenues toutes saintes, toutes ces nouvelles louanges qu’on donne aux Théâtres, ne doivent pas faire que nous les confions non plus aux Comédiens, pour les former à être honnêtes, puisque de si long temps ils ont passé pour gens vicieux, et que mêmes entre les Païens, les Sages en ont parlé en la manière que nous avons ouï. […] Et pour montrer qu’ils tenaient la chose importante, et la prenaient à cœur, ils en parlent de nouveau au Canon 61, et dénoncent la peine de l’excommunication aux hommes qui se vêtiraient en femmes, ou aux femmes qui se vêtiraient en hommes, et à tous ceux qui se déguiseraient pour jouer des Tragédies ou des Comédies.  […] Car ils supposent que les Théâtres sont de la nature des choses indifférentes ds, qui d’elles-mêmes n’étant bonnes ni mauvaises, Il est libre à chacun d’en user ou non : Et ensuite bâtissant là-dessus ils accusent les défenses qui en sont faites par les conducteurs de l’Eglise, et soutiennent que lorsqu’ils s’y sont avancés, ils sont sortis hors des bornes de leur pouvoir, qui ne s’étend pas à faire de nouvelles lois, ni à géhenner la liberté des Consciences sur les choses de leur nature licites.

424. (1742) VIII. Conférence. De la Comédie, contraire aux promesses du Batême [Conférences théologiques et morales, IV] « X. Conference sur les sacremens. » pp. 223-247

Voici ses paroles : Les jeux du théatre & tous les spectacles de turpitude que l’on y donne aux peuples, sont de nouveaux moyens de damnation que la ruse du démon à fait succédez à l’idolatrie des payent dans le Christianisme ; parceque prévoyant que cette contagion alloit cesser par la prédication de l’Evangile, il en a substitué une autre plus dangereuse, non pas pour faire mourir les corps, mais pour perdre les ames en corrompant les mœurs.

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