Ainsi le masque est-il souvent reçu, où l’homme serait refusé. […] Dans l’Homme sans façon. […] Voilà un caractère d’homme judicieusement formé ! […] » Le trait est digne d’un homme sans façon. […] Dans l’Homme sans façon.
L’homme n’est point un chien ni un loup. […] « Qu’un Monarque gouverne des hommes ou des femmes, cela lui doit être assez indifférent, pourvu qu’il soit obéi ; mais dans une République il faut des hommes. […] Le méchant pourrait profiter de la pratique des vertus qu’on ferait aimer aux hommes ; donc il ne faut pas exciter les hommes à la vertu ? […] Où est le scandale à voir des hommes et des femmes ensemble ? C’est l’ordre de la nature : et il me paraît plus scandaleux de voir les hommes faire le rôle des femmes.
Je crois bien que le courage et la force étouffent ses plaintes quelquefois ; mais enfin l’homme est toujours homme. […] Rousseau, selon ses principes, trouve si peu d’hommes de bien ! […] Qu’un Monarque gouverne des hommes ou des femmes, cela lui doit être assez égal ; mais dans une république il faut des hommes. […] Rousseau nous l’a fait remarquer lui-même dans l’homme sauvage. […] Cet homme-là ne fait que s’anéantir pour la société.
L’homme peut-il être trop compatissant ? […] La Tragédie apprend aux hommes, dit le P. […] Ciceron, cet homme qui parle si juste, ajoute S. […] Le Peuple, quand il voit un homme sur la roue, oublie son crime, & s’attendrit. […] Les hommes prompts à s’attendrir, sont ordinairement les plus vertueux.
Voilà l’homme que Molière a joué et que tous vos sophismes ne justifient pas, vous allez voir. […] Celui-ci mérite-t-il d’exister après que votre Héros a dit qu’il déteste les hommes ? […] Philinte est de ces gens-là : il sait qu’un homme, pour être homme de bien, a assez d’affaire de s’observer lui-même, sans se charger encore du soin de réformer les autres. […] [NDA] Voyez L’ami des hommes. […] [NDE] Plutarque, Vies parallèles des hommes illustres, op.cit.
Quel changement, disent ces personnes, voyons-nous en cet homme, qui était si passionné pour le Cirque ? […] Etre homme c'est l'ouvrage de Dieu ; être pécheur, c'est l'ouvrage de l'homme. Pourquoi, me direz-vous, ne m'est-il point, permis de donner à l'ouvrage de l'homme. Qu'est-ce que donner à l'ouvrage de l'homme ? […] Ne sont-ce pas des hommes à qui ils donnent ; mais ils ne considèrent pas en eux la nature de l'ouvrage de Dieu ; ils ne regardent que l'iniquité de l'ouvrage de l'homme.
Quant à la vue des Spectacles vains, que sert-elle au corps, ou quel bien apporte-t-elle à l'âme et Certes vous ne trouverez point que l'homme tire quelque profit de la curiosité. […] Ô gloire, dit un Sage, qu'êtes-vous parmi la plupart des hommes, qu'une vaine enflure que le cœur conçoit par l'oreille ? […] Estimez-vous un homme sage qui se plaît à écouter et à voir ces niaiseries ? J'avoue qu'un homme de bien peut honnêtement se donner quelque plaisir modéré : Mais c'est une chose honteuse à un homme grave de s'avilir, et de se souiller par ces sortes de divertissements infâmes. […] Or celui qui se plaît au mal, et qui l'entretient est-il homme de bien.
Ceux qui les cultivoient, parmi les anciens, étoient ordinairement les premiers hommes de l’Etat par leur naissance, & par leurs emplois. […] Les hommes, parmi nous, sont-ils devenus plus appliqués à leurs devoirs, & plus délicats sur la réputation ? […] Les uns, & ce seroit peut-être le plus grand nombre, n’y apprendroient qu’à se rendre des hommes de probité, des peres attentifs & des amis secourables. […] Or, pour bien commander, il faut non-seulement connoître les hommes que l’on conduit, mais encore ceux que l’on se propose de combattre. […] En un mot, par tout où il y aura des hommes, la Prudence seule aura droit de commander.
l’homme divin est donc un plagiaire. […] Les plus grands hommes payent toujours tribut à l’humanité. […] Cet homme si véneré se brisa contre Madame Guion. […] C’est le faux goût des hommes, la philosophie est la vraie gloire, l’unique mérite des grands hommes. […] Cet homme, l’exécration de tous les siecles, est le plus grand homme qui ait peut-être jamais existé.
