Malgré l’étendue de la matière, je tâcherai d’être le plus court qu’il me sera possible ; il n’appartient qu’à vous d’être long et d’être lu, et je ne dois pas me flatter d’être aussi heureux en écarts. […] L’homme est naturellement bon, je le veux ; cette question demanderait un trop long examen ; mais vous conviendrez du moins que la société, l’intérêt, l’exemple, peuvent faire de l’homme un être méchant.
Qu’on ne s’attende donc pas à de longues citations de lui sur ce sujet, l’aversion qu’il en a l’en fait parler très succinctement. […] Ménélas et Hélène savent se modérer sur l’agréable surprise de se revoir après une longue absence :Helen. 277 leurs plus tendres expressions ne portent aucune mauvaise idée avec elles.
Un homme sage va-t-il dans des lieux où l’on ne peut s’empêcher de boire à longs traits un poison violent ?
on ne se lasse point de lire les écrits de théologie « pleins de longues et de doctes périodes », où l’on ne fait que « citer les Pères » ; et où l’on « justifie sa conduite » par « leurs exemples » ?
L’Auteur s’étend fort au long sur tout cela, et il prouve par un autre endroit de saint Thomas, que bien loin d’approuver la Comédie, il a dit dans la 2. 2. q. 167. art.2. ad.2. « Que l’assistance aux Spectacles devient mauvaise, en ce qu’elle porte l’homme aux vices d’impureté et de cruauté, par les choses qui y sont représentées.
Un exercice modéré est nécessaire, surtout aux personnes sédentaires ; mais qu’il ne soit pas trop fréquent ni trop long.
combat les jeux de théâtre avec une force digne d’un zèle Apostolique, dont il était animé et se sert pour cela de plusieurs raisonnements convaincants, qu’il serait trop ennuyeux de rapporter tout au long.
Est-ce que Corneille ignorait que la vertu fût préférable à la naissance, que les respects exigés par le pouvoir ne sont dus qu’au mérite, que les Grands, si sottement enorgueillis d’une longue suite d’illustres aïeux, en sont moins ennoblis que dégradés, s’ils cessent de leur ressembler ?
L’habile Musicien, qui s’est fait une longue habitude des regles de son Art, peut en être frappé plûtôt ; mais le commun des hommes jouit des sentiments que la Musique fait naître dans son ame, sans en rechercher la cause. […] J’ajouterai ici (quand ce ne seroit que pour me réconcilier avec Aristote en finissant ce long discours, après m’être brouillé avec lui en le commençant) que si le plaisir de juger de l’Imitation n’est pas le premier dont on soit frappé à la représentation ou à la lecture d’une belle Tragédie, il a du moins l’avantage d’en faire le mérite le plus solide & le plus durable, lorsque la premiere chaleur que la nouveauté allume dans l’ame, commence à se refroidir.
Catherine avoit des Comédiens à ses gages pour la divertir, mais par un exemple peut-être unique dans l’histoire elle avoit aussi à ses gages une troupe de femmes galantes qui la suivoient partout, même dans ses plus longs voyages. […] On l’a faite graver pour satisfaire la curiosité du public ; on le trouve dans bien des livres, entr’autres dans le Dictionnaire de Prosper Marchand, qui en parle fort au long.
Chez nos dévots aïeux, le Théatre abhorré, Fut long tems dans la France, un plaisir ignoré ; De pélérins, dit on, une troupe grossiere, En Public, à Paris, y monta la premiere ; Et, sottement zélée en sa simplicité, Joua les Saints, la Vierge, & Dieu par piété. […] Chrysostome, n’est-ce pas un assez grand mal, que d’employer si inutilement un si long tems, & d’être aux autres un sujet de scandale, & de les attirer à ces représentations par son exemple ?
Vos livres éternels ne me contentent pas, Et, hors un gros Plutarque à mettre mes rabats, Vous devriez brûler tout ce meuble inutile, Et laisser la science aux docteurs de la Ville ; M'ôter pour faire bien, du grenier de céans Cette longue Lunette à faire peur aux gens, Et cent brimborions dont l’aspect importune ; Ne point aller chercher ce qu’on fait dans la Lune, Et vous mêler un peu de ce qu’on fait chez vous, Où nous voyons aller tout sens dessus dessous. […] Ce serait ici le lieu peut-être de vous faire part de mes réflexions sur votre mauvaise critique de la Musique Française et d’attaquer votre préjugé ridicule pour la Musique Italienne ; mais comme l’objet occasionnerait une trop longue digression, j’aime mieux la renvoyer à la fin de cet ouvrage pour ne point imiter votre désordre et sautiller d’un objet à l’autre comme vous faites.
Ordinairement on le choisisoit entre vne coline & vne riviere, soit en faveur des regardans éloignez, qui se tenant sur les diverses hauteurs voyoient pardessus la teste des plus proches, tout ce qui se passoit au milieu du Cirque ; soit pour borner la longueur des courses, ou la suite des poltrons : de sorte que ce grand espace destinée aux jeux estoit pris en forme d’ovale, environ deux tiers plus long que large, toutefois sans perdre absolument la forme spherique & disposée en rond.
Mon intention n’est pas de me livrer à une longue discussion sur ce sujet.
Non : on a trouvé du venin dans un thème que donnait à ses Ecoliers le Régent de troisième de Rouen, on en a trouvé dans le commentaire Latin de Del Rio sur Séneque, et on boit à longs traits le poison de cent pièces de théâtre.
Il serait trop long, et hors du centre de notre question de discourir comment, et pourquoi les Chrétiens peuvent, ou doivent lire les fables des Poètes, et autres écrits Païens ; et cette matière a été traitée exprès, par ce grand S. […] » Après un long discours, qui repr ésente les maux, qui s’ensuivent, il conclut en ces termes : « Il faut donc fuir les spectacles, non seulement à ce qu ’il n’en demeure quelque vice en nos cœurs, qui doivent être rassis, et paisibles ; mais aussi, que l’accoutumance de quelque volupté, ne nous allèche, et détourne de Dieu, et des bonnes œuvres, etc. » S.
On ne dit que ces quatre vers : Par de longs complimens on vient pour vous séduire Et pour mendier des succès : Je n’ai que deux mots à vous dire, L’Auteur est femme, & vous êtes François.
Mais quand il nous entretient de la guerre, du gouvernement, des loix, des sciences qui demandent la plus longue étude & qui importent le plus au bonheur des hommes, osons l’interrompre un moment & l’interroger ainsi : O divin Homere !
C’est merveille que ce menteur ayant une fois lâché la bride à l’impudence, n’ait dit que tout le mont de Fourvière avait cabriolé au-delà du Rhône, et s’était allé percher dessus le colombier de la Ferrandièreal, et que là-dessus il faisait le moulin à vent ; ou que tout le quartier de saint Sébastienam, ébranlé en ses fondements, s’était perdu dans les abîmes, quatre mille sept cents cinquante-six toisesan au-delà du centre de la terre, et que le Rhône passant ores par-dessus et se joignant avec la Saône, on y péchait des huitres longues de dix-huit brassées.
Ces vérités ont été débattues & prouvées trop de fois, vous les sentez trop bien, pour employer de longs raisonnemens à vous les démontrer. […] Cette question intéressante ferait l’objet d’une discussion trop longue iciNos plus grands Magistrats ont tonné contre ces abus. […] La perte du sieur Carlin est tout ce que l’on peut regretter dans cette suppression ; mais son grand âge, & ses longs services lui ont acquis, avec la bienveillance du Public, le droit de jouir actuellement du fruit de ses travaux.