Vous comprenez bien que ces Artistes si merveilleux sont des Peintres, & même le plus ignorant des hommes en peut faire autant avec un miroir. […] La Grece & le Monde entier célebrent les bienfaits des grands hommes qui posséderent ces arts sublimes dont les préceptes vous coûtent si peu. […] Ainsi se comportera l’homme judicieux & tempérant, en proie à la mauvaise fortune. […] Les Citoyens ne seront plus des hommes vertueux & justes, toujours soumis au devoir & à l’équité, mais des hommes sensibles & foibles qui feront le bien ou le mal indifféremment, selon qu’ils seront entraînés par leur penchant. […] Platon ne veut pas dire qu’un homme entendu pour ses intérêts & versé dans les affaires lucratives, ne puisse, en trafiquant de la Poësie ou par d’autres moyens, parvenir à une grande fortune.
Quelle doit être cette gloire que l’œil n’a jamais vûe, que l’oreille n’a point entendue, que l’esprit de l’homme ne sauroit comprendre ! […] Peut-être sont-elles plus frappantes & à la portée des hommes. […] L’oiseau vole dans le vague de l’air, le poisson se joue dans les abymes, l’homme cueille les fruits de la terre. […] Paul : Nous sommes devenus un spectacle au monde, aux Anges & aux hommes : Spectaculum facti sumus. 1. […] Dieu a suffisamment pourvû aux besoins de l’homme ; pourquoi l’homme ne se borne-t-il à jouir innocemment & avec action des dons de son Créateur ?
Un homme de mérite entre dans un cercle, il dit de très-bonnes choses ; mais un petit maître trouve qu’il les dit d’une maniere ridicule, voilà notre homme de mérite persislé, couvert de confusion & obligé de sortir. […] Un homme vertueux content de l’être, néglige de se rendre agréable, il ne faut donc pas qu’il se montre. Un homme vicieux a besoin pour déguiser ses vices de se rendre agréable à l’extérieur, il peut aller par-tout, il sera bien accueilli. […] Notre devoir est donc d’empêcher les hommes d’être ridicules, & non point de les corriger de leurs vices… A merveille : voilà donc la Comédie dont le but est de corriger les hommes, uniquement occupée à leur enseigner à déguiser leurs vices, c’est-à-dire à se tromper les uns & les autres. […] Un misanthrope blâmera sans raison les défauts des hommes, & n’aura point d’idée juste des vertus contraires aux défauts qu’il censure ; sans cela même il ne seroit plus misanthrope ; & bien loin de fuir les hommes méchans, il resteroit parmi eux pour les faire rentrer dans le chemin de la vertu.
L’homme d’esprit en fait sa nourriture la plus chère. […] L’homme a besoin d’exemples frappans. […] Un Luthérien, un Calviniste honnête Homme est donc un coquin ? […] N’est-il pas Homme comme l’Acteur ? […] Il faut un Virgile pour les grands Hommes.
Il est vrai que c’est une des merveilles de la religion chrétienne de réconcilier l’homme avec soi-même en le réconciliant avec Dieu, de lui rendre la vue de soi-même supportable : aussi n’est-ce pas en arrêtant l’homme dans lui-même qu’elle produit tous ces effets merveilleux ; ce n’est qu’en le portant jusqu’à Dieu, et en le soutenant dans le sentiment de ses misères, par l’espérance d’une autre vie qui l’en doit entièrement délivrer. […] Les hommes de peine, employés à des travaux rudes et journaliers, ne sentent d’autre besoin que celui du repos. […] Les maximes impies qu’elles renferment tendent à inoculer de mauvais principes aux hommes et à affaiblir en eux ce respect et cette crainte religieuse que la Divinité et les choses divines doivent inspirer ; le libertinage qu’on y rencontre à chaque pas est éminemment propre à infecter l’esprit des hommes, et à les disposer à la débauche et à la dissolution. […] D’un autre côté, plusieurs hommes illustres et vertueux se sont publiquement prononcés contre la tendance pernicieuse de ces vains amusements du monde ; et un grand nombre de personnages graves et respectables, convaincus des dangers de ces funestes plaisirs, ont cru de leur devoir d’essayer d’en détourner les hommes par tous les moyens en leur pouvoir. N’oublions pas surtout que le christianisme nous apprend que nous ne sommes sur cette terre que des étrangers et des voyageurs, aspirant à une céleste patrie, et nous ordonne de ne point aimer le monde, de ne point nous conformer à ses coutumes et à ses mœurs, de dépouiller le vieil homme pour revêtir l’homme nouveau, l’homme spirituel, et de veiller constamment et avec une austère vigilance, sur les convoitises de la chair, sur les plaisirs des yeux et sur les vanités de la vie.
Cela n’est pas d’un galant homme. […] Selon vous, Alceste est un homme plein de droiture et; de sincérité, qui n’a pas tort de se déchaîner contre les hommes. […] On donneroit des leçons de morale aux hommes. […] Nous savons bien le contraire nous autres hommes. […] Tout homme a ses foiblesses.
Elle se faisoit servir par des hommes, & ne pouvoit souffrir les femmes, disant : Je n’aime pas les hommes parce qu’ils sont hommes, mais parce qu’ils ne sont point femmes. […] Au milieu de la piece il y sit mettre le feu par un homme affidé. […] Il règne une autre sorte de masque très-commun, qui a donné à l’Abbé Coyer l’idée de son Année merveilleuse, dans laquelle les femmes doivent devenir hommes, & les hommes devenir femmes. […] Il la crut, & revint le lendemain habillé entierement en homme. […] Une femme habillée en homme rendra avec plus de passion & de grace le rôle d’un amant, & un rôle vif, atroce, sera mieux rendu par un homme habillé en femme.
Les disciples ont bien été choisis par lui, mais ils étaient hommes et, par conséquent, sujets à l’erreur. […] Comme si, pratiquer la morale de Jésus, morale qui n’est que l’accomplissement des devoirs envers la société, ne s’opposait pas à cet isolement volontaire auquel ils se condamnaient : comme si la morale de l’Evangile, qui ne peut être mise en action que d’homme à homme et dans les relations des hommes avec leurs semblables, pouvait permettre l’affranchissement des devoirs que la société exige de tous ses membres. […] Et en effet, si Dieu, dans sa sévérité, a condamné l’homme au travail, il a aussi, dans sa justice et sa bonté, mesuré ses forces. […] Et comment oserait-on prescrire à l’homme l’emploi qu’il doit en faire, lorsque Jésus-Christ a dit : « Le sabbat a été fait pour l’homme, et non pas l’homme pour le sabbat 1 » ? […] C’est la leçon d’égalité que tous les hommes, quels que soient leurs rangs et leur dignité, reçoivent par ces paroles qui accompagnent l’imposition des cendres : « O homme !
Il connaît les hommes. […] L’effet général sera le même sur tous les hommes ; mais les hommes ainsi changés conviendront plus ou moins à leur pays. […] Voulez-vous donc connaître les hommes ? […] L’homme n’est point un chien ni un loup. […] L’homme a-t-il dégénéré ?
Etes-vous du nombre de ceux qui n’admettent aucune bonne raison de devenir misantrope, et qui craignent d’être assimilés à un pareil homme ? […] Au surplus, la paix dont l’on aurait pu jouir sous ce caractère ne pouvait pas être de longue durée, puisque la misantropie a été mise aussi en spectacle et vouée au ridicule ; que depuis cette époque le mot misantrope est devenu synonyme de ceux de bourru, d’homme sauvage, d’ours, etc. […] Les honnêtes gens avaient-ils besoin de la peinture de cet homme odieux ? […] D’ailleurs personne n’ignore qu’habituellement d’autres hommes déguisés en amis simplement ont les mêmes vues ; et il n’y a que des insensés qui, connaissant les hommes capables de cette dernière ruse, ne voient pas qu’ils sont capables aussi de la première, et qu’il est prudent de se tenir sur ses gardes vis-à-vis toute personne que l’on ne connaît point parfaitement ; et ces aveugles là n’ont pas même pu profiter de l’avis donné sous la nouvelle forme, ou ils en ont abusé. […] L’exemple ou l’opinion des anciens ne peut pas servir d’argument contre la mienne ; car, d’autres temps, d’autres mœurs ; d’autres mœurs, d’autres moyens de diriger les hommes.
Il en est ainsi des devoirs qu’une saine Philosophie prescrit aux hommes, et des plaisirs qu’elle leur permet. […] L’homme est naturellement bon, je le veux ; cette question demanderait un trop long examen ; mais vous conviendrez du moins que la société, l’intérêt, l’exemple, peuvent faire de l’homme un être méchant. […] Rien de plus sensé que ce qu’il dit au Misanthrope dans la première scène sur la nécessité de s’accommoder aux travers des hommes ; rien de plus faible que sa réponse aux reproches dont le Misanthrope l’accable sur l’accueil affecté qu’il vient de faire à un homme dont il ne sait pas le nom. […] « Les hommes sont tous de fer ! […] Combien de situations cruelles auxquelles les hommes ne résistent que par le tourbillon d’occupation qui les entraîne ?